8 comptes Instagram Outdoor à suivre en France

8 comptes Instagram Outdoor à suivre en France

Envie de grands espaces et de shots d’évasion? Besoin d’inspiration, voire de motivation ?
Voici 8 photographes outdoor français que l’on vous conseille de suivre sur Instagram. Des photographes de talent avec de belles histoires à raconter, des défis sportifs et des aventures excitantes à suivre ! De quoi en prendre pleins les yeux et nous donner envie à notre tour de filer en montagnes, surfer ou partir en road trip.

Sebastien Zanella @sebzanella
Ambiance iodée, couleurs pastels et photos avec grains de sable, Sébastien nous embarque dans son univers dès la première vague. C’est le compte apaisant, à la cool qui donne envie de partir en surf trip entre potes à la recherche de tubes parfait.

Remember we used to dance . #nicaragua / @flyingblue #flyingview

Une photo publiée par Sebastien Zanella (@sebzanella) le


Maider Oyarzabal @madebymaider
Maider est une amoureuse des grands espaces et adore photographier le lien unissant Homme et Nature. Vous la trouverez souvent entre océan et montagnes avec un appareil à la main ! Véritable photographe aventurière, Maider a voyagé un peu partout dans le monde et adore tout autant le Pays basque dont elle est originaire.

 

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Une publication partagée par Maïder Oyarzabal (@madebymaider) le

Jon Sanchez
Entre photos d’océan et de montagnes assez minimalistes, Jon nous balade dans les beaux paysages du Pays Basque et des Pyrénées. Une bonne dose d’évasion au quotidien.

Locals in #Biarritz

Une photo publiée par Jon Sanchez | @frenchfolks (@platoux) le

    
Romain Corraze @romainworldtour

Kitesurf, mountain bike, snowboard, skate, stand up paddle… Romain ne s’arrête jamais, c’est un accro de sensations fortes. Prenez votre shot d’adrénaline à chacune de ses photos!

     
Céline Ducrettet

Avec les Alpes comme terrain de jeu favori, Céline partage ses aventures dans les montagnes avec beaucoup de poésie. Jeux de textures, et couleurs pastels, un bel univers à découvrir.

Yesterday’s sunset 😍 !

Une photo publiée par Céline Ducrettet (@pixceline) le

    
Pierre Vignaux @pvignaux

Sous la neige, la brume ou dans les nuages, Pierre va vous donner envie de partir explorer les Pyrénées et plus précisément la région de l’Ariège où il est basé. Un compte parfait pour les passionnés de montagne et ceux qui cherchent de nouvelles idées rando dans les Pyrénées.

Still winter conditions in the mountains, who’s talking about Spring? 😉❄️ #outdoorpassion   Une photo publiée par Pierre Vignaux (@pvignaux) le

    
Sébastien Montaz @sebmontazstudio

Sebastien raconte ses défis comme personne et nous fait vivre ses aventures avec toujours beaucoup de générosité. On a l’impression d’y être ! Il accompagne souvent Kilian Jornet dans ses courses folles alors autant dire que l’on ne s’ennuie jamais en le suivant.

Bonjour. How would you caption this picture? Quelle légende pour cette photo? #timetoplay Une photo publiée par S E B M O N T A Z (@sebmontazstudio) le

   
Team Aventuriers @teamaventuriers
 

Le compte à suivre pour suivre toutes les actus des membres de la Team Aventuriers que vous pouvez aussi retrouver sur leurs comptes personnels :  Piotr, Nicolas et Maider.

A propos de TeamAventuriers

Collectif de bloggueurs outdoor passionnés d'aventures et de grands espaces.

Les projets des membres de la TeamAventuriers en mai

Les projets des membres de la TeamAventuriers en mai

La TeamAventuriers c’est Nicolas, François, Greg, David, Piotr et Maider (la petite nouvelle au sein du collectif outdoor). Nous quoi ! On a des projets labellisés TeamAventuriers où l’on voyage ensemble mais on a également nos projets personnels. Entre nos reportages labellisés TeamAventuriers, on travaille, on s’entraîne, on se prépare, on voyage.

Au travers de cet article, on souhaite répondre à la question que certains d’entre vous se posent, mais que font les membres de la TeamAventuriers en mai ? Peut-être que nos projets vous donneront des idées pour vos prochaines aventures ! Italie, France, Maroc, Norvège au menu…

La TeamAventuriers en mai

blogueur aventurier Nicolas MauclertNicolas :
En dehors faire joujou avec son drone et de rêver de pays nordiques, Nicolas s’est mis sérieusement au trail depuis son voyage trail en Auverge avec Greg. Devenu influenceur pour la marque Northface, son rôle est de promouvoir la nouvelle gamme moutain athletics et faire connaître les entraînements chez NeverStopParis (le mercredi et les week-ends). Cette année, il s’est lancé son premier défi trail : courir le Cortina Trail. La Cortina Trail, c’est 47km et 2650m de D+. Il s’entraîne dur à cette fin : sorties longues, fractionnés, travail en côte et préparation physique.

Gregory Rohart TeamAventuriersGregory :
Suivre Greg est difficile. Même pour nous. A peine arrivé, déjà reparti marcher ailleurs. On le soupçonne de se droguer aux treks. C’est d’ailleurs pour cette raison que vous le verrez toujours souriant sur les photos ! Le voilà rentré de nombres voyages intensifs dont, dernièrement, un trek au parc Kruger effectué sous des températures caniculaires (plus de 30°C). Son emploi du temps est, pour le moment, plus calme. Il sera en Ardèche entre le 9 et le 12 mai pour un reportage avec David.

francois-quiquet-mdaFrançois :
Amoureux des défis, il part prochainement faire un trekking d’altitude dans le haut Atlas avec un objectif de faire l’ascension du Toubkal (4 167 m), le plus au sommet de l’Afrique du Nord au Maroc.

blogueur-aventurier-David-GenestalDavid :

Notre David, passionné ardent de randonnées dans notre belle France, effectue des missions pour la FFRandonnée. Au menu de ses escapades et selon le bon vouloir de la météo, il y a le Pays Basque du 2 au 4 mai, l’Ardèche où il retrouvera Greg du 9 au 12 ainsi que le Gers du 16 au 20 mai.

blogueur aventurier Piotr kroczakPiotr :

Après son stage trail UCPA en Savoie, il espère pouvoir effectuer un trek en solo en Ecosse : la West Highland Way, malgré ses soucis au genou, puis il partira aux Lofoten, en Norvège, à la fin du mois de mai.

maiderMaider :

Elle revient d’un voyage dans le Comté de Mayo en Irlande avec un programme rando et vélo. De retour au Pays Basque, elle continue les sessions escalade et randonnée. En mai, elle part pour un road trip en tuk-tuk à la découverte de l’Italie de Milan à Amalfi.

