La période estivale des trails touche à sa fin et l’automne arrive. Les sols secs, rocailleux et poussiéreux vont progressivement être remplacés par des sols humides, de la pluie et de la boue. Le moment idéal pour ressortir les crampons !
Pour bien terminer cette saison de trail 2015, nous vous proposons donc de suivre – et pourquoi pas de vous inscrire en 2016 – à la 6ème édition de l’Impérial trail de Fontainebleau.
Située à moins d’une heure de Paris, la forêt de Fontainebleau possède un cadre unique avec 25 000 hectares de forêt et de zones sablonneuses, de montées, de rochers, de nature avec une faune et une flore très riche et protégée. C’est un lieu idéal pour organiser une compétition dans ce cadre inédit et magnifique proche de la région parisienne.
Certains connaissent d’ailleurs déjà le circuit des 25 bosses dont nous vous parlions dans cet article sur « Comment se croire à la montagne autour de Paris« , circuit bien connu des traileurs avec des difficultés qui en ont fait une référence pour ceux voulant s’entraîner en conditions alpines.
Le Trail de Fontainebleau est donc l’opportunité de courir comme en montagne dans un cadre vraiment très sympa et, pourquoi pas, de terminer ensuite par une bonne bière dans la ville de Napoléon ?
Au niveau caractéristiques, c’est à une course très technique et difficile qu’on a à faire sur sa version la plus longue et qui ne s’adresse pas spécialement aux débutants.
En effet, l’Impérial Trail, c’est un circuit long de 62km et 1500m de D+, alternance de monotraces, rochers, passages techniques et fatigants et zones plus roulantes. Bien que la course se déroule en région parisienne, les participants des années précédentes ont reconnu ce trail comme joli, mais usant et difficile.
Vient ensuite l’Impérial court (Trophée Philippe Mahut), avec quand même 25km pour 750m de D+, qui emprunte un circuit différent du long (les autres années, il était possible de bifurquer du grand parcours au plus petit).
Pour ma part je me suis inscrit sur cette distance de 25 kilomètres. C’est en effet mon premier trail en compétition: si, avec Gregory, nous avions couru sur ce type de distance lors de nos 3 jours dans le Cantal, nous pouvions nous arrêter quand l’envie nous en prenait, prêts à sortir nos appareils photo pour prendre les paysages.
Ce ne sera pas le cas ici et, si je ne vise pas un temps particulier, je me suis entraîné afin de faire la course sérieusement, et voir aussi comment je peux tenir cette distance et ce dénivelé afin de me jauger pour de futures épreuves : pourquoi pas tenter le 62km l’année prochaine, ou même une course sur une destination plus lointaine ?
En tout cas, je me suis préparé tout l’été et, si mes tendons me laissent tranquille, je suis impatient de prendre du plaisir dans cette forêt que je parcours régulièrement et que j’aime beaucoup. Je serai un peu à domicile !
Enfin, terminons cette présentation par l’Impératrice, course réservée aux filles sur 10km, et enfin la marche de l’Aiglon qui est une course de marche nordique de 12km. Cerise sur le gâteau, pour les enfants, le kilomètre infernal est réservé aux 6-11 ans qui pourront imiter, et pourquoi pas battre des records, comme sait si bien le faire Kilian Jornet !
Infos pratiques :
– Le trail de Fontainebleau se déroule au Grand Parquet :
Route d’Orléans – N152
77300 Fontainebleau FRANCE
Depuis l’autoroute A6, sortie Fontainebleau
Le sympathique Michaël du site le-yeti.net a, il y a peu, de nouveau lancé son Grand Jeu Concours « Racontez votre Expérience Outdoor » qui en est maintenant à sa 5ème Edition.
Cette année il y a plus de 9000 euros de lots d’articles outdoor à remporter !
Comment participer au jeu concours ?
