Des aventures lointaines et d’autres beaucoup plus proches, la Team continue ses aventures en Suède, au Japon mais aussi (et surtout), en France au Pays basque ou dans les Pays de la Loire.
Au programme : du canoë, de la randonnée, des balades culturelles, du vélo … voici les aventures estivales 2020 de la Team Aventuriers !
Maxime découvre la Suède en canoë
Ce été Maxime part explorer Skäne Län, une des plus belles réserves naturelles de Scandinavie !
Il s’agit d’un voyage original de 7 jours en canoë dans le sud de la Suède à la découverte de la nature dans des paysages à couper le souffle. Tout est fourni (le canoë, les cartes, le matériel pour faire à manger) et organisé (départ en car depuis Bruxelles, Lille ou Paris) pour vivre une aventure fantastique et sauvage au cœur de la Suède.
Maider reprend le chemin des montagnes
Après une grosse blessure en montagne l’été dernier, Maider peut enfin reprendre le chemin des montagnes.
Elle profite de l’été et des beaux paysages du Pays basque pour se remettre en forme et continuer sa rééducation.
Entre montagnes et océan, elle arpente les chemins du Sentier du Littoral basque mais aussi les randonnée à la Rhune, au Baigura, aux Trois Couronnes, etc.
Piotr dans la petite Kyoto des Alpes japonaises
Piotr partage un joli reportage sur la région d’Hida Takayama entre visite du petit village traditionnel de Shirakawa go, balades à Takayama ou dans les cascades de Hida-Osaka… Une région japonaise qui a gardé son charme d’antan et nous fait découvrir de beaux paysages montagneux !
Piotr nous a aussi concocté quelques Idées de petites randonnées en France pour profiter des beaux paysages Français et découvrir notre territoire autour de randonnées variées : GR34 en Bretagne, plateau des lacs dans le parc national des Écrins, circuit des lacs du Carlit dans les Pyrénées… il y en a pour tous les goûts !
Clo et Clem explorent les Pays de la Loire sur la Vélodyssée
Nos collègues Clo et Clem ont décidé de parcourir une partie des Pays de la Loire à vélo, direction la Loire Atlantique et la Vendée sur la Velodyssée. La Vélodyssée est une véloroute de 1200km de long qui traverse la Bretagne et longe l’Atlantique jusqu’à la Côte basque. Ils ont débuté leur voyage par l’estuaire de la Loire à Saint-Brévin-les-Pins dans la Loire Atlantique pour finir par Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée. Une aventure qui donne envie et permet de visiter la France autrement !
A l’arrivée de l’automne, il est d’autant plus important de bien s’équiper et de respecter le système des 3 couches de vêtements dans ses aventures en plein air.
La couche de base est souvent négligée alors qu’elle est essentielle pour garder sa peau au sec et maintenir une température agréable. Cette première couche doit donc être respirante et c’est justement la promesse de la marque Icebreaker avec ses vêtements en mérinos. C’est parti pour le test du 250 Vertex Long Sleeve Half Zip Drift Icebreaker avec Maider du blog MadebyMaider qui nous emmène randonner au Pays basque.
Caractéristiques : – 100% Merino
– Coupe repensée
– Col zippé pour réguler la température
– Coutures décalées aux épaules pour éviter le frottement du sac
– Coutures latérales avancées pour le confort
– Goussets aux aisselles pour le confort et la mobilité
– Ourlet arrière abaissé pour plus de protection
– Longueur milieu dos : 68,9 cm/27¼ » en taille M
Premières impressions
Le modèle est léger et aussi agréable au toucher qu’à porter.
Le design et la coupe ont été bien étudiés : j’apprécie le col zippé, la coupe près du corps mais pas moulante et la longueur qui permet au choix de rentrer le T-shirt dans le pantalon ou bien couvrir son dos.
J’ai choisi le coloris « Snow/Black » en taille S, super facile à porter avec un legging noir et féminin sans tomber dans le girly outdoor.
L’atout principal : la douceur et la super coupe
Avis à l’utilisation
Comme d’habitude, Icebreaker tient sa promesse avec un mérinos de grande qualité : le T-Shirt tient chaud comme il maintient au frais ! Je suis partie dans l’après-midi, c’était une belle journée d’automne donc je n’ai pu porter que le T-Shirt et cela suffisait parfaitement. Au coucher du soleil, le T-Shirt assure sa fonction de couche de base sans problème, il me suffit d’ajouter un coupe vent !
Autre gros point positif du mérinos : la matière est ultra respirante. Parfait pour une journée et encore plus pour des treks de plusieurs jours grâce à sa résistance aux odeurs.
Au lavage, rien à dire, il ressort comme neuf après plusieurs utilisations !
Polyvalent, respirant et résistant, ce T-Shirt Icebreaker est vite devenu un essentiel en randonnées !
A embarquer dans son sac à toute saison même en plein été pour des bivouacs au frais.
*Création de contenu réalisé en partenariat avecIcebreaker.
Du Népal au Pays basque en passant par la Réunion et la Norvège, voici les dernières aventures de la Team Aventuriers.
Le point commun de tous ces voyages : des kilomètres de marche. En couple ou en solo, les aventures sont aussi belles que différentes pour chaque aventurier.
Fjord magique, montagne majestueuse, océan déchaîné, cirque verdoyant, vous allez en prendre plein les yeux !
Notre aventurier belge Maxime à l’assaut du Népal
Un voyage marquant et des paysages à couper le souffle, c’est ce que nous propose Maxime dans sa vidéo : Mon trek sur le balcon des Annapurnas.