 

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Bien choisir ses bâtons pour ses activités outdoor hivernales

Bien choisir ses bâtons pour ses activités outdoor hivernales

Autant l’été, les bâtons de randonnée ou de trail sont facultatifs (bien que très utiles), autant l’hiver il sont indispensables à la pratique de la raquette et des différentes formes de ski. Mais attention à ne pas choisir n’importe quel bâton sous peine de déboires. Imaginez-vous en ski de randonnée avec un bâton cassé ? Pas facile de poursuivre l’ascension qu’on avait programmé. Pour éviter ce type de complications, on vous explique comment bien choisir vos bâtons pour vos activités outdoor hivernales ; et la Boutique du Bâton, spécialisée dans la vente de bâtons et d’équipements pour sports outdoor, vous conseille sur quelques références garanties sans tracas.

Bâton en aluminium ou en carbone ?

On trouve deux grandes familles de matériaux : les bâtons en aluminium et les bâtons en composite (fibre de verre, carbone ou alliage des deux). Les premiers ont la réputation d’être solides, légers et abordables. Les seconds sont plus légers, plus fins, bien équilibrés, tout aussi costauds lorsque le carbone est associé à la fibre de verre mais sont aussi plus chers.

Le nombre de brins va différer selon l’activité. reportez-vous aux chapitres par activité pour plus de détails sur cette question.

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Autres critères de choix

La poignée

Le choix d’une poignée est une question de confort. La forme est-elle bien adaptée à votre main ? On distingue trois grands types de matière :

  • Caoutchouc : souple et résistant dans le temps avec une bonne sensation dans la main.
  • Plastique : moins agréable au toucher, bon isolant et durable dans le temps.
  • Liège : léger, très bon isolant, excellente sensation avec la main mais moins durable dans le temps.

La dragonne

On distingue les dragonnes à sangle et les enveloppantes. Les enveloppantes permettent d’améliorer considérablement la poussée. On les utilisera donc plutôt pour le ski de fond. Elles restent agréables à utiliser avec des gants fins. Avec des moufles ou des gants chauds, on préfère l’usage des dragonnes à sangle qu’on utilisera de toute façon pour les autres activités.

accessoires

La rondelle

Le choix de la rondelle se pose surtout pour la raquette et le ski de randonnée. Attention à bien utiliser une rondelle suffisamment large pour ne pas enfoncer le bâton trop profondément dans la neige. Les bâtons de ski sont équipés en général d’une rondelle large.

Le système de serrage

Les bâtons à 2 et 3 brins disposent d’un système de verrouillage. On distingue :

  • le système à vis : hauteur réglable par simple rotation d’un brin sur l’autre. Mais par expérience, peut coincer ou se desserrer avec le temps. Les bâtons équipés de ce système de verrouillage sont les moins chers.
  • le système à clip : hauteur ajustable par clip, rapide, précis et pas de souci de desserrage.
  • le système pliable : Léger, taille réduite pliée mais ne sont pas tous ajustables en hauteur.

Le prix

Le prix d’une paire de bâtons est forcément un critère de choix. Il peut varier de 20 à 160 € selon l’activité et la technicité du produit.

Quelle taille pour vos bâtons ?

Votre tailleSki de pisteSki de fond
(classique / skating)
Rando / Raquettes
1,50 m105 cm125 / 135 cm105 cm
1,60 m110 cm135 / 145 cm110 cm
1,70 m120 cm145 / 155 cm120 cm
1,80 m125 cm150 / 160 cm125 cm
1,90 m135 cm160 / 170 cm135 cm
2 m140 cm170 / 180 cm140 cm

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Pour le ski de piste et le freeride

Les bâtons de ski de piste et freeride n’ont qu’un brin. Il ne se règlent pas en hauteur. Il faut donc choisir la taille de son bâton en fonction de sa propre taille (voir le tableau plus haut).

Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :

  • Léki Spark S (59,95 €) : beaux bâtons en aluminium ultrarigide et léger. Poignée Trigger S en mousse à correction angulaire intégrée et dragonne Trigger S Vario. Pointe acier avec rondelle Cobra. Très bon rapport qualité/prix.
  • Léki Carbon 11 S (119,95 €) : bâtons 100% carbone, léger, dynamique et flexible. Poignée Speed et système TriggerS. Du très haut de gamme pour les disciplines speed et freeride.

skidefond

Pour le ski de fond

Comme pour le ski  de piste, les bâtons pour le ski de fond n’ont qu’un seul brin. La taille du bâton est donc primordiale pour se propulser efficacement sans se fatiguer inutilement. Pour calculer la taille du bâton, il est d’usage d’utiliser le rapport votre taille X 0,83 pour du classique et votre taille X 0,89 pour du skating.

Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :

  • Swix Rc Pro 2016 (69,00 €) : un super rapport qualité / prix. Pour tout type de ski de fond et randonnée.
  • Léki Genius Carbon (99,95 €): léger, racé, poignée Trigger Shark. Conçus pour des pistes exigeantes.
  • Swix Carbon Ct3 2016 (179,00 €) : léger, solide, dynamique, c’est le bâton idéal pour le skating et le classique.

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Pour le ski de randonnée

Pour le ski de randonnée, il y a les adeptes des bâtons 1 brin, plus solides et ceux qui préfèrent les 2 brins, plus polyvalents. Au sein de la Team Aventuriers, on a une préférence pour les seconds qui sont aujourd’hui tout aussi increvables. Un bâton 3 brins de randonnée prend certes moins de place mais il est en général plus fragile. Voilà pourquoi on ne les utilise pas en ski de randonnée au sein de la Team Aventuriers.

Autre difficulté ? Quelle longueur pour le bâton de ski de randonnée ? Contrairement au ski de piste, à la randonnée ou au ski de fond, il n’y a pas de règle purement établie. Nous avons pour usage d’utiliser une longueur à peu près équivalente au ski de piste pour la descente. En montée, cela dépend du degré de pente et de l’enneigement. Voilà pourquoi, nous préférons des bâtons à 2 brins qui permettent de régler la hauteur du bâton.

Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :

  • Léki Aergolite 2 (99,95 €) : bâtons 2 brins en aluminium hautement résistant. Réglage facile par clip speed Lock entre 110 et 150 cm. Longue poignée pour les mains.
  • Léki Aergonlite 2 Carbon SL (119,95 €) : bâtons 2 brins en aluminium (partie supérieure) et carbone (section inférieure) réglable de 98 à 145 cm. Léger, solide et bien équilibré. Longue poignée pour les mains. Le parfait bâton de randonnée hivernale pour les randonneurs engagés.

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Pour la randonnée et la raquette à neige

Les bâtons de randonnée estivale peuvent être utilisés pour la raquette. Il faudra seulement s’assurer que les rondelles soient suffisamment larges pour vous éviter d’enfoncer démesurément les bâtons dans la neige. Plus les rondelles sont larges, plus elles porteront dans la neige. Une rondelle de 90 mm et plus est à conseiller pour l’hiver.

Les bâtons 2 et 3 brins peuvent convenir.

Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :

  • Guidetti B-Light Carbon (99,99 €) : bâtons 3 brins ultralégers en carbone avec système de serrage Speed Lock. Ajustable de 65 à 135 cm. Vendus avec une paire de rondelles de 60 mm. En option : rondelles 90 mm Guidetti pour la raquette.
  • Léki Micro Vario Ti System (119,99 €) : bâtons 3 brins pliants en aluminium léger avec serrage Speed Lock. Ajustable de 110 à 130 cm. En option pour la raquette : rondelles Leki de 95 mm.
  • Bâtons Black Diamond Alpine Carbon Z (139,00 €) : bâtons 3 brins Z pole en carbone conçus pour toutes les saisons. Longueur de 110 à 130 cm. Taille replié de 38 à 45cm. Vendus par paire avec petite et grosse rondelle.

Tous ces bâtons sont disponibles sur www.la-boutique-du-baton.com.

 

 

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5 aventures à raquettes à faire cet hiver

5 aventures à raquettes à faire cet hiver

Vous le sentez vous aussi ce petit froid piquant apporté par le vent ? A la seule couleur du ciel et à la fraîcheur du fond de l’air, on sait aujourd’hui que l’hiver vient. Décembre est sur nous désormais et l’aventure, comme chaque année, se prépare à épouser les courbes douces de la neige. Pour certains les semelles des skis sont déjà fartées, pour d’autres ce sont les raquettes qui attendent à nouveau leur heure de gloire. Il y a un vrai plaisir, chaque hiver, à sortir son matériel pour affronter la rigueur du froid. On attend la neige avec autant de fébrilité et d’impatience qu’on guette le retour du printemps chaque avril. Pour donner le coup d’envoi à l’hiver, je vous propose aujourd’hui de découvrir 5 massifs à découvrir à raquettes en France, assortis d’une idée d’itinéraire.

Raquettes Vercors Aventure

1. Les Aravis : les Chalets du Béné

Flanquant le val d’Arly à l’Est et le massif des Bornes, à l’Ouest, les Aravis forment une longue crête et font face à la partie la plus occidentale du Massif du Mont-Blanc. Ils culminent à 2750 mètres avec la Pointe Percée, un magnifique sommet qui permet de prendre la mesure de cette petite chaîne de montagne confidentielle. L’hiver venu, le massif est plus que jamais sauvage, offrant d’incroyables points de vue sur le massif du Mont-Blanc. Du sommet de Tête Noire, facilement accessible par un beau chemin forestier, la vue porte du Chablais au Beaufortain et épingle les principaux géants de ce massif unique. A commencer par Toit de l’Europe en personne qui accompagne le randonneur tout au long de son itinéraire. Une randonnée prestigieuse et pas franchement difficile.

Difficulté : moyen | Distance : 9 km max | Durée : 2h15/4h30 | Dénivelé : 400/700m
Carte : IGN 1/25.000 TOP25 3531OT Megève, Col des Aravis
Accès : du Fayet, suivre la D1205 jusqu’à Sallanches. Dans Sallanches, au feu après le pont, tourner à gauche par D1212 direction Albertville, Megève, Cordon. Serrer à gauche pour poursuivre plus loin par D1212 dans cette direction. Passer le pont et ensuite tourner à droite par D113 direction Cordon. Rejoindre et traverser Cordon. Au niveau de la caserne des pompiers, tourner à droite direction parking du Peray et monter jusqu’au bout de cette petite route où se trouve le parking terminus.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

2. Le Dévoluy : la Tête du Lauzon

Tient-on là le plus méconnu des massifs montagneux des Alpes du Sud ? Excepté les connaisseurs, bien des personnes ont des difficultés à situer ce petit bout des Alpes à l’allure terriblement dolomitique ! Le Dévoluy du haut, celui de l’Obiou, du Grand Ferrand et, bien sûr, du Pic de Bure, ont des allures de paysages lunaires. Les amateurs de quiétude et de vallons isolés tomberont vite sous le charme de ces montagnes situées entre le Trièves, Buëch et Ecrins. Leur barrière occidentale est riche de sommets et de cols tous plus impressionnants les uns que les autres. Parmi ceux-ci le fameux col des Aiguilles, qui donne accès au non moins fameux et superbe vallon de la Jarjatte. Moins connu et plus septentrional, le col de Charnier est un lieu d’estive pour des centaines de brebis pendant l’été. L’hiver venu, c’est un domaine sauvage et peu fréquenté, abandonné à la rigueur de la montagne et dominé par la face sud du Grand Ferrand. La Tête du Lauzon s’élève juste à côté du col, bastion minéral offrant un panorama exceptionnel sur les montagnes environnantes. Loin des foules, plongez dans l’univers sauvage du Dévoluy avec cet itinéraire sportif et parfois technique.

Difficulté : difficile | Distance : 15 km | Durée : 5h30 | Dénivelé : 1090m
Carte : IGN TOP25 1/25.000 3337OT, Devoluy, Obiou, Pic de Bure
Accès : d’Agnières-en-Dévoluy, repartir direction de Saint-Disdier par la D937 mais, juste à la sortie du village, tourner à gauche par D317. Rouler environ 700m et quitter la D317 pour la D317A qui tourne en épingle à droite. Gagner le hameau de Lachaup et se garer sur le petit parking où se tiennent le gîte et la fontaine.
Plus d’infos : site de Carnets de Rando

3. Le Jura : la GTJ

A cheval sur le Doubs et le département du même nom, la chaîne du Jura est un bel ensemble de vallons forestiers ouverts et de reliefs doux qui se prêtent particulièrement bien à l’itinérance hivernale. Rien d’étonnant à ce que la GTJ, cette classique du trekking en neige y ait été tracée. Depuis sa création, en 2006, la version raquettes s’est imposée comme l’un des itinéraires français de grande randonnée hivernale incontournables. De Métabief, dans le Doubs, à Giron, dans l’Ain, ce sont 12 jours à travers les grands espaces du Jura qui attendent le randonneur. J’ai voulu en savoir plus sur les clés de ce succès et j’ai donc décidé de parcourir les premières étapes de cette GTJ jusqu’à Lajoux. Voici la première partie de ce périple, entre Chaux-Neuve et la Chapelle des Bois.

Difficulté : moyenne | Longueur : 11 km | Durée : 4h30 | Dénivelé : 250m
Carte : IGN 1/25000 TOP25 3426OT Mouthe, Métabief, le Mont d’Or
Accès : on accède à Métabief par l’A36 en venant par le nord de Dijon ou de Montbéliard, puis par la N57 via Besançon et Pontarlier. En venant du sud, il faut passer par Lyon puis A40, sortir à Lons-le-Saunier puis D678 jusqu’à Saint-Laurent-Grandvaux, ou A404, sortir à Oyonnax et poursuivre via Moirans-en-Montagne et Clairvaux-le-Lac jusqu’à Saint-Laurent-Grandvaux. De là suivre la D437 jusqu’à Chaux-Neuve.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

4. Le Vercors : les Hauts-Plateaux en pulka

Avec ses impressionnantes murailles qui le flanquent quasiment intégralement, le Vercors a des allures de forteresse. Le plus célèbre de nos grands massifs sédimentaires français abrite en son sein des randonnées forestières et de moyenne montagne agréables et variées. Mais c’est surtout au fil de ses crêtes que se dévoilent les plus incroyables de ses itinéraires. Au sud, la réserve des Hauts Plateaux et le Glandasse en constituent les espaces les plus sauvages avec, en toile de fond, le Mont-Aiguille et le Grand Veymont, son point culminant. Vivre l’expérience de la pulka sur les Hauts Plateaux du Vercors est peut-être le moyen le plus intense et authentique de s’imprégner de ces espaces sauvages. Dans ce grand désert blanc, l’aventure se fait immersive. Le randonneur est littéralement happé par l’immensité. Il s’évanouit dans cet océan de démesure. En autonomie, trois jours durant, j’ai parcouru des chemins invisibles dans les pas de Damien Parisse, accompagnateur à Experience Pulka.

Difficulté : moyen à difficile | Longueur : 24,5 km | Durée : 3 jours | Dénivelé : 750m
Carte : IGN 1/25000 TOP25 3237OT, Glandasse, Col de la Croix-Haute, 3236OT Villard-de-Lans, 3137OT Die, Crest
Accès : rejoindre Grenoble depuis Lyon par A48, ou depuis le sud, via Valence, par A7 puis A49. Après le péage de Voreppe, continuer par la rocade en suivant la direction Gap. Poursuivre par l’A51 (péage). Quand l’autoroute se termine, au rond-point, continuer tout droit par la D1075, direction Gap, Sisteron. Juste avant Clelles, en approche du Mont Aiguille, tourner à droite vers Chichilianne, par la D7. La remonter jusqu’au col de Menée, descendre de l’autre côté. Après une dizaine de kilomètres, dans un grand lacet à gauche, quitter la route à droite, direction Bénévise. Traverser le petit village en suivant la direction de Combeau. Se garer au terminus de la route. En venant du sud – ou si le col de Menée est fermé – il faudra rejoindre Châtillon-en-Diois : sortie A7 n°16, Loriol, puis direction Crest et Die par D104-D93. Après Pont-de-Quart, tourner à gauche direction Châtillon par D539. Traverser Châtillon et repérer, dans le village, la route du Col de Menée qui part à gauche. Après les Nonnières, dans l’épingle à droite, tourner à gauche, direction Bénévise et Combeau.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

5. La Montagne Ardéchoise : le Suc de Bauzon

C’est l’un des départements rhônalpins préférés des français ! La présence de ses célèbres gorges, inlassablement traversées en canoé par des milliers de visiteurs chaque année, y est sans doute pour quelque chose. L’Ardèche, ce n’est pourtant pas uniquement le Pont d’Arc ! A l’ouest du département, la Montagne Ardéchoise fait le lien avec les Cévennes et offre un terrain de jeu à la mesure des aventuriers. Dans l’ambiance si particulière, presque confidentielle, de l’hiver, on prend la direction le Suc de Bauzon, un volcan assoupi et conquis aujourd’hui par la forêt. Sa position géographique centrale en fait un belvédère idéal pour une première lecture de ce territoire et les bois qui l’environnent abritent un réseau d’itinéraires à raquettes faciles et bien balisés. Autant de bons points pour vous proposer une randonnée tous publics à la découverte de cette partie de l’Ardèche.

Difficulté : moyen | Distance : 7 km | Durée : 2h40 | Dénivelé : 210m
Carte : IGN 1/25000 TOP25 2837OT Lac d’Issarlès, Thueyts
Accès : Autoroute A7, sortie 20 « Montélimar Sud». Après le péage, suivre la N7 en direction de Montélimar. Au second rond-point de la zone commerciale sud, suivre la N102 à gauche, direction Aubenas, via Le Teil. A Aubenas, continuer par N102, direction Mende. La N102 finit par rejoindre l’Ardèche qu’elle suit d’abord en rive droite, jusqu’à Pont-de-Labeaume. La quitter à ce niveau en tournant à droite après le pont. S’engager sur la D536, direction Montpezat-sous-Bauzon. C’est une longue route qui s’élève encore et encore sur les hauteurs de la Montagne Ardéchoise. Traverser Montpezat en suivant la direction Sainte-Eulalie. On continue de monter puis survient le plateau. Ignorer la D110 à gauche qui rejoint Saint-Cirgues-en-Montagne et poursuivre encore moins de 2 kilomètres sur cette D536. Le Pub du Volcan est sur la droite de la route. Plusieurs espaces pour stationner autour du lieu.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

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Live a Wide Angle Life : devenez ambassadeur pour Eider en 2016

Live a Wide Angle Life : devenez ambassadeur pour Eider en 2016

 

Aventure et outdoor. Deux mots indubitablement liés qui suscitent des rêves et des visions euphoriques de moments intenses dans des décors naturels au format XXL. Leurs ambassadeurs officiels inspirent année après année des centaines d’anonymes qui transforment la Nature en un énorme terrain de jeu qu’ils forgent librement au gré de leurs projets et de leur imagination. Pour preuve ces photographies et ces articles que vous êtes de plus en plus nombreux à partager avec nous sur la page de la Team Aventuriers. Des témoignages sincères de l’engouement de chacun pour redessiner les contours d’une vie aux couleurs de l’aventure, le tout en version grand angle. C’est précisément cette philosophie qu’Eider a souhaité récompenser en 2016 en lançant un concours qui élira parmi vous un nouvel ambassadeur pour sa marque.

Les bases d’une Wide Angle Life

Au même titre que Yann Gobert, Bruno Garban, Anton Sponar, Adrien Coirier et Lionel Daudet, les ambassadeurs officiels de la marque de Haute-Savoie, c’est maintenant votre vision d’une Wide Angle Life qu’on veut connaître. S’axer sur la sensation davantage que sur la performance, ressentir la nature et l’inscrire dans l’instant présent d’un projet qui cherche à l’épouser et non à la dominer. Rendre le rêve accessible, quelle que soit sa pratique. Mener une vie au format grand angle, c’est obéir à un dessein intérieur qui fait corps avec son environnement et transcende le regard. C’est une notion d’effort humble mais ambitieux, c’est une route vers le dépassement de soi au corps à corps avec la nature. C’est accepter l’échec et maîtriser ses limites. C’est aussi avoir le goût du partage et posséder l’art de raconter des histoires. Cela ressemble à votre vie ? Oui ? Alors inscrivez-vous !

Un seul gagnant à élire en février prochain

L’inscription est possible sur le site dédié jusqu’au 31 décembre. Pas de grand dossier à envisager. Juste quelques informations personnelles, une vision claire de sa Wide Angle Life et de l’honnêteté. De 2 à 6 dossiers seront ensuite pré-sélectionnés le 8 janvier et présentés aux votes du public jusqu’au 15 février. A cette date, un seul élu sera déclaré gagnant pour devenir ambassadeur de la marque toute l’année 2016. Parmi les critères qui seront retenus par le jury : innovation, esprit d’initiative et expérience, motivation et engagement, capacité de médiatisation et communication, état d’esprit vis-à-vis de la pratique sportive entrant dans le cadre du concept de « Wide Angle Life », différenciation par rapport aux autres athlètes du team Eider et enfin prise de position vis-à-vis du développement durable.

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Une dotation de 5000 euros et un rôle d’ambassadeur actif

Pour le gagnant, ce sera la consécration d’une philosophie de vie et des projets qui y sont associés. En marge de la tenue complète de vêtements Eider qu’il recevra, il sera ensuite sollicité pour participer à des séances de shooting photo outdoor, aux événements de team building ainsi qu’aux rencontres avec les athlètes et ambassadeurs officiels Eider. La valeur totale de la dotation est estimée à 5000 euros.  « Se faire plaisir loin de toute performance et partager. La montagne n’est pas un lieu de comparaison et de chiffre mais un espace de sensations. Des aventures proches de la nature, prétextes au plaisir et à la convivialité. La wide angle life, c’est se retrouver dans des endroits improbables ou goûter l’instant présent, le temps d’un coucher de soleil sur un sommet. » Nul doute que la vision de Bruno Garban saura vous inspirer pour votre participation !

Rendez-vous vite sur la page du concours : http://ambassadors.eider.com/fr/contest

 

 

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En ski de randonnée nordique dans les Alpes du Sud

En ski de randonnée nordique dans les Alpes du Sud

Il y a quelques mois, François du Blog Un Monde d’Aventures et Nicolas de Carnets Nordiques ont été invités par Hautes-Alpes Ski de Fond pour découvrir, ou redécouvrir un itinéraire historique, en ski de randonnée nordique, La Haute route des Escartons qui couvre le nord des Alpes du Sud, reliant le Queyras au Briançonnais.

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La Haute-Route des Escartons était à l’origine une route permettant aux habitants du Queyras d’aller dans les autres vallées, en franchissant les montagnes. Petit à petit, ce trajet est tombé en désuétude, mais depuis quelques années il est remis en avant par les différents organismes de la région. En été il se fait en VTT, et en hiver, la route n’étant pas tracée, c’est le paradis pour les amateurs de grands espaces à parcourir en ski de rando ou en raquettes. 100 kilomètres et 2 200 mètres de dénivelés seront à parcourir, pour relier Saint-Véran à la vallée de la Clarée, le tout pouvant être fait en 6 étapes d’une vingtaine de kilomètre, distance reliant les différentes gîtes, à moins que vous ne préfériez bivouaquer où bon vous semble.

Vous pouvez bien entendu la parcourir en été et bivouaquer, ou en hiver comme nous l’avons fait, en ski de randonnée nordique, et dormir dans la neige.

Haute route des Escartons

Haute route des Escartons

Haute route des Escartons

Si nous avons le premier jour effectué l’une des étapes, entre Souliers et Cervières, en franchissant le Col d’Izoard (frontière entre le Queyras et le Briançonnais) après une bonne nuit à l’auberge, nous avons ensuite parcouru l’étape située dans la vallée de la Clarée (entre Névaches et le Col de la Buffère), participant par la même occasion à l’aventure nordique, qui est un rassemblement de passionnés de ski de randonnée nordique se déroulant tous les ans.

L'aventure nordique

L'aventure nordique

L'aventure nordique

Bien que très agréable, avec des paysages magnifiques, et une ambiance très chaleureuse, ce fut difficile, car chaque jour une vingtaine de kilomètres et 700 m de dénivelés jalonnaient nos étapes, et pour nous qui n’étions pas entraînés, nous avons sué pour suivre les autres participants !
Mais quel bonheur, si vous n’avez jamais fait de ski de randonnée nordique, je ne peux que vous conseiller de vous rendre dans les Alpes du Sud pour le découvrir, et traverser cette région très attachante où il fait beau presque toute l’année !
Vous pouvez retrouver les récits :
La Haute route des Escartons  et l’Aventure Nordique sur Carnets Nordiques, puis comment vivre une aventure nordique sur Un Monde d’Aventures.

Informations pratiques :
Le site Ski de randonnée nordique où vous trouverez toute les informations sur cette discipline.
Le site de la Haute Route des Escartons où vous trouverez les infos sur cet itinéraire.

L'aventure nordique

A propos de TeamAventuriers

Collectif de bloggueurs outdoor passionnés d'aventures et de grands espaces.

La TeamAventuriers sur le Grand Bivouac

La TeamAventuriers sur le Grand Bivouac

Le Grand Bivouac est le premier festival sur le voyage en France. Son camp de base situé à Albertville en Savoie propose depuis 2002 des projections de films de voyages et d’aventures, des débats, expositions, spectacles, et comprend un salon du livre et un salon de voyage. Environ 110 animations sont prévues, et ce pendant 4 jours.

II commence cette année le 15 octobre (aujourd’hui donc), et se termine dimanche 18 octobre. 32 000 personnes sont venues l’année dernière, et chaque année sa côte de popularité augmente, pourquoi pas dépasser les 35 000 cette année ?

Lors du Grand Bivouac, vous pourrez découvrir de nombreux témoignages de voyageurs et découvrir le monde. Rêver aussi, et pourquoi pas vous projeter et initier un voyage vers l’inconnu ?
Le Grand bivouac, c’est aussi l’occasion de découvrir de jeunes auteurs, réalisateurs, et aller à leur rencontre. C’est un lieu d’échanges, entre passionnés.

Le Grand bivouac 2015

Cette année, la thématique illustrée par Olivier Föllmi est intitulée « Les plus beaux matins du monde » : on a tous dans nos têtes des matins magiques, des matins qui restent gravés dans la mémoire. Le soleil qui se lève, derrière les montagnes, la chaleur qui doucement vient chatouiller la toile de la tente ; Ces volets que l’on ouvre pour découvrir un paysage aperçu la veille lors d’une arrivée parfois cahotique. Je me rappellerais toujours lorsque je me suis fait déposer sous une tempête de neige en Laponie dans ma cabane, en fin de journée, ne voyant rien. Et le matin, me réveillant sous un soleil radieux avec cette vue sublime sur la rivière recouverte de neige :

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Mes plus beaux matins: l’un des miens !

Vous pourrez retrouver ces plus beaux matins du monde aux 4 coins de la planète, les découvrir, et avec ceux qui veulent les partager.

Et ce Grand Bivouac 2015, une grande partie de la TeamAventuriers y sera : Gregory, François, Nicolas, et Anne.

N’hésitez donc pas à venir nous renconter, échanger sur les films et expositions que nous aurons la chance de voir. Vous pourrez d’ailleurs allez découvrir les 3 expositions photo du Collectif de journalistes dont Anne fait partie, « Vie de Quetzal »  : Un Cri d’Existence de Jean-Félix Fayolle, Echos Kinois présenté par Elsa Frering et Mémoire en
marche de Julien Masson.

Et ce sera l’occasion de discuter sur nos différents projets passés, en cours et à venir !
Vous pourrez suivre le Grand Bivouac et la Teamaventuriers avec le hashtag #savoiemontblanc et via nos différents réseaux sociaux:
Nicolas : https://twitter.com/laponico et https://instagram.com/laponico/
François : https://twitter.com/UnMondeAventure et https://instagram.com/francoisquiquet/
Gregory : https://twitter.com/ITrekkings et https://instagram.com/voyagestrekkings/
Anne : https://twitter.com/AnneBecel

Et retrouvez la vidéo de présentation de cette édition 2015 du Grand Bivouac :

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5 livres incontournables sur l’Everest

5 livres incontournables sur l’Everest

Avec la sortie du blockbuster « Everest », les regards se tournent à nouveau sur le Népal après le terrible séisme d’une magnitude de 7,8 qui a frappé le pays le 25 avril puis de nouveau le 12 mai 2015. « Everest » est à voir au moins parce que c’est un film de montagne et qu’il est rare d’en voir sur grand écran en dehors des festivals de film de montagne, de voyage et d’aventure. Le Népal a besoin des trekkeurs et des alpinistes pour se reconstruire. Espérons que cet engouement en ce moment autour de la sortie du film créera l’envie d’y retourner très vite chez nous autres pratiquants de la montagne. L’occasion était trop belle pour moi de vous partager également quelques lectures sur cet Everest qui fascine tant les alpinistes et les amoureux de la montagne plus généralement. Voici donc 5 ouvrages lus et validés que nous vous conseillons ainsi qu’un petit bonus, le récit d’un guide de haute-montagne.

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1 – Tragédie à l’Everest

Tragédie à l’Everest est le best seller de Jon Krakauer, le journaliste qui était de cette expédition de 1996 où huit alpinistes dont deux guides trouvèrent la mort. C’est de ce récit qu’a été tiré le film « Everest ».

Un livre poignant et facile à lire qui au delà du récit dramatique interroge la pratique de l’alpinisme commercial.

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2 – Laissé pour mort à l’Everest

Laissé pour mort à l’Everest est un autre point de vue sur cette même tragédie à l’Everest. Beck Weathers était aussi de l’expédition. Il survécu mais perdit son nez, la main gauche, et une partie de la main droite. Mais plutôt que d’écrire un récit de cette tragédie, il a préféré axé une bonne partie de l’ouvrage sur son retour à la vie normale. Pas si évident que cela pour un homme, heureux qu’en montagne, devenu handicapé.

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3 – Everest : le rêve accompli

A travers les collections de la Royal Geographical Society, « Everest, le rêve accompli » revient sur la conquête de Sagarmatha, le toit du monde. Un témoignage historique des premières tentatives jusqu’à l’ascension réussi de Edmund Hillary et Tensing Norgay de 1953 mis en valeur par un fond d’images de plus de 400 photographies, le plus souvent en noir et blanc.

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4 – Everest : les conquérants (1852 – 1953)

Autre ouvrage historique sous la plume de Gilles Modica, l’un des grands spécialistes de l’Histoire de la montagne en France, « Everest : les conquérants (1852 – 1953) » retrace un siècle d’espoir, de tentatives et d’échec jusqu’à la première ascension. Un ouvrage passionnant grâce au style rayonnant de l’auteur.

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5 – Nouvelles chroniques des hauteurs

Jean-Michel Asselin, journaliste et alpiniste, propose dans ses Nouvelles chroniques des hauteurs des récits d’alpinisme. S’il n’y est pas question uniquement d’Everest, l’auteur revient longuement sur sa 5ème tentative en 2003 à l’occasion des 50 ans de la première ascension par Edmund Hillary et Tensing Norgay. Point commun de beaucoup de ces histoires : elles débutent là où l’oxygène vient à manquer.

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Bonus : récit d’une ascension de l’Everest

Daniel Pétraud, guide de haute montagne, raconte au jour le jour son ascension de l’Everest depuis son trek d’acclimatation jusqu’à son retour à Katmandou en passant par la cime du toit du monde. L’Everest vu de l’intérieur par un professionnel de la haute-montagne.

Lire le récit

Avez-vous lu ces livres ? Qu’en avez-vous pensé ? Peut-être même avez-vous d’autres références à partager avec nous ? Dites-nous tous en nous laissant un commentaire.

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5 sommets des Alpes à faire absolument

5 sommets des Alpes à faire absolument

Les Alpes, cet immense terrain de jeu pour les amoureux de l’altitude. Une vie ne suffirait pas à en écumer chaque recoin. A chaque visite, ce sont de nouvelles vallées qui sont à parcourir, de nouveaux horizons à découvrir et de nouveaux sommets à convoiter. Pics, éperons, aiguilles, têtes et autres becs : une constellation, que dis-je, une galaxie voire même carrément un univers de reliefs qui lancent tous un défi aux alpinistes du monde entier d’oser en atteindre les sommets. De l’Autriche à la France, ce sont des milliers de cimes dressées vers le ciel et autant d’arêtes et de faces pour (re)découvrir à chaque fois le plaisir de gravir les montagnes de l’arc alpin. Dans cet article bien évidemment non exhaustif – et qui pourrait même être complété de nombreuses suites à l’avenir – je vous présente 5 sommets des Alpes à faire absolument dans sa vie d’alpiniste !

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1. Le Grossglockner (Autriche – 3798m)

Le géant autrichien des Hohe Tauern est aussi le point culminant du pays le plus oriental de l’arc alpin. Dans cet univers où naissent les premiers 3000 mètres des Alpes, il se distingue parmi les autres. Le Grossglockner dispose d’une vraie élégance et s’impose au coeur d’un paysage de sommets moins impériaux. Sa voie normale, en face nord, est une course glaciaire où se bousculent des cordées innombrables. Pour en atteindre le sommet, à 3987 mètres d’altitude, je vous recommande plutôt l’ascension de la Stüdlgrat, cette magnifique arête rocheuse qui se déploie en face sud. Un bel itinéraire, très aérien sans être trop difficile, qui est, à mes yeux, la voie royale pour gagner la cime du Grossglockner.

Fiche technique : AD, 600m de dénivelé depuis Stüdlhütte, 8-9h

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2. Le Triglav (Slovénie – 2864m)

Autre pays, autre point culminant. De l’autre côté de la frontière de l’Autriche, c’est la Slovénie et les Alpes Juliennes. Dans ce massif petit par la taille mais grand par ses montagnes, le Triglav c’est un peu le baron local. Il est dit là-bas qu’on n’est jamais vraiment slovène tant qu’on n’en a pas atteint le sommet. Un dicton qui explique peut-être l’affluence, en plein été, sur cette magnifique crête rocheuse qui s’envole jusqu’au sommet, à 2864 mètres d’altitude. Avant la haute saison, la neige sera peut-être encore de la partie et un grand vent de solitude soufflera pour le prétendant au Triglav, seul face à la bête. Un grand moment à vivre pour des souvenirs éternels. Un must absolu !

Fiche technique : PD, 350m de dénivelé depuis Triglavski Dom, 4h

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3. La Cima Grande (Italie – 2999m)

C’est peut-être le sommet qui m’a le plus marqué à travers les Alpes. Peut-être aussi parce que la Cima Grande est la plus haute d’un ensemble de trois cimes particulièrement impressionnantes : les Tre Cime di Lavaredo, une merveille de la Nature dont on peut déjà profiter en tant que simple promeneur sans chercher à vouloir aller se percher au sommet. Mais ne vous fiez pas aux terribles faces verticales réservées aux grands grimpeurs de ce monde. La voie normale vous attend de l’autre côté, beaucoup moins engagée mais tout aussi exaltante. Dans l’univers incroyablement austère des Dolomites et au fil d’un itinéraire paumatoire et passionnant, vous atteindrez les 2999m d’une des plus belles montagnes d’Italie !

Fiche technique : AD-, 450m de dénivelé depuis le refuge Auronzo, 5h

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4. La Bernina (Suisse – 4048m)

Il y a bien des sommets prestigieux en Suisse mais la Bernina est tout un symbole, qui peut être gravi même par des alpinistes modestes. C’est en effet le sommet de 4000 mètres le plus oriental de l’arc alpin et un point de vue magnifique sur l’Italie et l’Autriche. La montagne est également connue pour abriter l’un des glaciers les plus crevassés d’Europe. En face sud, au départ du refuge Marinelli, c’est une belle ascension qui vous attend, variée et excitante. Une longue course, exigeante sans être très technique, où alternent épisodes glaciaires et rocheux jusqu’à un final magnifique à 4048 mètres. Une belle introduction à l’univers des 4000 suisses.

Fiche technique : PD+, 1235m de dénivelé depuis le refuge Marinelli, 8h

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5. Le Mont Viso (France/Italie – 3841m)

A cheval entre la France et l’Italie, entre le Queyras et le Piémont, le Mont Viso est un gigantesque phare qui domine la plaine du Pô. Il domine d’une tête tout ses rivaux alentours avec ses 3841 mètres qui en font le dernier sommet d’importance avant la Méditerranée. Plusieurs voies de difficultés croissantes existent pour l’atteindre. La voie normale est déjà très gratifiante, qui évolue dans un univers d’austérité, au fil de balises pas toujours bien visibles, dans des ressauts et gradins rocheux où la marche sportive se fait souvent un peu escalade. La course est longue, dans un univers unique et fascinant. Et, tout là-haut, peut-être aurez-vous, comme moi, la chance d’assister à un lever de soleil sur une mer de nuages déployée à l’infini. Le Viso ou un avant-goût de paradis.

Fiche technique : PD-, 1000m depuis le bivouac Forciolline, 6h

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La Gaspésie en vélo

La Gaspésie en vélo

Vous êtes en couple. Adepte d’aventures folles, mais pas sportive pour un sou. Seulement voilà, votre homme vous parle de voyages à vélo avec des yeux énamourés. Finalement pourquoi pas ? Aperçu d’un voyage en Gaspésie de près de 1 000 km, un bel été indien canadien.

***

Sous ses airs de Bretagne, la Gaspésie abrite, à la pointe du Québec, un paysage de mer, de vallées et de falaises découpées.

C’est un cap, c’est un pic, c’est une péninsule. Une terre battue par les vents, arrimée aux contreforts des Appalaches.

En son coeur, des monts se dressent parmi les plus hauts du Québec (1 268 mètres, tout de même, pour le mont Jacques-Cartier). Avis aux amateurs, les caribous des bois raffolent de cet environnement.

Sur sa côte, la superbe route 132 longe le rivage entre terre et mer. L’itinéraire est apprécié des vacanciers et des cyclotouristes, chaque année plus nombreux à se lancer à l’aventure.

Préambule pratique

De la Gaspésie, on peut donc faire le tour en vélo. Ça vous prend le temps que ça vous prend, tout dépend de votre coup de pédale. Comptez environ mille kilomètres. 970, pour être précis, si vous suivez la Route Verte #1.

Qu’est-ce que la Route Verte ? Il s’agit d’un réseau cyclable, le principal en Amérique. Il compte une dizaine de pistes qui parcourent le Québec sur plus de 5 000 kilomètres.

En Gaspésie, la Route Verte #1 suit la plupart du temps l’accotement de la route 132. Les passages le long des routes secondaires sont peu fréquents. Mais rien ne vous empêche, si la circulation vous importune, d’emprunter des chemins de traverse et de vous perdre dans le bel arrière-pays. Ce que nous fîmes.

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Par où commencer ?

Mont-Joli est un bon début. En partie car l’autoroute 20 (par laquelle vous arriverez probablement) passe par là. Mais surtout parce que le toponyme est beau. À défaut, Sainte Flavie, à 3 km de là, le long de la route 132, marque aussi un excellent point de départ.

 

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Puis se pose la question de la direction à suivre…

Après mûre réflexion, nous avons fait le choix de commencer par nous lancer à travers la relativement plate vallée de la Matapedia, histoire de nous mettre en jambes. Et de poursuivre vers le sud avant de remonter vers la Haute-Gaspésie, plus physique. Il nous semblait judicieux de procéder de la sorte. D’autant plus que nous longions ainsi la mer au plus près, en roulant sur l’accotement de droite.

Belle idée non ?

Mais c’était sans compter les vents dominants de face, une fois passée la pointe de Gaspé. Ils furent si forts que nous avons décidé de ne pas poursuivre l’itinéraire, au-delà du parc national de Forillon, pour mieux prendre le temps découvrir la jolie pointe, le long des falaises du Cap-Bon-Ami.

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Pointe de Gaspésie

Deux sentiers sont autorisés aux vélos à l’intérieur du parc national de Forillon (le chemin qui mène à la plage et celui du Portage). Hormis ceux-là, il faut mettre pied à terre. Et en profiter, pourquoi pas, pour découvrir les alentours, naviguer autour du fameux rocher Percé, ou vers l’île Bonaventure et sa colonie de 60 000 fous de Bassan.

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Épilogue

Nul besoin d’être en grande condition physique pour entreprendre une belle escapade en vélo. La résistance et l’envie priment sur la performance.

Chacun va à son propre rythme (une soixantaine de kilomètres par jour nous concernant, et ce fut très doux). En cas de fatigue, il suffit d’avoir à tout moment dans ses sacoches de quoi manger et se poser pour la nuit.

Rien de plus facile donc !

Preuve s’il en faut, après avoir découvert la Gaspésie, on a continué dans la foulée, direction la Véloroute des bleuets, le long du lac Saint Jean. Mais c’est une autre histoire…

D’autres idées de randos vélo à travers le Québec…

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