Il vous faut envoyer votre carnet d’aventure virtuel « roadbook » à l’adresse mail suivante : contact@le-yeti.netavant le 15 octobre 2015. Quelques règles à suivre concernant votre carnet d’aventures :
Chaque carnet doit être rédigé au format word et envoyé en pièce jointe attachée au mail
Les photos doivent être légendées
Votre roadbook doit comporter une autorisation d’exploitation d’image que vous pouvez remplir ici
Astuce : vous pouvez vous inspirer des carnets des participants des 4 dernières éditions en parcourant le blog du yeti. Jetez un œil sur les anciens gagnants. Vous saurez quels critères peuvent influencer le jury afin qu’il vous retienne 🙂
Cette année, les membres du jury sont Loïc Guenin du site partir-en-VTT.com ainsi que Armel Vrac. L’an dernier, c’était d’ailleurs notre collègue François Quiquet du blog Un Monde d’Aventures, de la TeamAventuriers dont l’expertise a été mise à contribution pour départager une sélection particulièrement brillante de candidats. La sélection 2015 sera t-elle meilleure ? Il ne tient qu’à vous de nous le prouver.
Nous avons récemment rencontré Sylvain Bazin lors d’un festival de films d’aventure. Sylvain est un rando-trailer, comme il se définit lui-même, qui fait régulièrement parler de lui. Il se lance tout au long de l’année sur de grands chemins en mode trail ou rando. Il nous a séduits par sa simplicité et son enthousiasme. Nous l’avons interrogé afin de mieux le connaître et ainsi vous faire partager sa passion.
Crédit Photo : Maya Reef Photography
Bonjour Sylvain,
Tu as l’honneur d’inaugurer notre nouvelle rubrique interview.
Pour que nos lecteurs puissent mieux te connaître et savoir qui tu es, peux-tu brièvement te présenter et évoquer les différents projets que tu as déjà menés jusqu’à maintenant ?
Je suis journaliste spécialisé dans l’Outdoor, particulièrement en trail et trekking. Je suis également blogueur depuis près de dix ans.
Enfin, je cours depuis toujours. Depuis plus d’une décennie j’ai participé à de nombreux trails à travers le monde et beaucoup d’ultras aussi. Dans la continuité de ma démarche de coureur qui veille à s’écarter de l’aspect purement compétitif, je parcours depuis quelques années de grands itinéraires de randonnée, avec une préférence pour les pèlerinages et les chemins historiques.
J’ai ainsi marché et couru sur une bonne partie des voies jacquaires , sur la Via Francigena ou encore le chemin des 88 temples au Japon.
J’ai 36 ans.
Sylvain Bazin
Le trail fait partie des sports Outdoor qui bénéficient d’un fort engouement du public depuis quelques années. Sa pratique est devenue populaire. Peux-tu nous parler de ta vision personnelle du trail ?
Le trail connaît effectivement un immense succès, mais également un très fort développement durant ces dernières années. Bien entendu, je m’en réjouis, même si la popularité de la discipline peut entraîner des changements. Bien entendu, il commence à y avoir du business, même si on reste loin de certains milieux sportifs. Bien entendu, la compétition évolue également, en mal comme en bien. Les teams, les fédérations plus ou moins construites autour d’intérêts personnels, tout cela va apporter des changements
Mais d’un autre côté la pratique reste libre et pour l’instant il y en a vraiment pour tous les goûts et il y a de quoi se construire des défis personnels adaptés à sa propre motivation.
Personnellement, je n’ai jamais abordé le trail d’un point de vue trop compétitif, mais plutôt justement comme un beau défi. Logiquement, je suis allé vers une pratique de plus en plus personnelle, avec des challenges individuels, où je construis mon propre parcours selon mes envies et mes goûts. C’est un luxe, mais qui demande aussi beaucoup d’énergie pour mener à bien ces projets.
Maintenant, je pratique un « rando trail » qui me va bien. Et continue de participer aux courses quand elles m’inspirent.
Sylvain Bazin
Récemment, tu as fait l’objet de quelques titres d’actualité.
Pour faire un petit rappel auprès de nos lecteurs, tu devais participer avec l’aventurier Charles Hedrich, à la traversée de l’Atacama en autosuffisance. Récemment, tu as finalement annoncé ta non-participation à ce projet.
Peux-tu nous en donner la raison et nous expliquer ce qu’il s’est passé ?