Il en parle comme « l’aventure d’une vie » et on le comprend en voyant toutes ses belles images !
On y découvre ses aventures lors du trek de Kopra mais aussi la visite de de la capitale Katmandou et de ses monuments avec Patan, la Stupa de Bodnath, le temple Hindou Pashupatinat… et pleins de beaux sourires sur la route !
Maider raconte le Pays basque entre randonnée et rencontre
Au printemps Maider s’est lancée sur le sentier de littoral TALAIA au Pays basque.
4 jours de randonnée de Bidart à Saint-Sébastien en longeant la belle côte atlantique avec les montagnes en ligne de mire ! Un très beau reportage photos qui nous fait voyager dans le temps et nous montre que l’aventure n’est jamais très loin…
Article à lire par ici : Randonnée dans le temps sur le sentier du littoral
Au Pays basque toujours, nouvelle aventure, on se retrouve dans une toute autre ambiance pour découvrir le quotidien de Pierre, éleveur de brebis dans la bergerie familiale.
Un reportage réalisé pour le Label Agneau de Lait des Pyrénées qui nous fait découvrir un savoir faire traditionnel, un métier méconnu et les paysages vallonnés du Pays basque.
Voici le portrait de Pierre, éleveur d’agneau de lait des Pyrénées :
Un second aventurier belge, Julien, explore la Norvège
Début mars, Julien s’est rendu dans les environs de Tromsø pour explorer les somptueuses montagnes et les fjords épiques de Norvège.
Un trip de 10 jours avec des levers de soleil mémorables par -15°, du chien de traîneau dans les collines de Kvaløya, l’ascension du Tromsdalstinden en raquette. Bref que de beaux moments ! La Norvège du Nord donne à ces petits plaisirs du quotidien toute la grandeur qu’ils méritent !
Après le massif desTatras que certains ont pu (re)découvrir en hivers partagé sur son compte instagram 1001pas, Piotr, après quelques reportages en Loire-Atlantique et en Hollande (vidéo ici sur le parc régional de Brière pour les curieux) a décidé de prendre une petite retraite pour souffler en Pologne et quoi de mieux que la montagne pour se reposer !
Mon petit doigt me dit qu’il repartira bientôt en trek quelque part et le coin qu’il compte nous faire découvrir commence par un « A » et non, il ne s’agit pas des Alpes 😉
Nos aventuriers amoureux, Clo et Clem, parcourent le Parc national de La Réunion
Nos collègues Clo et Clem nous emmènent à la découverte du Parc national de La Réunion, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pendant 10 jours, ils ont arpenté les beaux sentiers de la Réunion pour découvrir entre autre le Maïdo, le cirque de Mafate, le Trou de fer qui est la plus grande cascade de France (725 mètres !), le cirque de Salazie mais aussi le Piton des neiges et le Piton de la Fournaise.
Des paysages fabuleux qui ne ressemblent à aucune autre destination : les pitons, les remparts, les cirques mais aussi une forêt primaire magique.
Ce reportage a été réalisé pour les parcs nationaux de France qui ont lancé la marque « Esprit parc national ». Une marque qui porte de belles valeurs : respect de l’environnement, valorisation du patrimoine local naturel et culturel, préservation de la biodiversité… dans lesquelles tout amoureux de la nature se reconnaîtra !
La route des Grandes Alpes est une route mythique qui traverse toute les Alpes de Thonon-les-bains, sur les rives du Lac Léman, à Nice, au bord de la Méditerranée. Avec ses cols de haute montagne et ses 16 000 mètres de dénivelé, c’est l’une des routes les plus impressionnantes dans le monde du cyclisme.
Itinéraire pour faire la Route des Grandes Alpes en 14 jours
Pour les cyclistes chevronnés, la Route des Grandes Alpes se fait en plus ou moins 7 jours en fonction de votre capacité physique et du temps journalier que vous souhaitez passer sur les vélos.
Pour Claudia et Clément, pas question de se presser. Ils veulent prendre leur temps pour combiner le voyage à vélo et les activités dans les stations. Ils ont donc décidé de parcourir la Route des Grandes Alpes en 2 semaines avec des vélos à assistance électrique. Ils pédalent ainsi le matin et profitent de l’après-midi pour faire des randonnées, du rafting, du canyoning, du parapente…
Grâce à l’assistance électrique, les cols mythiques des Alpes ne sont plus réservés aux cyclistes professionnels du Tour de France. La Route des Grandes Alpes est également accessible aux voitures et aux motos mais, avec la démocratisation des VAE, la pratique du vélo séduit de plus en plus de personnes.
Notre itinéraire de la route des Grandes Alpes en VAE :
Jour 1 : De Thonon-les-Bains aux Gets, 40km, dénivelé positif : 1000 mètres. Passage du Col des Gets (1170 m).
Jour 2 : Des Gets au Grand Bornand, 48km, dénivelé positif : 1300 mètres. Passage du Col de la Colombière (1613 m).
Jour 3 : Du Grand Bornand à Beaufort, 51km, dénivelé positif : 2100 mètres. Passage du Col des Aravis (1486 m) et du col des Saisies (1650 m).
Jour 4 : De Beaufort à Bourg-Saint-Maurice, 40km, dénivelé positif : 1445 mètres. Passage du Cormet de Roselend (1968 m).
Jour 5 : De Bourg-Saint-Maurice à Val d’Isère, 33km, dénivelé positif : 1400 mètres.