J’ai donc finalement décidé de ne pas partir pour l’Atacama en compagnie de Charles Hedrich pour tenter la traversée de ce désert extrêmement aride en autonomie. La raison de ce retrait est simple : des 1000 kilomètres prévus au départ, et que nous avions reconnus en janvier, la longueur du parcours est passée dernièrement à près de 1500 kilomètres. Après ses derniers entraînements avec un chariot chargé à plein, Charles a estimé que nous aurions du mal à parcourir plus de 35/40 kilomètres par jour. Avec une nouvelle reconnaissance des kilomètres ajoutés et les derniers préparatifs, cela nous faisait une absence minimale de 55 jours dans le meilleur des cas. Or, d’après le projet de départ, j’en avais prévu 35 pour boucler notre périple et rentrer, en me basant sur le tableau de marche de Frédéric de la Nouvelle et en ajoutant la contrainte du chariot et de l’autonomie.
Ce changement de donne ne me permet pas de partir car il n’est pas compatible avec ma situation familiale actuelle. Je dois être rentré pour le début mai. Le choix s’est donc imposé de lui-même. Outre cette obligation, ma situation professionnelle et personnelle aurait aussi eu du mal à s’accommoder d’une absence aussi longue et imprévue.
Je n’ai pas de regret d’autant plus que je vais « remplacer » cette expédition par un voyage à pied qui s’inscrit dans la continuité des marches que j’ai menées ces dernières années. Je souhaite bonne chance à Charles même si il me semble que cet allongement de parcours, surtout dû à une critique de la part d’un autre « aventurier », me paraît compromettre le succès de l’entreprise et compliquer largement la tâche. Il n’y a en effet pas davantage de points d’eau et le temps d’autonomie va vraiment devenir très long, surtout conjugué à l’effort de la marche.
Sylvain Bazin et Charles Hedrich
J’ajouterais que je déplore ce changement de parcours qui, à mon avis, ne s’imposait pas. Charles est beaucoup plus intéressé que moi par les notions de records et de premières, et je comprends qu’il ait voulu être sûr de ce côté-là. Mais j’ai eu des informations contradictoires concernant les critères du Guiness Book. Pour l’un, Louis-Philippe Loncke, ce serait du 18e au 28e parallèle, ce que Charles va tenter finalement et qui oblige à traverser deux villes très peuplées (donc ce n’est pas le désert non plus…) ; pour l’autre, partir du Géant d’Atacama et arriver à Copiapo suffisait.
Fred de la Nouvelle m’a encore dit récemment qu’en 2012, il avait le feu vert du Guiness pour une homologation sur ce parcours-là. Je voulais m’inscrire dans ses traces car cela me semble encore être le tracé logique et historique. 1000 km de vrai désert, même s’il est un peu habité tout de même.
Le parcours de Fred ne figure pas au Guiness finalement car ils ont considéré qu’étant donné le peu de tentatives, on ne pouvait pas encore parler de record. Je pense que c’est un point à prendre en compte. La notion de première pourra rester mais c’était le cas du projet initial aussi.
Enfin je le répète je n’ai pas de regret. Juste l’impression que le microcosme des « aventuriers d’expéditions » aiment se tirer dans les pattes et inventer de la compétition là où il n’y en a pas, car a priori chaque exploit vaut pour lui-même. Je trouve ça dommage. Dans mes projets, j’aime conserver une part de défi physique mais ce qui doit primer est la découverte, le récit vécu, la photo. La pure performance, je l’ai connue lorsque j’étais compétiteur. Même si, bien sûr, le projet Atacama représente aussi une prouesse, ce n’était pas mon seul but en partant. Le nouveau projet est lui extrêmement difficile.
Sylvain Bazin
Comme je te connais un petit peu, je sais que tu es quelqu’un qui rebondit facilement et qui a toujours besoin d’être dans la dynamique. As-tu donc prévu quelque chose à réaliser dans les 2 ou 3 mois à venir pour remplacer l’Atacama ? Et d’une façon générale, peux-tu nous parler de tes futurs projets ?
Oui, d’ailleurs je suis déjà reparti puisque j’écris depuis le Camino d’El Norte, le chemin côtier vers Saint Jacques, que j’ai débuté aujourd’hui. 900 kilomètres de Bayonne à Santiago qui couvriront la période que j’avais prévue pour l’Atacama et me permettront de rentrer à temps. C’est certes très différent mais c’est une belle balade tout de même et ça s’inscrit dans la continuité de mes précédents projets.