Jour 6 : De Val d’Isère à Termignon, 55km, dénivelé positif : 1050 mètres. Passage du Col de l’Iseran (2764 m).
Jour 7 : De Termignon à Valloire, 52 km, dénivelé positif : 1090 mètres. Passage du Col du Télégraphe (1566 m).
Jour 8 : De Valloire à Monêtier-les-Bains, 40km, dénivelé positif : 1280 mètres. Passage du Col du Galibier (2677 m) et du Col du Lautaret (2058 m).
Jour 9 : De Monêtier-les-Bains à Guillestre, 65km, dénivelé positif : 1450 mètres. Passage du Col d’Izoard Variante : De Monêtier-les-Bains à Risoul, 72km, dénivelé positif : 2400 mètres. Passage du Col d’Izoard (2360 m) + montée jusqu’à la station de Risoul. Il faudra ensuite redescendre à Guillestre le lendemain.
Jour 10 : De Guillestre au Sauze, 52km, dénivelé positif : 1490 mètres.
Jour 11 : Du Sauze à Valberg, 80km, dénivelé positif : 2500 mètres. Passage du Col de la Cayolle (2326 m) et du Col de Valberg (1669 m).
Jour 12 : De Valberg à La Colmiane, 42km, dénivelé positif : 1160 mètres. Passage du Col de la Couillole (1678 m).
Jour 13 : De La Colmiane à Nice, 80km, dénivelé positif : 1000 mètres. Passage du Col Saint Martin (1500 m).
Il est possible de rajouter un 14ème jour en passant par le superbe col de Turini et en faisant étape à Sospel avant de repartir pour Nice en passant par Menton.
Equipement pour voyager en itinérance sur la Route des Grandes Alpes
L’assistance électrique des vélos ne permet pas de monter les cols comme sur un scooter car il faut tout de même pédaler et, en fonction du niveau d’assistance souhaité, la montée peut être plus ou moins difficile. Il faut vraiment bien gérer sa batterie pour ne pas tomber en panne car, lorsque l’assistance ne fonctionne plus, la montée est beaucoup plus difficile car les vélos sont plus lourds qu’un vélo classique !
Comme à chaque voyage en montagne, il faut bien s’équiper été comme hiver pour voyager en toute sécurité. La météo est changeante et, en été, les orages ne sont pas rares. Il vous faut donc un équipement adapté.
Liste du matériel pour voyager en itinérance :
Porter un casque adapté à la pratique du vélo.
Deux sacoches étanches à mettre à l’arrière du vélo.
Un pantalon convertible.
Un short.
4 T-shirts techniques à manches courtes.
1 T-shirt Merinos à manches longues.
2 cyclistes.
Un pantalon de pluie.
Chaussettes/sous-vêtements.
Une paire de chaussures fermées
Une polaire.
Un coupe vent imperméable.
Un tour du cou.
Des gants.
Un maillot de bain.
Lunettes de soleil.
Crème solaire.
Deux grandes gourdes.
Votre trousse d’hygiène (brosse à dent…).
Un anti-vol si vous voulez vous arrêter pour faire des randonnées sur la Route?
Une bâche de 2m pour s’abriter et protéger le vélo rapidement en cas de grêle ou de grosse pluie.
De quoi réparer le vélo (pompe, chambre à air, bombe anti-crevaison, graisse pour la chaîne, outil multifonction, plaquettes de freins).
Le guide papier « La Route des Grandes Alpes à vélo et vélo électrique« par la GTA Move Your Alps.
Pensez à bien répartir le poids dans les sacoches pour ne pas vous déséquilibrer dans les virages. Les affaires les plus utiles doivent être rangées au dessus afin de pouvoir les attraper plus facilement.
Notre bilan de la Route des Grandes Alpes
Grâce aux différents aménagements pour les VAE le long de la Route des Grandes Alpes, le voyage en itinérance est grandement facilité. On peut maintenant recharger les batteries tout le long du parcours sans difficulté.
Les paysages des Alpes sont magnifiques et cette route de 720km permet de découvrir toute la diversité de la montagne d’une vallée à l’autre.
Claudia et Clément ont ainsi traversé de grandes forêts et des paysages désertiques. Ils ont profité de magnifiques vues sur des glaciers et ont pu se baigner dans des lacs d’altitude…
Et vous, est-ce qu’un tel voyage vous donne envie ?
Il y a quelques jours Maider du blog MadebyMaider racontait ses aventures sur l’île de Madère…
Un peu d’exploration urbaine mais surtout beaucoup d’activités outdoor : trail, randonnée, canyoning, escalade… Toutes les conditions étaient remplies pour tester les nouvelles chaussures Merrell MQM Flex et partager son avis !
Caractéristiques :
– Tige mesh et TPU
– Membrane GORE-TEX® imperméable
– Doublure mesh respirante
– Amorti Merrell air cushion sous le talon pour absorber les chocs
– Semelle intermédiaire EVA bi-directionnelle flexible avec technologie FLEXconnect™
– Rembourrage TrailProtect™
– Semelle extérieure avec M Select™ GRIP
Première prise en main
Ma première impression aux pieds : la légèreté et la souplesse.
Petite surprise sur la pointure, elles taillent grand. Prenez jusqu’à une taille en dessous de votre pointure habituelle pour les chaussures de randonnée.
Design
Le modèle est fin, sobre et féminin.