En juin, je pars à vélo sur la Wild Atlantic Way, une nouvelle route touristique qui longe toute la côte atlantique irlandaise sur 2500 km. Ça s’annonce vraiment beau, d’autant plus que c’est un projet que je vais partager avec mon amie et un pote.
Enfin il y aura sans doute un autre chemin historique plus court en juillet, et le chemin international des Appalaches au Québec en août avec Franck Junod, un autre bon traileur et baroudeur.
Bref, de quoi rebondir!
Sylvain Bazin
Tu participes également à la rédaction d’ouvrages. Peux-tu nous parler de ton dernier livre ? En as-tu un autre en cours de préparation ?
Oui, écrire et faire des photos , c’est aussi mon métier. Outre mes activités de journaliste et de blogueur, je tente d’écrire et de publier des livres.
Le premier, Pèlerin Express, est sorti en 2013. C’est un récit de voyage qui raconte mon premier chemin de Saint-Jacques, d’Aix-les-Bains à Fistera, par la voie du Puy puis le camino Frances. Il est toujours disponible.
J’espère vraiment publier l’an prochain un nouveau livre de récit de voyage, sur la Via Francigena ou un autre itinéraire jacquaire. Mais il me faut trouver un autre éditeur pour cela. Avec Matthieu Forichon, qui a illustré avec brio Pèlerin express, et son agent, nous cherchons une maison d’édition qui porterait le projet pour faire quelque chose de vraiment beau ! J’ai beaucoup apprécié notre collaboration sur le premier livre et j’espère donc que nous allons vite travailler à nouveau ensemble. Mais j’ai bon espoir!
Par ailleurs, en juillet, sortira « Trail Running préparez vos défis« , chez Amphora. C’est un livre technique, sur l’entraînement, que j’ai co-écrit avec l’entraîneur Jean-Marc Delorme. Nous y présentons, je pense, un panorama assez complet des éléments de la préparation pour le trail, à différents niveaux.
C’est certes un livre technique, pratique et précis pour préparer les courses, mais nous y livrons aussi notre vision de la pratique. Le terme de défi n’est pas là pour rien. J’appuie aussi, dans le contenu de l’ouvrage, sur le fait que ces défis, si beaux et exaltants soient-ils, et leur préparation, doivent s’inscrire dans un équilibre de vie. Pas dans une fuite totale en marge d’un quotidien trop gris.
Pour en savoir plus sur les livres de Sylvain
Merci Sylvain pour le temps passé à nous répondre alors que tu fais actuellement de grosses journées sur le Camino del Norte (Chemin Côtier), une via compostela. C’est toujours un plaisir d’échanger avec toi. Je pense que maintenant, nos lecteurs te connaissent un peu plus et que, peut-être, tu leur auras transmis ta passion pour le trail.
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures
C’est reparti : Après un tour d’essai réussi en 2014, l’International Ocean Film Tour Volume 2 est à nouveau en tournée avec une toute nouvelle programmation et pour la première fois en France dès avril 2015.
Les réalisateurs de l’E.O.F.T. ont sélectionné les meilleurs documentaires de sports d’eau et d’environnement. De l’aventure, de l’action et tout du monde marin dans une sélection de films exceptionnels, dédiés aux amoureux de la mer.
International Ocean Film Tour, c’est 6 films, 10 pays et dans plus de 70 villes. Le festival arrive pour la première fois en France avec une tournée dès avril 2015 avec une sélection de deux heures de courts-métrages.
Ce sont en tout 6 documentaires qui, peu importe que cela soit DANS, SUR, ou SOUS l’eau, ont en commun un seul et unique sujet : la passion pour la mer comme terrain de jeu – et de vie !
Voici un aperçu du programme
THE CRYSTAL LABYRINTH
AVENTURE DE PLONGÉE | Canada 2014 | Régie: Bryan Smith & David Pearson | 22 Minutes
Pour les deux plongeurs Brian Kakuk et Brett Hemphill, les spots les plus intéressants ne se trouvent en réalité pas sur les plages, mais bel et bien à l’intérieur de terres …
ATTRACTIVE DISTRACTIONS
SURFING | USA 2014 | Régie: Dan Norkunas | 15 Minutes
Attractive Distractions est un voyage à travers les meilleurs spots de surf du monde : l’île Maui, le Portugal, la Nouvelle-Zélande, les îles de Mentawai, l’Indonésie et l’Australie. Avec, entre autres : Albee Layer, Matt Meola, Kai Barger, John John Florence, Tyler Larronde, Dege O’Connell et Torrey Meister.