La semelle est épaisse et assure d’ailleurs un super amorti grâce au Merrell air cushion sous le talon qui absorbe les chocs
Coup de coeur pour le modèle « Merrell fruit punch » qui porte bien son nom ! Merci Merrell d’avoir fait un modèle féminin et coloré sans tomber dans le rose et le girly 😉
L’atout principal : la légèreté et l’adhérence
A l’utilisation
Destinées surtout à de la petite randonnée ou du fast-hiking, j’ai eu l’occasion de les tester dans pleins d’activités outdoor : randonnée, trail, descente en rappel…
Le grip est excellent et offre une très bonne adhérence même sur les terrains glissants. C’est pour moi son principal atout.
Autres points positifs :
– La semelle est très flexible et de ce fait la chaussure s’adapte parfaitement aux mouvements du pied. En revanche, cela pourrait poser problème pour celles qui ont des chevilles fragiles.
– Chaussure respirante et imperméable grâce au Gore-Tex. Les pieds restent au sec après plusieurs randonnées et passages pluvieux. Bonus : peu d’odeurs et séchage rapide.
Très polyvalentes et résistantes, les chaussures Merrell MQM seront idéales en voyage ou pour des randonnées en petites et moyennes montagnes.
A embarquer dans sa valise en mi-saison comme en plein été (en plus elles prennent peu de place).
*Création de contenu réalisé en partenariat avec Merrell
Fin février, Maider du blog MadebyMaiderest partie avec la marque Merrell pour explorer l’île de Madère.
En tant que photographe aventurière, elle a été invitée pour tester les chaussures MQM flex autour de différentes activités outdoor. L’idée était aussi de partager un road trip entre filles pour montrer qu’il est facile de créer son aventure et transformer son environnement en terrain de jeu !
Au programme : randonnée, canyoning, descente en rappel, balades entre montagnes et océan, bivouac… mais aussi des découvertes culinaires, de l’artisanat local et de jolies rencontres.
De quoi faire le plein de souvenirs et d’adrénaline mais aussi donner des idées pour un futur voyage outdoor à Madère !
En arrivant à destination, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je connaissais son surnom d’île aux fleurs, sa légende vivante Cristiano Ronaldo ou encore le MIUT (Madeira Island Ultra-Trail). Cela fait peu !
En 5 jours, j’ai découvert des falaises qui tombent à pic, une végétation luxuriante, des piscines naturelles et volcaniques, des crêtes acérées… bref une île étonnante et des paysages vertigineux à couper le souffle !
Tant de richesse et de beauté pour une si petite île : 55 kilomètres de long pour 24 kilomètres de large.
La majorité de l’île de Madère est couverte de montagnes escarpées, aux pentes raides et aux vallées profondes. Mieux vaut ne pas avoir le vertige et aimer marcher !
Petit paradis pour le randonneur, l’île se découvre aussi en longeant les « levadas », ces fameux canaux d’irrigation qui amènent l’eau jusqu’aux cultures en terrasses. Entre ces vallées et contreforts montagneux, on profite aussi d’une forêt primaire magnifique avec ses plantes et animaux endémiques. Il n’y a pas de meilleur voyage pour celui qui souhaite se mettre au vert !
Petite île volcanique à la nature exubérante, Madère offre des paysages grandioses avec en prime une ambiance rurale d’outremer qui fait du bien et donne le sourire.
Mes coups de coeur outdoor à Madère
– Le trail et la descente en rappel autour de Pico do Arieiro
– La sortie canyoning dans le Parc forestier de Ribeiro Frio
– La vue sur les montagnes et les cascades depuis la petite chapelle de São Vicente (photo ci-dessous)
– La randonnée le long de la pointe de São Lourenço
« Un road trip entre amies avec l’île de Madère en terrain de jeu » je n’ai pas hésité une seconde lorsque Merrell m’a proposé ce projet !
Au-delà du super programme et de la découverte d’une destination, j’ai aussi accroché avec le message que souhaite véhiculer Merrell : Create Your Trail. Il appartient à chacun de créer son propre chemin, à son rythme et en suivant ses envies. Une manière de rendre l’outdoor accessible à tous, sans contraintes et sans histoire de performance. L’idée essentielle : se faire plaisir et profiter de son environnement !
Accompagnée de Sanna, Lina et Lonneke, ce voyage nous a emmené sur les plus beaux spots outdoor de Madère en montagne, au bord de l’océan et en ville. Nous avons créé notre chemin au gré des envies, des rencontres et des paysages. Courir le long des falaises, manger des fruits au marché couvert Dos Lavradores, sauter dans les rivières gelées, randonner au lever du soleil, apprendre à faire des paniers en osier…
Toutes nos aventures sont à retrouver dans les 4 épisodes ci-dessous :
Le Népal, j’en rêvais depuis longtemps… j’ai réalisé un rêve.
Lorsque j’ai commencé les treks et à publier mes aventures sur mon blog outdoor 1001-pas, je savais un jour que j’irai au Népal. C’est un peu le passage obligé. En tant que randonneur et amateur de belles images, on est attiré par ce pays comme un aimant. C’est un rite rêvé et idéalisé, non sans raisons…
Le projet personnel a été momentanément ajourné après le tremblement de terre en 2015 qui coûta la vie à de nombreux népalais. Mais il n’a pas été abandonné. Il était suspendu dans le temps sans que je sache vraiment quand je comptais le réaliser. Finalement, je n’ai pas attendu longtemps. C’est en début 2016, alors que j’étais en séjour chez ma famille que je reçois le mail de ma compagne Magda (que vous pouvez retrouver sur son instagram m.the.travelist) avec des offres exceptionnelles pour le Népal de la part de la compagnie Turkish Airlines. Heureux coup du sort. Un vol AR pour 300e depuis Berlin pour le Népal. Une offre immanquable. Je n’ai pas vraiment réfléchi, je souriais déjà. Alea jacta est. 🙂
J’ai immédiatement sorti ma CB et réserver 45j sur place de fin octobre à mi-novembre. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je ne souhaitais pas parcourir des articles de confrères blogueurs pour me faire une idée à l’avance (oui je suis comme cela :). Je voulais simplement découvrir, comme à mon habitude, l’atmosphère une fois sur place.