Dans le film STORM CHASE, les 10 meilleurs windsurfers du monde se mettent en chasse, à l’affût des plus grosses tempêtes d’Irlande, du Cornwall et de Tasmanie.
Dans l’aventure en haute mer « And then we swam« , deux Britanniques tentent de rejoindre l’île Maurice depuis l’Australie et s’embarquent dans une belle galère.
(R)EVOLUTION
DOCUMENTAIRE ENVIRONNEMENTAL | USA 2013 | Régie: Rob Stewart | 15 Minutes
Le documentaire environnemental « (R)évolution » accompagne le biologiste et réalisateur Rob Stewart dans sa quête des causes de la destruction de notre écosystème, de ses conséquences et de ce qu’on peut encore faire pour la contrer.
PRIME
WAKEBOARDING | USA 2014 | Régie: Sean Kilgus | 5 Minutes
Dans Prime, les pros du wakeboard parcourent la moitié du globe pour atteindre les spots les plus dingues du monde et y mettre leur savoir-faire à rude épreuve.
Voici la toute nouvelle bande-annonce :
Toutes les villes et les dates
La Première en France a lieu le 10 avril à Paris puis en tournée à Bordeaux, Grenoble et Strasbourg au printemps 2015.
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures
Voici une sélection de 13 livres d’aventures qui vont vous donner envie de sortir de chez vous et d’aller « tâter le terrain ». L’objectif est de vous faire découvrir des personnes humbles, des régions lointaines et surtout un esprit d’aventure que l’on ressent comme un souffle de liberté.
1. « Boréal et Banquise » par Paul-Emile Victor
Paul-Emile Victor (crédit photo : Centre PEV www.centrepev.com)
Paul-Émile Victor était un explorateur polaire, scientifique, ethnologue, écrivain français, fondateur et responsable des expéditions polaires françaises durant 29 ans. C’est en 1934 que l’explorateur Paul-Emile Victor, embarqué sur le « Pourquoi-Pas ? » du commandant Charcot, découvre le Groenland et les Esquimaux d’Ammassadik. A l’occasion des 20 ans de la disparition de Paul-Émile Victor, pourquoi ne pas redécouvrir ce livre qui retrace les journaux de route rédigés lors de ses deux premières expéditions.
Autoportrait des frères Berque – Arrivée à Miami (1996)
C’est dur de faire 11 000 Km sur un canot de 4m, sans radio, sans loch, sans GPS, sans canot de sauvetage ni balise de détresse, sans moteur, et sans sponsor… Et aucune reconnaissance à l’arrivée… Ce livre est l’histoire vécue des frères Berque. Tout est vrai dans le texte. C’est aussi un livre sur les jumeaux écrit par des jumeaux complètement atypiques et vivant en parfaite symbiose, ce qui n’est pas courant pour ne pas dire exceptionnel. Le titre aurait pu être : « Les tribulations picaresques et existentielles de deux anticonformistes à la recherche de la liberté ».
3. « Une odyssée en Patagonie » par Inti SALAS ROSSENBACH
Crédit photo : Alexandre Chenet
Ce livre retrace le parcours pendant près de 100 jours de Inti SALAS ROSSENBACH et d’Alexandre CHENET en kayak à travers les mers australes. Ce n’est pas le simple récit de leurs exploits. Cet ouvrage nous permet de prendre part à la rudesse de leur expédition mais aussi de découvrir des lieux dont rien que le nom fait rêver, des endroits qui n’apparaissent pas sur les cartes ainsi que les peuples de Patagonie et leur l’histoire.
4. « Indian Creek, Un hiver au cœur des Rocheuses » par Pete Fromm
Un livre d’aventure pour ceux qui aiment la nature, le froid, les grands espaces ainsi que les récits d’hivernages en solitaire, dans une cabane. Pete Fromm, alors jeune étudiant, décide, un peu sur un coup de tête et sans trop savoir pourquoi, de répondre à une annonce, qui propose de surveiller des œufs de saumon pendant l’hiver, seul dans une cabane. C’est un récit initiatique auquel il nous invite dans ce livre.
5. « Voyages au bout du froid » : les 8 pôles de Frédérik Paulsen
Capture d’écran issu du documentaire de Didier Martiny qui raconte l’incroyable conquête des huit pôles par un homme d’exception : Frederik Paulsen
Frederik Paulsen s’est lancé un défi : devenir le premier homme à atteindre les huit pôles de la planète. En effet, chaque hémisphère compte quatre pôles: le pôle géographique, sur l’axe de rotation de la Terre; le pôle magnétique, le point qu’indique la boussole là où sa composante horizontale est nulle; le pôle géomagnétique, sur l’axe magnétique de la planète; et le pôle d’inaccessibilité, point le plus éloigné de toute terre dans l’océan Arctique, et de toute mer sur le continent antarctique. Il a fallu treize ans à Frederik Paulsen, entrecoupés de nombreuses autres expéditions polaires, pour compléter cette collection de pôles.
6. « Mémoires du désert – Une vie à l’autre bout du monde » par Régis Belleville
Capture d’écran issu de « Une balise Argos m’a sauvé la vie dans le désert ! »
Peu d’hommes osent affronter seuls les régions hyper arides du Sahara. Régis Belleville, « le Chamelier blanc », en a fait son terrain de prédilection et arpente ces zones dunaires depuis plus de quinze ans, à pied avec ses dromadaires.
Passant plus de huit mois par an près des pôles (notamment au Groenland), l’explorateur Nicolas Dubreuil sillonne en kayak, à ski, en traîneau et à pied les régions de l’Arctique et de l’Antarctique. En partageant la vie et l’intimité des peuples de l’Arctique, il témoigne de l’évolution de leur vie quotidienne et de ses bouleversements.
8. « La dernière île au trésor », un récit d’aventures de Robert Vergnes
Capture d’écran d’un film consacré à l’aventurier Robert VERGNES dans les années 80
Depuis plus de deux siècles, un immense trésor attend celui qui saura le découvrir sur une petite île du Pacifique. Les documents historiques, les témoignages et les récits concordent tous, l’île des Cocos aurait, durant des décennies, servi de coffre-fort aux pirates venus y enterrer leurs butins. Les Editions du Trésor réédite l’un des ouvrages les plus connus du Robert Vergnes pour le plaisir de tous les aventuriers dans l’âme.
Philippe Esnos, l’Indiana Jones français, revient en Amérique latine plusieurs années après sa quête du trésor de l’empereur Atahualpa. Dans « L’or des Incas – entre rêve et malédiction », il fait le récit de son nouveau périple en Equateur et sa jungle, ses cordillères et ses lagunes à la recherche de l’or des caciques.
10. « L’aventure de Tara Tari » de Corentin de Chatelperron
Crédit Photo : goldofbengal.com
Un jeune homme de vingt-six ans sans notion de navigation en solitaire à la voile ; un bateau construit en trois mois avec de la fibre de jute et des matériaux de récupération pour l’essentiel ; quatorze mille kilomètres (huit mille milles) du Bangladesh à la France à travers l’océan Indien, la mer Rouge, le canal de Suez, la Méditerranée ; six mois de navigation des rives du Gange vers La Ciotat en passant par les golfes du Bengale et d’Aden, des zones réputées pour les attaques de pirates : voici résumée l’aventure fabuleuse de Tara Tari et de Corentin.
François Suchel, pilote de ligne, raconte son voyage en bicyclette de Guang Zhou à Paris pendant 8 mois. Son itinéraire « vers la liberté d’être soi-même » suit la ligne aérienne qu’il a empruntée pour se rendre en Chine afin de parcourir ces kilomètres de façon différente.
12. « Carnets du Groenland 1934-1935 » par Michel Pérez
Michel Pérez devant la maison à Angmagssalik (crédit photo : Carnets du Groënland)
Michel Pérez, moins connu que Paul-Emile Victor, faisait pourtant partis des 4 du Groenland lors de l’expédition française de 1934-1935 à Ammassalik sur la côte est du Groenland. Ce livre nous dévoile sont Journal d’exploration durant cette période.