Serait-ce difficile ? Quel matériel prendre ? Et la préparation physique ? furent des questions accessoires. Mais questions que l’on m’a posé et j’y ai répondu dans un article : vos questions concernant un trek au Népal. Certains aiment se préparer, tout planifier à l’avance, moi je déteste cela. Je fais toujours mon sac à le dernière minute, parfois à peine quelques heures avant mon train/bus/taxi pour l’aéroport.
J’ai appris que des collègues, Pauline et Benoit, du blog Worldelse seraient également début novembre sur place. Ils comptaient faire un petit trek, ouvert récemment, celui de Khopra. Ils étaient déjà venu quelques années plus tôt faire le tour de l’Annapurna. Or le Khopra trek est justement dans le parc de l’Annapurna et vu que je comptais également faire le circuit de l’Annapurna, cela tombait bien. Une petite mise en jambe. Ils m’ont proposé de les accompagner. Je suis de nature plutôt solitaire, surtout en trek, j’aime contempler et aller à mon rythme. Mais on avait un bon ressenti online (on ne s’était rencontré que brièvement à une soirée de blogueurs) et j’appréciais (j’apprécie toujours d’ailleurs) la qualité de leur travail et leur personnalité. De fait, j’ai mis mes habitudes de côté. Et puis je savais que j’aurai tout le temps nécessaire pour réaliser d’autres treks solo par la suite.
Est-ce que j’ai réalisé d’autres treks ? Oui. Après les quelques jours sur le Khopra trek, j’ai réalisé la promesse que je m’étais faite en faisant le tour de l’Annapurna en solo en 8j. Revenu, je comptais rapidement enchaîné sur un ou deux treks autour de l’Everest. Malheureusement, une nouvelle personnelle, la perte de mon grand-père, me fit reconsidérer ce projet. Je pris le temps de me poser et de souffler à Pokhara. Après quasiment deux semaines durant lesquelles j’ai pu faire une partie de mon deuil personnel, je me suis lancé. J’aurai aimé rapporté le souvenir à mon grand-père de ce trek d’exception qu’est le trek du camp de base de l’Everest mais je sais qu’il me regardait de là-haut.
Je ne ferai par le récit de ces treks (le Khopra Trek, le tour de l’Annapurna ainsi que le camp de base de l’Everest) ici.
En dehors de la capitale Irlandaise, Dublin, et de sa myriades de ruelles et des pubs centenaires qui remontent au XIIème siècle pour les plus vieux d’entre eux, il y a au sud de la ville le parc national des montagnes de Wicklow qui offre la possibilité de belles sorties pour aller brûler un peu de ces calories accumulées à coup de Guinness assis aux comptoirs des meilleurs pubs de la ville.
Les montagnes de Wicklow
Les montagnes de Wicklow se trouvent dans le conté du même nom et constituent la plus vaste région de plateaux d’Irlande. Bien que le climat de l’Irlande soit doux tempéré, assez pluvieux, un peu comme ceux en Ecosse, grâce au Guld Streem, avec des sommets avoisinant quasiment les 1000m, la neige peut se maintenir pendant 1 mois sur les plus sommets du massif. Le parc qui protège ce joyau irlandais est assez récent, il date des années 90 et est constamment agrandi afin de préserver de l’attrait croissant et du tourisme grandissant des dublinois et régions alentous cet écosystème unique en Irlande.
La randonnée du grand pain de sucre : Le great sugar loaf
Cette petite montagne qui a l’aspect d’un volcan dont on aura pu imaginé les coulées de lave il y a fort longtemps est nommée ainsi car le quartz clair qui la recouvre lui donne un air de pain de sucre. On la nomme « great » car il ne fois absolument pas la confondre avec sa petite sœur, qui a la même forme et les mêmes caractréristiques et que l’on nomme : la Little Sugar Loaf:)
Dénivelé positif : 500m
Situation : à l’est du parc de Wiclow, prendre la E01 pour la trouver
La balade du phare de Wicklow : Wicklow Head lightouse
Ce n’est certes pas le plus beau phare d’Irlande avec sa couleur grise, plutôt terne et austère, mais cette courte balade jusqu’aux portes de l’océan offrira déjà quelques bonnes raisons de sortir son appareil et, au pire, on peut toujours lui ajouter de la couleur sur photoshop.
Durée : 1h max
La plus difficile, la randonnée de la montagne Lugnaquilla
Elle se lit Log na Coille en gaélique (sans « u », s’il vous plaît, restons courtois!).. Treizième sommet d’Irlande avec ses 925m, le plus haut du conté, monter jusqu’au plateau final est l’une des randonnées les plus difficiles des Wiclows. La récompense depuis le plateau summital est une belle vue sur le massif tout entier et, par temps très clair et dégagé, on aperçoit également la mer.
Durée : 8h aller, 6h retour (en théorie)
Accès direct : via le Glen of Imaal
Le plus long, un tour en vélo sur la old military road
S’enfonçant au cœur même du parc, c’est une route militaire datant du XIXème siècle qui a été initialement construite par les anglais pour pouvoir facilement traquer les rebelles irlandais qui se cachaient dans les contreforts du massif de Wicklow. Sur votre route vous attendent une vue sur les lacs glaciaires (dur à s’imaginer des glaciers en Irlande et pourtant, avec toute cette pluie, quelques degrés de moins et vous avez un tas de neige qui tombe et qui ne fond pas sur le massif, un peu comme les terres intérieures d’Islande) de Kippure Mountain : le Lower Lough Bray ainsi que le le Upper Lough Bray. Vous traverserez le village de Laragh avec ses maisons colorées ainsi que la verdoyante vallée de Glenmacnass. Pour clore le tout, il y a le mystique site monastique de Glendalough, coin perdu avec ses églises en ruine, son cimetière, tous droits sortis d’un conte fantastique !
Durée : plusieurs jours
La plus haute cascade d’Irlande : Powerscourt Waterfall
Avec 121 d’altitude, c’est la plus haute cascade d’Irlande. Elle se trouve dans la dans la propriété de Powerscourt où se trouve également un magnifique manoir paladien, dans la localité de Enniskerry. C’est une partie du fleuve de Dargle en provenance des montagnes de Wicklow qui s’t déverse
Fuir la grisaille de l’automne pour partir faire un raid entre copines dans les îles ? Découvrir la Martinique en voyageant au fil de défis sportifs ? Gravir la montagne Pelée, faire du VTT dans la jungle, pagayer en canoë sur la mer des Caraïbes ?
Plutôt sympa comme programme, non ! Contre vents et marées, voici le compte rendu de mon expérience sur le Raid des Alizés.
Du 14 au 19 novembre 2017, Anne, Christelle, et moi avons eu la chance de participer à la troisième édition du Raid des Alizés.
Venues des quatre coins de la France, chaque équipe est formée de 3 femmes et défend une cause caritative ou sociétale. Avec notre team « Dubndiducrew » formée par Anne, nous avons décidé de soutenir l’Association Solidarité Femme tout au long de la compétition.
Plus qu’une compétition, le Raid des Alizés est une belle aventure sportive 100% féminine et solidaire !
Le programme des épreuves du Raid des Alizés :
Jour 1: Journée d’Acclimatation Jour 2 : Run&Bike 17km + Canoë-kayak 6,6km – Grande Anse Jour 3 : Trail 17km – Montagne Pelée Jour 4 : Course d’orientation en VTT 22,5km – Pointe Marin
Quoi mettre dans son sac pour le Raid des Alizés ? (quelques petits conseils perso en plus de la liste de matériel fournie par le Raid des Alizés)
– les chaussures de sport : je n’ai utilisé qu’une seule paire de trail durant tout le raid. Le modèle Akyra chez LA SPORTIVA qui est léger avec un super maintien de la cheville et une grosse accroche.
J’ai souvent couru avec les chaussures encore moites de la veille mais, après 5 minutes de course, vos chaussures finissent mouillées dans tous les cas !
– Fil pour étendre et faire sécher son linge entre les épreuves
– une paire de gants antidérapant et antichoc type pour protéger vos mains en cas de chute, pour le VTT ou le canoë-kayak
– des grands sacs poubelle pour au choix : mettre ses affaires sales, protéger son sac de la pluie, faire un tapis de sol à l’entrée de sa tente…
– des shorts ou des capris auxquels vous ne tenez pas trop ! Chutes, frottements, boue, humidité ambiante… pas le meilleur mix pour garder ses vêtements intacts.
– un cuissard de VTT pour les épreuves de vélo
– les ravitaillements sont assez réguliers (eau – fruits et fruits secs) mais si besoin embarquez quelques barres de céréales salées par exemple pour varier
– une bonne paire de tongs pour les après-courses et la vie en bivouac : j’ai utilisé des sandales Teva super agréables
– Savon BIO (demandé par l’organisation) – un super 2 en 1 à essayer le « Shampoing douche sans sulfate » de la marque EQ et pleins d’autres soins sportifs pour bien récupérer (une marque bio et française!)
– des vêtements longs et légers pour les soirées et un bon anti-moustique
– une caméra sportive GoPro pour immortaliser vos épreuves sans vous arrêter !
Jour 1 du Raid des Alizés : Journée d’Acclimatation
« Réveil en musique, réveil tonique » il est 5h du matin et Steve se charge de notre réveil qu’on le veuille ou pas ! Grand sourire et énergie à bloc, difficile de lui en vouloir même sans être du matin.
Pas de grasse matinée sur le Raid des Alizés, on commence les épreuves tôt pour se préserver un peu du soleil. A 7h, camelbak sur le dos et dossards épinglés, nous partons en bus direction Le François.
Histoire de nous mettre dans le bain, les organisateurs nous ont concocté un programme spécial pour cette journée d’acclimatation : canoë-kayak, course dans la mangrove et parcours nautique. Parfait pour découvrir le terrain et tester notre esprit d’équipe.
Sans trop savoir ce qui nous attend, nous embarquons pour 4km de canoë-kayak aka l’épreuve que nous redoutons le plus… et aimons le moins ! Surprise à l’arrivée, nous accostons dans un camp militaire où tout un parcours d’obstacles nous attend : filets à grimper dans la mangrove et chemins à se frayer enfoncées jusqu’à la taille puis course d’obstacles nautiques avec des sauts, des murs à monter ou des tonneaux à traverser sans tomber !
19h il est temps de rentrer… en canoë, sinon la journée aurait été trop simple !
Entre courses, obstacles et canoë, cette journée ambiance parcours du combattant aura été bien complète. Beaucoup d’eau, tout autant de boue et un soleil de plomb… on réalise que les conditions de course ne seront pas toujours faciles à gérer et qu’il faudra plus que tout s’entraider.
Jour 2 du Raid des Alizés : Run&Bike + Canoë-kayak – Grande Anse
Toujours en musique, tout le monde se prépare pour le premier jour d’épreuve avec au programme : trail, vélo et canoë dans un décor mélangeant jungle, montagne et plage. Un beau baptême du feu !
Le parcours prévoit une grande boucle autour de la commune des Anses-d’Arlet : plage du diamant, anse cafard, petite anse et même le Morne Larcher.
Une course parfaite pour découvrir les beaux paysages de la côte sud caraïbe de la Martinique !
Départ depuis la plage de la Grande Anse, nous enchainons rapidement par de grosses montées pour finalement récupérer nos vélos. Des vélos que nous allons pousser plus que pédaler tant les pentes sont abruptes et le terrain chaotique. Du VTT avec plus de 20 % de pente nous n’étions pas préparées !
Deuxième ravitaillement, nous déposons les VTT et prenons quelques forces avec en prime une poche de glace sur la tête et les épaules.
Les idées fraîches, nous attaquons la grosse partie Trail pour grimper le Morne Larcher, un ancien volcan culminant à 478m. L’ascension est courte mais rude avec des blocs de pierres glissants et une forêt luxuriante assez étouffante. Au sommet, la récompense est au rendez-vous avec un superbe point de vue sur la baie du Diamant.
On respire un bon coup avant d’entamer la descente tout aussi compliquée. En bas du Morne Larcher, c’est le dernier tronçon de course avant de récupérer notre meilleur ami… le canoë !
C’est parti pour 6,6km (en théorie) qui se transformeront plutôt en 8km en pleine mer. Passée la première pointe, le vent se lève et le courant devient de plus en plus fort. Il est difficile de garder le cap tout comme son calme… Entre crises de nerfs et de rires, on avance petit à petit en se défoulant dans les coups de pagaie ! 45 minutes plus tard, on aperçoit enfin les fanions du Raid des Alizés, l’arrivée est toute proche.
A peine le temps d’accoster, nous partons dans un sprint final sur la plage de la Grande Anse.
Après 24km de course, la boucle est bouclée et ce triathlon local nous en a mis plein les jambes et les yeux !
Jour 3 du Raid des Alizés : Trail – Montagne Pelée
A l’annonce de cette nouvelle étape, notre Team est déjà impatiente d’y être ! Nous espérions vraiment traverser la Montagne Pelée durant nos épreuves.
Départ à 8h depuis Le Prêcheur, le soleil tape déjà très fort et la Montagne Pelée est visible comme jamais ! La première partie de l’ascension est dure mais plutôt agréable avec ses zones ombragées. C’est plutôt sur la seconde partie que nous allons déchanter. Le ventre est douloureux pour moi et nous grimpons en plein soleil. 35 degrés au compteur, je me couvre la tête car je commence vraiment à souffrir de la chaleur.
Sur la montée, nous en profitons tout de même pour admirer le paysage et faire quelques photos. La vue est dingue ! Tout en-haut, on longe la caldeira qui descend à pic et on entame la descente. Nous sommes de nouveau à l’ombre, cela fait du bien. Le ravitaillement vient à point car nous sommes à court d’eau. On s’asperge et l’on repart de plus belle pour le dernier tronçon qui sera difficile pour moi. Le corps est fatigué mais j’ai surtout la tête qui tourne jusqu’à en avoir la nausée. C’est la première fois que cela m’arrive… en fait je fais une insolation. Je continue à trottiner tant bien que mal mais avec le recul j’aurais dû prendre le temps de m’arrêter et faire retomber la température… Du coup, pensez bien à vous hydrater et surtout vous protéger le crâne.
A l’arrivée, des enfants nous accueillent grand sourire en tapant nos mains. On oublie les jambes lourdes et la tête qui cogne !
Amoureuse des montagnes, ce fut sans aucun doute la plus belle épreuve tant pour les paysages que pour les efforts que cela nous a demandé !
Jour 4 : Course d’orientation en VTT – Pointe Marin
Pour le dernier jour de course, c’est une nouveauté du Raid des Alizés qui nous attend : une course d’orientation en VTT. Plus de 20 balises sont réparties autour de la Pointe Marin, à nous de les retrouver aidées d’une carte.
Départ à 8h depuis la Pointe Marin, tout le monde s’active pour trouver son trio de VTT et vite se placer sur la ligne de départ. Faux-départ pour nous : le pneu arrière du vélo de Anne est déjà crevé… un signe annonciateur pour la suite du circuit.
Un bénévole règle vite le problème et nous voilà parties pour 22,5km de VTT. Encore une fois le terrain est compliqué pour rouler. Boue, épines et trous, il est facile de s’enliser ET de crever. Gros couac sur cette épreuve, beaucoup vont en faire les frais durant la course et l’orga s’est vite retrouvée à cours de roue ou de chambre à air. De notre côté pas de crevaison mais le dérailleur va casser en milieu de course sur le vélo d’Anne. Heureusement un bénévole nous bricole un nouveau vélo grâce aux roues qui sont toujours intactes !
La deuxième partie du parcours sera beaucoup plus agréable : on prend le sentier du littoral et l’on roule en longeant l’océan. Les derniers kilomètres se font dans la bonne humeur et on termine par un sprint sur la plage de Pointe Marin !
Toutes les Alizés fêtent la fin de l’épreuve avec musique, noix de coco fraîche et un bain bien mérité !
Après cette course de (dés)orientation, place au réconfort direction la résidence de Pierre et Vacances St Luce. On retrouve douche chaude, climatisation et lit douillet avec en prime un supberbe coucher de soleil !
Ce soir on clôture le Raid des Alizés avec une soirée de Gala. Tenue de soirée blanche exigée pour fêter ensemble la fin de notre raid féminin. Ce sera aussi l’occasion de découvrir un mini-film récapitulatif de notre aventure et de féliciter l’équipe gagnante de l’édition 2017 : Les Sapeuses. Une équipe de trois pompiers qui couraient pour supporter l’Œuvre des Pupilles Sapeurs-Pompiers.
Le Raid des Alizés : prix – financement de l’équipe- préparation physique
Trois questions qui reviennent souvent auxquelles je vais répondre ou du moins donner quelques pistes. Niveau prix : il faut compter près de 9000 euros par équipe au départ de Paris-Orly. La participation au Raid Alizés n’est pas donné mais tous les frais sont inclus pour les 6 jours du raid (transport, logement, épreuves, restauration…) Comment financer le projet Raid Alizés : la plupart des équipes se font financer par des entreprises et collectivités locales alors la première étape est de créer un dossier de sponsoring pour démarcher autour de vous. Certaines équipes vont aussi financer le projet par des actions locales (vente d’objets, organisation d’événements…) ou en faisant une cagnotte de financement participatif, etc…
Plus d’infos sur le site du Raid des Alizés : financer le projet Association : chaque équipe soutient l’association de son choix et le classement déterminera la dotation faite à l’association défendue. Préparation physique pour le Raid Alizés : toutes les épreuves sont réalisables quel que soit le niveau mais, comme toute course, il vaut mieux s’y préparer : courses, randonnées, sorties kayak et VTT… Les courses ayant lieu en novembre, profitez de l’été pour vous entraîner sous la chaleur. Plus que les kilomètres, c’est le climat que j’ai trouvé difficile à gérer par moments entre l’humidité ambiante et les fortes températures.
La préparation est importante tout comme l’esprit d’équipe fera votre force durant les courses.
Plus d’infos sur le site du Raid des Alizés : préparation physique
Le Bilan du Raid des Alizés :
Nous terminons 47ème du classement et ravies de notre expérience Raid des Alizés 2017.
Si certaines équipes jouent la gagne, notre objectif était surtout de s’amuser ensemble ! Découvrir une nouvelle destination, faire du sport dans un cadre et des conditions différentes, vivre une expérience originale entre amies, courir pour une association, faire de belles rencontres… tant de raisons de faire le Raid des Alizés !
J’ai également adoré les circuits concoctés par l’organisation et le cadre nature très sauvage tout au long des épreuves ! Des épreuves réalisables par toutes avec de l’entraînement. Le vrai challenge étant pour moi la capacité d’adaptation voire la résistance à la chaleur et l’humidité constantes.
« Une aventure nature, sportive et solidaire » le Raid des Alizés a rempli toutes ses promesses !
Le gros plus du Raid des Alizés : l’ambiance et l’engouement pour cette course en Martinique !
Gros travail en amont, tout est bien orchestré par l’organisation mais, le capital sympathie/motivation des bénévoles et spectateurs apporte vraiment un gros plus.
Petit bémol : les nuits en tente parfois un peu compliquées car notre premier bivouac était sur un terrain totalement détrempé. D’autant plus dommage que le premier spot était vraiment sympa, tout entouré de champs de bananes.
Un grand merci à l’organisation de nous avoir invitées à participer au Raid des Alizés 2017 !
Si vous avez envie de voyager, vous dépasser et vous créer de beaux souvenirs avec une bande d’amies, il y a de fortes chances que le Raid des Alizés vous plaise !
Découvrez les prochaines éditions et toutes les infos pour vous inscrire sur le site http://www.raiddesalizes.com/fr
On prolonge le séjour en Martinique
Même si le raid nous fait voyager à travers les courses, la Martinique méritait bien que l’on poursuive notre séjour.
Basées au Pierre et Vacances St Luce, nous avons profité de la piscine et des plages alentours pour un jour de repos bien mérité !
Le lendemain, nous partons faire une croisière en catamaran sur le « Bwa Drésé » au départ du Robert. Un bon moyen de découvrir la Martinique autrement avec ses fonds blancs et ses îlets : l’îlet Madame, l’îlet Chancel et ses iguanes, la baignoire Josephine et ses étoiles de mer… Une sortie un peu trop touristique pour moi mais sympa à faire si vous voyagez avec un bon groupe d’amis.
Pour notre dernier jour, nous restons tranquilles dans le sud-ouest de la Martinique, dans la commune des Anses d’Arles. Baignades, snorkeling et émergence de bébés tortues, un super moment sur ces deux petites plages coupées du monde : Anse Dufour et Anse Noire.
Plages paradisiaques, gastronomie et ti’ punch, du vert et des sourires à perte de vue, si vous pouvez rester quelques jours de plus en Martinique, n’hésitez pas !