13. Les plus grandes aventures en bandes-dessinées
Explora est une collection de bandes dessinées lancée en 2012 aux éditions Glénat, imaginée par l’écrivain et explorateur Christian Clot, membre de la Société des Explorateurs Français (SEF). Il s’agit d’une collection de bandes-dessinées d’aventure consacrée aux grands explorateurs de notre monde dans laquelle Christian Clot intervient comme scénariste. Chaque album d’Explora est constitué de 46 planches de bande dessinée scénarisée et de 8 pages de complément historique qui permettent de remettre le personnage dans le contexte de son époque. La collection est composée actuellement de 8 albums
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures
Le mardi 10 février 2015, avait lieu à l’Ecole Miliaire (Paris 7e), une conférence sur le thème « Rencontre avec des explorateurs des temps modernes » avec la présence de
Patrice FRANCESCHI
Aviateur, marin, cinéaste, parachutiste et écrivain
Ancien président de Solidarités International et de la Société des explorateurs français
Photo prise lors de la réception de Patrice Franceschi comme «écrivain de Marine» le 10 février 2014 à l’Hôtel de la Marine à Paris
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures
À vingt-cinq ans, Peggy Bouchet a été la première femme à oser traverser l’Atlantique à la rame. En 1998, la veille de son arrivée, après 79 jours de mer, son bateau chavire. Elle restera pendant près de neuf heures en survie. Dix-huit mois plus tard, en 2000, elle repart et arrive victorieuse aux Antilles.
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures
Du 30 janvier au 1er février 2015 a eu lieu à Paris, le festival Objectif Aventure, le festival du film d’Aventure de Paris, un événement organisé par Terres d’Aventures et Grand Nord Grand Large.
Une soirée polaire à Paris
Les festival a commencé par une soirée polaire le vendredi 30 janvier avec la diffusion.
Nous avons d’abord mis le cap sur l’hémisphère Nord, au nord du nord, sur les traces d’une expédition pas comme les autres. Puis, changement d’horizon, nous sommes partis en Antarctique à bord d’un voilier et en snowboard. Enfin, nous avons pu découvrir une quête photographique sur les traces de Vincent Munier, photographe animalier, spécialiste des images réalisées dans des conditions hivernales.
Quatre catégories mais un seul point commun : la passion !
Une première soirée très prometteuse dont le suite n’a pas déçue. Ce fut plus de 21 films qui ont été projetés, dont 20 en en compétition, sous la présidence de Titouan Lamazou, l’artiste voyageur. Les films étaient répartis en 4 catégories : Expéditions Extraordinaires, Rencontres d’Exception, Esprit Montagne et Mondes Polaires.
Un beau palmarès
Après 3 jours de vives émotions et de rencontres intenses, le jury a rendu son verdict.
Dans la catégorie Mondes Polaires
« Scandinavie, l’appel du Nord »
Dans la catégorie Esprit Montagne
« Déjame Vivir »
Dans la catégorie Rencontres d’Exception
« North of the Sun »
Dans la catégorie Expéditions Extraordinaires
« Rodrigues Autrement »
Prix spécial du jury
« Taïga »
En savoir plus
Pour avoir plus de détails sur le palmares, découvrir l’album photos et revivre le festival dans son intégralité, rendez-vous sur l’article du site Un Monde d’Aventures
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures
Stéphanie et Jeremy Gicquel avaient fait le pari fou de traverser sans assistance l’antarctique, à ski et en tirant une pulka (dans laquelle se trouvait leur nourriture, abri… ), en passant par le Pôle Sud. Un peu plus de 2000 kilomètres (2 043 kilomètres exactement), sous les bourrasques de vent, les sastrugis, les crevasses, les conditions les plus difficiles possibles avec des températures plusieurs fois descendues jusqu’à -50° l et des vents à plus de 70km/h en pleine face, en 73 jours exactement, ppur 70 jours prévus au départ. Ce projet Across Antarctica, c’est une première, un exploit, et nous leur disons bravo !
(c) Accross Antarctica
Partis le 9 novembre 2014, ce jeune couple n’en est pas à sa première aventure folle. Ils avaient en effet participé (et terminé) le Marathon du Pôle Nord il y a deux ans déjà, par des températures avoisinant les -40°. Nicolas les avait d’ailleurs interviewés à l’époque.
Amoureux des régions polaires (ils ont déjà visité le Spitzberg, le Groenland, et donc le Pôle Nord et maintenant l’Antarctique), se sont aussi des sportifs de l’extrême, du trail à l’ultra-trail (des courses de 180km par exemple ne leur font pas peur…).
(c) Accross Antarctica
(c) Accross Antarctica
(c) Accross Antarctica
Chacune de leurs aventures est aussi un moyen de récolter des dons pour l’association Petits Princes, qui aide des enfants gravement malades à réaliser leurs rêves (vous pouvez d’ailleurs faire un don depuis cette page) , et sur cette traversé de l’Antarctique, des internautes pouvaient faire des dons par kilomoètre d’aventure, et voir ainsi leurs noms gravés sur la glace du continent le plus froid du monde.
C’est aussi pour eux un moyen de partager leur amour des régions polaires, avec les élèves des écoles qui vont les suivre et les soutenir, une manière d’expliquer aux générations futures la fragilité de la terre et l’importance d’y faire attention.
Jeremy Gicquel (c) Accross Antarctica
Stéphanie Gicquel (c) Accross Antarctica
En tout cas cette aventure est terminée, nous avons eu la chance de les suivre sur les réseaux sociaux et voir en temps réel leurs photos du grand continent blanc, leurs impressions, leurs doutes mais aussi leurs joies, et nous attendons avec impatience leur prochaine grande aventure : après avoir tourné autour du Pôle Nord, puis traversé le Pôle Sud, où nous emmèneront-ils ?
Passionné des régions nordiques, mais aussi d'activités outdoors et d'aventures, sportif (running, trail dans ma forêt), j'adore avant tout la nature et les grands espaces. Un peu geek, J'écris aussi sur Carnets Nordiqueset Escales Nordiques, où j'y partage mes photos, mes récits de voyages et ce qui me touche.
Hier soir, la filière francilienne de la TeamAventuriers dits des barbus (Greg, Nico et François) était au lancement de la chaîne TREK ainsi qu’à la première française de l’European Outdoor Tour Festival (EOFT).
TREK, le meilleur de l’aventure à la télé
Conférence de Presse sur lancement de la nouvelle chaîne TREK
La chaîne TREK sera entièrement consacrée au voyage d’aventure et à la découverte des sports outdoor. Elle va nous entraîner au sein de la nature sauvage, aux coins perdus au bout du monde. Chacun y piochera des échappées belles qui lui correspondent. Avides d’aventures et de sensations fortes, adeptes des trips sur des routes insolites, amateurs de paysages féeriques, chacun y trouvera matière à s’émerveiller, à découvrir et à rêver.
Merci aux deux présentateurs
Et merci à tous les parrains
TREK sera disponible dès le 2 février sur :
Orange : chaine 120
Numéricable : chaine 143
Dartybox : chaine 41/164 (THD)
SFR : chaine 203
BOUYGUES : chaine 210
FREE : chaine 155
CANAL SAT : chaine 93
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Présentation de TREK, la chaîne outdoor
L‘European Outdoor Film Tour (EOFT)
Après un très bon apéro-dinatoire, la soirée s’est poursuivi avec le lancement de la première française de l‘European Outdoor Film Tour.
Lancement de l’EOFT au Grand REX
Des plus profonds souterrains jusqu‘en haut des cimes, en matière de dénivelés, le programme de l‘European Outdoor Film Tour n‘est pas en reste !
On est allé en Nouvelle-Zélande, à plusieurs centaines de mètres sous terre, en compagnie d‘un groupe de spéléologues, à la recherche d‘une connexion reliant deux systèmes de grottes gigantesques.
Puis nous avons embarqué dans une aventure de plus de 5000 kms en kayak et pagaiyé sur le fleuve Amour avec quatre femmes hors du commun, depuis sa source jusqu‘à son embouchure dans l‘océan Pacifique.
Nous avons continué ensuite, toujours plus haut, aux côtés du grimpeur Alex Honnold, spécialiste du solo intégral, lors de son ascension de la voie « El Sendero Luminoso ».
Quant à James Kingston, dont les escalades urbaines nous poussent à retenir notre souffle, son film nous a éclairé, sous un nouveau jour, sur la question du risque dans cette discipline.
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures