Fuir la grisaille de l’automne pour partir faire un raid entre copines dans les îles ? Découvrir la Martinique en voyageant au fil de défis sportifs ? Gravir la montagne Pelée, faire du VTT dans la jungle, pagayer en canoë sur la mer des Caraïbes ?
Plutôt sympa comme programme, non ! Contre vents et marées, voici le compte rendu de mon expérience sur le Raid des Alizés.
Du 14 au 19 novembre 2017, Anne, Christelle, et moi avons eu la chance de participer à la troisième édition du Raid des Alizés.
Venues des quatre coins de la France, chaque équipe est formée de 3 femmes et défend une cause caritative ou sociétale. Avec notre team « Dubndiducrew » formée par Anne, nous avons décidé de soutenir l’Association Solidarité Femme tout au long de la compétition.
Plus qu’une compétition, le Raid des Alizés est une belle aventure sportive 100% féminine et solidaire !
Le programme des épreuves du Raid des Alizés :
Jour 1: Journée d’Acclimatation Jour 2 : Run&Bike 17km + Canoë-kayak 6,6km – Grande Anse Jour 3 : Trail 17km – Montagne Pelée Jour 4 : Course d’orientation en VTT 22,5km – Pointe Marin
Quoi mettre dans son sac pour le Raid des Alizés ? (quelques petits conseils perso en plus de la liste de matériel fournie par le Raid des Alizés)
– les chaussures de sport : je n’ai utilisé qu’une seule paire de trail durant tout le raid. Le modèle Akyra chez LA SPORTIVA qui est léger avec un super maintien de la cheville et une grosse accroche.
J’ai souvent couru avec les chaussures encore moites de la veille mais, après 5 minutes de course, vos chaussures finissent mouillées dans tous les cas !
– Fil pour étendre et faire sécher son linge entre les épreuves
– une paire de gants antidérapant et antichoc type pour protéger vos mains en cas de chute, pour le VTT ou le canoë-kayak
– des grands sacs poubelle pour au choix : mettre ses affaires sales, protéger son sac de la pluie, faire un tapis de sol à l’entrée de sa tente…
– des shorts ou des capris auxquels vous ne tenez pas trop ! Chutes, frottements, boue, humidité ambiante… pas le meilleur mix pour garder ses vêtements intacts.
– un cuissard de VTT pour les épreuves de vélo
– les ravitaillements sont assez réguliers (eau – fruits et fruits secs) mais si besoin embarquez quelques barres de céréales salées par exemple pour varier
– une bonne paire de tongs pour les après-courses et la vie en bivouac : j’ai utilisé des sandales Teva super agréables
– Savon BIO (demandé par l’organisation) – un super 2 en 1 à essayer le « Shampoing douche sans sulfate » de la marque EQ et pleins d’autres soins sportifs pour bien récupérer (une marque bio et française!)
– des vêtements longs et légers pour les soirées et un bon anti-moustique
– une caméra sportive GoPro pour immortaliser vos épreuves sans vous arrêter !
Jour 1 du Raid des Alizés : Journée d’Acclimatation
« Réveil en musique, réveil tonique » il est 5h du matin et Steve se charge de notre réveil qu’on le veuille ou pas ! Grand sourire et énergie à bloc, difficile de lui en vouloir même sans être du matin.
Pas de grasse matinée sur le Raid des Alizés, on commence les épreuves tôt pour se préserver un peu du soleil. A 7h, camelbak sur le dos et dossards épinglés, nous partons en bus direction Le François.
Histoire de nous mettre dans le bain, les organisateurs nous ont concocté un programme spécial pour cette journée d’acclimatation : canoë-kayak, course dans la mangrove et parcours nautique. Parfait pour découvrir le terrain et tester notre esprit d’équipe.
Sans trop savoir ce qui nous attend, nous embarquons pour 4km de canoë-kayak aka l’épreuve que nous redoutons le plus… et aimons le moins ! Surprise à l’arrivée, nous accostons dans un camp militaire où tout un parcours d’obstacles nous attend : filets à grimper dans la mangrove et chemins à se frayer enfoncées jusqu’à la taille puis course d’obstacles nautiques avec des sauts, des murs à monter ou des tonneaux à traverser sans tomber !
19h il est temps de rentrer… en canoë, sinon la journée aurait été trop simple !
Entre courses, obstacles et canoë, cette journée ambiance parcours du combattant aura été bien complète. Beaucoup d’eau, tout autant de boue et un soleil de plomb… on réalise que les conditions de course ne seront pas toujours faciles à gérer et qu’il faudra plus que tout s’entraider.
Jour 2 du Raid des Alizés : Run&Bike + Canoë-kayak – Grande Anse
Toujours en musique, tout le monde se prépare pour le premier jour d’épreuve avec au programme : trail, vélo et canoë dans un décor mélangeant jungle, montagne et plage. Un beau baptême du feu !
Le parcours prévoit une grande boucle autour de la commune des Anses-d’Arlet : plage du diamant, anse cafard, petite anse et même le Morne Larcher.
Une course parfaite pour découvrir les beaux paysages de la côte sud caraïbe de la Martinique !
Départ depuis la plage de la Grande Anse, nous enchainons rapidement par de grosses montées pour finalement récupérer nos vélos. Des vélos que nous allons pousser plus que pédaler tant les pentes sont abruptes et le terrain chaotique. Du VTT avec plus de 20 % de pente nous n’étions pas préparées !
Deuxième ravitaillement, nous déposons les VTT et prenons quelques forces avec en prime une poche de glace sur la tête et les épaules.
Les idées fraîches, nous attaquons la grosse partie Trail pour grimper le Morne Larcher, un ancien volcan culminant à 478m. L’ascension est courte mais rude avec des blocs de pierres glissants et une forêt luxuriante assez étouffante. Au sommet, la récompense est au rendez-vous avec un superbe point de vue sur la baie du Diamant.
On respire un bon coup avant d’entamer la descente tout aussi compliquée. En bas du Morne Larcher, c’est le dernier tronçon de course avant de récupérer notre meilleur ami… le canoë !
C’est parti pour 6,6km (en théorie) qui se transformeront plutôt en 8km en pleine mer. Passée la première pointe, le vent se lève et le courant devient de plus en plus fort. Il est difficile de garder le cap tout comme son calme… Entre crises de nerfs et de rires, on avance petit à petit en se défoulant dans les coups de pagaie ! 45 minutes plus tard, on aperçoit enfin les fanions du Raid des Alizés, l’arrivée est toute proche.
A peine le temps d’accoster, nous partons dans un sprint final sur la plage de la Grande Anse.
Après 24km de course, la boucle est bouclée et ce triathlon local nous en a mis plein les jambes et les yeux !
Jour 3 du Raid des Alizés : Trail – Montagne Pelée
A l’annonce de cette nouvelle étape, notre Team est déjà impatiente d’y être ! Nous espérions vraiment traverser la Montagne Pelée durant nos épreuves.
Départ à 8h depuis Le Prêcheur, le soleil tape déjà très fort et la Montagne Pelée est visible comme jamais ! La première partie de l’ascension est dure mais plutôt agréable avec ses zones ombragées. C’est plutôt sur la seconde partie que nous allons déchanter. Le ventre est douloureux pour moi et nous grimpons en plein soleil. 35 degrés au compteur, je me couvre la tête car je commence vraiment à souffrir de la chaleur.
Sur la montée, nous en profitons tout de même pour admirer le paysage et faire quelques photos. La vue est dingue ! Tout en-haut, on longe la caldeira qui descend à pic et on entame la descente. Nous sommes de nouveau à l’ombre, cela fait du bien. Le ravitaillement vient à point car nous sommes à court d’eau. On s’asperge et l’on repart de plus belle pour le dernier tronçon qui sera difficile pour moi. Le corps est fatigué mais j’ai surtout la tête qui tourne jusqu’à en avoir la nausée. C’est la première fois que cela m’arrive… en fait je fais une insolation. Je continue à trottiner tant bien que mal mais avec le recul j’aurais dû prendre le temps de m’arrêter et faire retomber la température… Du coup, pensez bien à vous hydrater et surtout vous protéger le crâne.
A l’arrivée, des enfants nous accueillent grand sourire en tapant nos mains. On oublie les jambes lourdes et la tête qui cogne !
Amoureuse des montagnes, ce fut sans aucun doute la plus belle épreuve tant pour les paysages que pour les efforts que cela nous a demandé !
Jour 4 : Course d’orientation en VTT – Pointe Marin
Pour le dernier jour de course, c’est une nouveauté du Raid des Alizés qui nous attend : une course d’orientation en VTT. Plus de 20 balises sont réparties autour de la Pointe Marin, à nous de les retrouver aidées d’une carte.
Départ à 8h depuis la Pointe Marin, tout le monde s’active pour trouver son trio de VTT et vite se placer sur la ligne de départ. Faux-départ pour nous : le pneu arrière du vélo de Anne est déjà crevé… un signe annonciateur pour la suite du circuit.
Un bénévole règle vite le problème et nous voilà parties pour 22,5km de VTT. Encore une fois le terrain est compliqué pour rouler. Boue, épines et trous, il est facile de s’enliser ET de crever. Gros couac sur cette épreuve, beaucoup vont en faire les frais durant la course et l’orga s’est vite retrouvée à cours de roue ou de chambre à air. De notre côté pas de crevaison mais le dérailleur va casser en milieu de course sur le vélo d’Anne. Heureusement un bénévole nous bricole un nouveau vélo grâce aux roues qui sont toujours intactes !
La deuxième partie du parcours sera beaucoup plus agréable : on prend le sentier du littoral et l’on roule en longeant l’océan. Les derniers kilomètres se font dans la bonne humeur et on termine par un sprint sur la plage de Pointe Marin !
Toutes les Alizés fêtent la fin de l’épreuve avec musique, noix de coco fraîche et un bain bien mérité !
Après cette course de (dés)orientation, place au réconfort direction la résidence de Pierre et Vacances St Luce. On retrouve douche chaude, climatisation et lit douillet avec en prime un supberbe coucher de soleil !
Ce soir on clôture le Raid des Alizés avec une soirée de Gala. Tenue de soirée blanche exigée pour fêter ensemble la fin de notre raid féminin. Ce sera aussi l’occasion de découvrir un mini-film récapitulatif de notre aventure et de féliciter l’équipe gagnante de l’édition 2017 : Les Sapeuses. Une équipe de trois pompiers qui couraient pour supporter l’Œuvre des Pupilles Sapeurs-Pompiers.
Le Raid des Alizés : prix – financement de l’équipe- préparation physique
Trois questions qui reviennent souvent auxquelles je vais répondre ou du moins donner quelques pistes. Niveau prix : il faut compter près de 9000 euros par équipe au départ de Paris-Orly. La participation au Raid Alizés n’est pas donné mais tous les frais sont inclus pour les 6 jours du raid (transport, logement, épreuves, restauration…) Comment financer le projet Raid Alizés : la plupart des équipes se font financer par des entreprises et collectivités locales alors la première étape est de créer un dossier de sponsoring pour démarcher autour de vous. Certaines équipes vont aussi financer le projet par des actions locales (vente d’objets, organisation d’événements…) ou en faisant une cagnotte de financement participatif, etc…
Plus d’infos sur le site du Raid des Alizés : financer le projet Association : chaque équipe soutient l’association de son choix et le classement déterminera la dotation faite à l’association défendue. Préparation physique pour le Raid Alizés : toutes les épreuves sont réalisables quel que soit le niveau mais, comme toute course, il vaut mieux s’y préparer : courses, randonnées, sorties kayak et VTT… Les courses ayant lieu en novembre, profitez de l’été pour vous entraîner sous la chaleur. Plus que les kilomètres, c’est le climat que j’ai trouvé difficile à gérer par moments entre l’humidité ambiante et les fortes températures.
La préparation est importante tout comme l’esprit d’équipe fera votre force durant les courses.
Plus d’infos sur le site du Raid des Alizés : préparation physique
Le Bilan du Raid des Alizés :
Nous terminons 47ème du classement et ravies de notre expérience Raid des Alizés 2017.
Si certaines équipes jouent la gagne, notre objectif était surtout de s’amuser ensemble ! Découvrir une nouvelle destination, faire du sport dans un cadre et des conditions différentes, vivre une expérience originale entre amies, courir pour une association, faire de belles rencontres… tant de raisons de faire le Raid des Alizés !
J’ai également adoré les circuits concoctés par l’organisation et le cadre nature très sauvage tout au long des épreuves ! Des épreuves réalisables par toutes avec de l’entraînement. Le vrai challenge étant pour moi la capacité d’adaptation voire la résistance à la chaleur et l’humidité constantes.
« Une aventure nature, sportive et solidaire » le Raid des Alizés a rempli toutes ses promesses !
Le gros plus du Raid des Alizés : l’ambiance et l’engouement pour cette course en Martinique !
Gros travail en amont, tout est bien orchestré par l’organisation mais, le capital sympathie/motivation des bénévoles et spectateurs apporte vraiment un gros plus.
Petit bémol : les nuits en tente parfois un peu compliquées car notre premier bivouac était sur un terrain totalement détrempé. D’autant plus dommage que le premier spot était vraiment sympa, tout entouré de champs de bananes.
Un grand merci à l’organisation de nous avoir invitées à participer au Raid des Alizés 2017 !
Si vous avez envie de voyager, vous dépasser et vous créer de beaux souvenirs avec une bande d’amies, il y a de fortes chances que le Raid des Alizés vous plaise !
Découvrez les prochaines éditions et toutes les infos pour vous inscrire sur le site http://www.raiddesalizes.com/fr
On prolonge le séjour en Martinique
Même si le raid nous fait voyager à travers les courses, la Martinique méritait bien que l’on poursuive notre séjour.
Basées au Pierre et Vacances St Luce, nous avons profité de la piscine et des plages alentours pour un jour de repos bien mérité !
Le lendemain, nous partons faire une croisière en catamaran sur le « Bwa Drésé » au départ du Robert. Un bon moyen de découvrir la Martinique autrement avec ses fonds blancs et ses îlets : l’îlet Madame, l’îlet Chancel et ses iguanes, la baignoire Josephine et ses étoiles de mer… Une sortie un peu trop touristique pour moi mais sympa à faire si vous voyagez avec un bon groupe d’amis.
Pour notre dernier jour, nous restons tranquilles dans le sud-ouest de la Martinique, dans la commune des Anses d’Arles. Baignades, snorkeling et émergence de bébés tortues, un super moment sur ces deux petites plages coupées du monde : Anse Dufour et Anse Noire.
Plages paradisiaques, gastronomie et ti’ punch, du vert et des sourires à perte de vue, si vous pouvez rester quelques jours de plus en Martinique, n’hésitez pas !
La Californie en terrain de jeu, des épreuves sportives, un raid nature mélangeant sport et voyage ?
Je n’ai pas hésité une seconde lorsque j’ai été invitée par l’Office du tourisme de Californie pour participer au 15ème Raid Amazones !
Fondé en 2001 par Alexandre Debanne, Gil Mention, Jean-Louis Conesa et Nadia, le Raid Amazones est un raid aventure 100% féminin et solidaire qui fait voyager les femmes dans le monde entier.
Après Bali en 2015, le raid nous emmène cette année en Californie pour une nouvelle aventure dans la région de Greater Palm Springs. Une semaine où notre Team Caliventurers (avec Manon du site Melty.fr et Anne du blog Annedubndidu.com) va relever plusieurs challenges sportifs autour d’un super programme !
Le programme des épreuves du Raid Amazones :
Jour 1: Trek 11km – Pipes Canyon Road Jour 2 : VTT 30km – Anza Borrego Desert Jour 3 : Canoë 16km – Salton Sea Jour 4 : Chasse aux Trésors – Los Angeles Jour 5 : Triathlon 27 km (VTT, canoë, course d’orientation) – Moreno Valley Lake Perris Jour 6 : Course à pied 13 km – Joshua Tree Park
Départ à 7h du matin, la grasse matinée il faudra définitivement oublier durant notre séjour californien !
Décor aride de fin du monde et champs d’éoliennes à perte de vue, je découvre en bus les paysages de la région de Palm Springs… et je commence à me dire que les conditions de course ne seront pas évidentes !
Sur la ligne de départ, l’orga met l’ambiance et nous explique le déroulé de la course. Toutes les minutes et par équipes de 5, on part chacune à notre tour. Notre vague arrive, on part super motivées et curieuses de savoir ce que nous réserve ce trek dans le désert !
Les premiers kilomètres sont tranquilles, peu de dénivelé et même quelques zones d’ombre. A mi-parcours, cela se corse, on grimpe et enchaîne les montées pour arriver au sommet du Canyon. La récompense est belle avec une vue plongeante sur toute la vallée ! On prend alors vraiment conscience du décor dans lequel on se fraye un chemin et l’on aperçoit la ligne d’arrivée au loin. Allez, le plus dur est fait !
Air sec, lumière aveuglante, terrains entre roche et sable… ce trek fut une bonne première épreuve pour se mettre en jambes et découvrir notre terrain de jeu pour la semaine !
Jour 2 : VTT 30km – Anza Borrego Desert
Moi qui avais du mal à émerger la veille, je vous laisse imaginer ce que cela a donné pour un départ à 4h du matin ! Ce matin on part direction le désert d’Anza Borrego pour un circuit de 30 km et à ce que l’on nous a dit, cela va être « corsé »… Ca tombe bien, je ne fais jamais de VTT !
En arrivant, tout le monde court pour trouver son trio de VTT et vite avancer vers la ligne de départ. Ce sera un faux-départ pour nous : le pneu arrière du vélo de Manon est déjà crevé… On commence bien !
Tout rentre dans l’ordre, c’est le moment de s’élancer littéralement car l’on débute par une grosse descente. On fait de notre mieux pour avancer mais l’on va très vite déchanter. Dérapages, chutes et enlisement, le terrain est tellement sablonneux que l’on se croirait à la plage. On ne mouline pas, on s’enfonce !
Par moments, on se retrouve forcées de marcher avec notre VTT. Plutôt frustrant. Il n’y a pas de piste et le fait d’être en fin de course n’a clairement pas dû nous faciliter les choses.
Peu avant le ravitaillement de mi-parcours, comme je suis une fille pleine de surprise, j’ai trouvé le moyen de crever. Juste histoire de tester nos nerfs un peu plus !
Kilomètre 15, je n’ai jamais été aussi heureuse de voir un ravitaillement. On ne tarde pas trop mais l’on prend quelques forces et surtout on s’asperge d’eau. Il est à peine 9h mais le soleil est déjà très haut.
La deuxième partie du parcours sera beaucoup plus agréable : un décor lunaire, quelques zones d’ombres, un passage dans un joli canyon, les montagnes au loin qui rendent le décor moins monotone et surtout une piste enfin cyclable !
Au final, j’ai pris du plaisir surtout sur la fin de la course et ce malgré les 40 degrés ! Ah quelle expérience !
J’avais peur de souffrir du dénivelé avec cette épreuve mais au final je n’ai jamais roulé sur aussi plat. La vraie difficulté, ce fut le sable. Usant pour les jambes et surtout le mental.
Avec le recul, ce fut sans nul doute la plus belle épreuve tant pour le décor que pour les efforts que cela nous a demandé.
Le VTT est l’épreuve emblématique du Raid Amazones et bien cette année, nous avons été servies !
Jour 3 : Canoë 16km – Salton Sea
16 km de canoë en trio, autrement dit l’épreuve que je redoute le plus… et de loin !
Le petit cours d’initiation en duo lors du Boot Camp Raid Amazones m’avait prédit que cette matinée allait être galère ! Cette fois-ci nous sommes trois et cela ne devrait que compliquer la tâche. La force est inutile si la technique n’est pas présente…
Notre objectif principal ne sera donc pas le chrono mais d’avancer droit !
Les deux premiers kilomètres vont d’ailleurs être vraiment galère… Les Amazones, pour la plupart super entrainées, prennent le large très vite pendant que nous, on rame enfin on zigzague !
Je suis à l’arrière donc la pression repose en grosse partie sur moi. Ca râle, ça crie, ça rigole, on passe par tous les états ! Je prends sur moi, j’essaye de comprendre comment orienter ce fichu canoë et je donne de la voix pour que l’on soit synchronisées. Alléluia on parvient enfin à avancer droit !
C’est une épreuve sur laquelle on aurait bien pu exploser mais, au final, la difficulté nous a rassemblé. On en est sorties plus fortes et plus unies.
Jour 4 : Chasse aux Trésors – Los Angeles
Aujourd’hui, changement radical de décor : Los Angeles ! Notre aventure devait forcément nous amener fouler la ville star de la Californie.
Histoire de garder cet esprit de challenge, le Raid Amazones nous a organisé une chasse au trésor pour nous faire découvrir de façon originale LA. Une visite guidée aurait été trop simple !
Quizz, jeux de piste et défis sportifs, nous arpentons la ville de long en large et passons par tous les spots touristiques de LA : Hollywood, Downtown LA, Santa Monica et Venice Beach. Nous terminons la journée sur le fameux Pier de Santa Monica et la belle balade jusqu’à Venice Beach. Tout est fidèle à l’image que j’en avais : les surfers qui prennent la pose parfaite, l’ambiance street art colorée, les jolies fille en rollers, l’odeur de cannabis, les postes de surveillance sur la plage, les hauts palmiers, le skatepark si photogénique… Tout y est et quel plaisir de retrouver l’océan !
Jour 5 : Triathlon 27 km – Moreno Valley Lake Perris
Maintenant que nous sommes passées par toutes les épreuves, c’est le moment idéal pour le triathlon. Un programme spécial rassemblant les trois sports emblématique du Raid Amazones : le vélo, le canoë et la course. C’est parti pour 27km de course dans un cadre nature très sauvage !
Pour la première étape, nous voici parties pour 10km de Run and Bike : Manon sur le vélo, on assure la course avec Anne et on profite un max du paysage de Moreno Valley !
Nous sommes sur un bon rythme et arrivons assez vite à la seconde étape où notre cher ami le canoë nous attend ! La technique est sans conteste meilleure mais cette fois-ci nous avons à nous battre non seulement avec la pagaie mais aussi avec le vent et le courant. Double challenge ! Niveau efficacité c’est encore loin d’être ça mais nous parvenons à faire le circuit sans trop de problème.
C’est maintenant la dernière étape qui nous attend avec la course d’orientation sur une petite île en plein centre du Lac Perris. Armées de la carte, nous partons à la recherche des 6 balises réparties sur l’île. On s’entraide entre équipes, la bonne ambiance règne et l’on boucle assez vite la course.
Dernière ligne droite de l’épreuve, on retourne sur notre canoë pour retrouver la plage du Lac Perris. On se donne à fond, encouragées par les Amazones qui forment une ola le long de la ligne d’arrivée !
C’est encore une belle épreuve qui se termine, j’ai adoré ce mix sportif et le cadre sublime dans lequel on évoluait !
Jour 6 : Trail 13 km – Joshua Tree Park
Pour notre dernier jour de course, on termine en beauté dans le mythique Joshua Tree Park !
Le début de course ressemble beaucoup à notre course dans Pipes Canyon Road avec tout de même un peu plus de dénivelé. On enchaîne canyon et grimpées pour surplomber le parc à mi-parcours. La vue est dingue !
Le paysage se met à changer et, peu à peu, les Joshua Trees apparaissent. Il y a tant de beauté, tant d’histoire dans ses arbres sortis du désert. Le désert semble s’étendre à l’infini, seuls les cactus géants nous donnent un repère. Les derniers kilomètres se font dans la bonne humeur, on profite et on immortalise à plusieurs reprises notre dernière course ensemble.
Nouvelle ola pour notre fin de course et musique à fond, toutes les Amazones fêtent la fin de cette semaine d’épreuves ensemble sur la ligne d’arrivée !
Après le trek, il est déjà temps de préparer notre sac et d’y ranger tous nos souvenirs : les étapes de galère, les fou-rires, les courbatures, les paysages lunaires du désert californien, les moments d’entraide et surtout deux nouvelles amies sans qui ce raid n’aurait pas été le même !
Notre dernière soirée se passera autour d’un repas de gala. Tenue de soirée exigée pour la remise des médailles et visionnage d’un mini-film récapitulatif de notre aventure, la soirée parfaite pour clôturer ce Raid Amazones 2016 !
Ce n’est pas le type de course/voyage auquel j’aurais participé naturellement mais j’ai apprécié l’expérience et j’ai surtout une grosse envie de repartir en Californie !
Je rêve déjà d’un gros road trip nature qui m’emmènerait le long des beaux parcs nationaux californiens : Yosemite, Redwood, Sequoia, Point Reyes…tant de beaux lieux à découvrir pour les amoureux des grands espaces!
Nouveau projet, nouveau voyage : la Californie pour participer au Raid Amazones !
Pour cette 15ème édition du Raid Amazones, j’ai eu la chance d’être invitée par Visit California France pour porter ses couleurs et représenter la Team CaliVenturers constituée de Manon du site Melty.fr, Anne du blog Annedubndidu.com et moi-même via mon blog MadebyMaider.com et la Team Aventuriers dont je fais partie.
Fondé en 2001 par Alexandre Debanne, Gil Mention, Jean-Louis Conesa et Nadia, le Raid Amazones est le seul raid aventure exclusivement réservé aux Femmes où les amazones parcourent le monde.
Après le Cambodge en 2014, Bali en 2015, le raid va transporter les amazones vers la Californie du 12 au 20 novembre 2016 pour une aventure incroyable dans la région de Palm Springs !
Au programme de ce séjour sportif : trekking de plus de 20 km dans Joshua Tree National Park, course en canoë de 16km sur Salten Sea, 40 km en VTT dans le désert d’Anza Borrego, triathlon et chasse au trésor à Los Angeles… et d’autres épreuves comme du tir à l’arc !
Histoire d’arriver plus motivées que jamais, nous avons participé début octobre au Boot Camp Raid Amazones. L’occasion de se familiariser avec certaines épreuves et s’entraîner au mieux pour le jour J !
Voici le résumé de ce week-end avec l’équipe du Raid Amazones et les filles de Visit California.
Le rendez-vous est pris pour Sillé le Guillaume. Ca ne vous dit rien ? Moi non plus ! Je ne connaissais pas mais, pour info, cela se situe dans la Sarthe. Le complexe sportif au bord du lac est très sympa et l’équipe au top. Durant ce week-end sportif et nature, ce sera l’occasion de découvrir les valeurs du Raid Amazones entre dépassement de soi, partage, convivialité et solidarité.
Arrivées dans la nuit avec ma coéquipière de choc Manon, on prend nos marques. On prend la pluie aussi. La première soirée se passera dans le restaurant local « Au Trappeur », ça ne s’invente pas ! On fait connaissance avec les organisateurs du Raid Amazones et les autres équipes dont la Team des Breizh Raideuses qui met l’ambiance d’emblée. Vive la Bretagne !
Le premier jour, ce sera une journée découverte pour moi avec initiation au tir à l’arc, course d’orientation et sortie en canoë à deux. Le « à deux » a son importance ! On terminera le weekend par une sortie VTT, histoire de s’en rappeler au réveil le lendemain.
Tir à l’arc
Je découvre que mon oeil droit est mon oeil directeur, j’apprends les bases et règles de sécurité puis j’enchaîne les flèches à différentes distances. Je me prends pour Katniss dans Hunger Games et je me découvre un talent caché pour le tir à l’arc. Ma coéquipière assure aussi, il faudra donc scorer sur cette épreuve pendant le Raid Amazones !
Course d’orientation
Une carte, des points et des énigmes à trouver, c’est parti pour 1h de course. C’est parti pour 1h de prise de têtes ! On tourne la carte, on prend un mauvais chemin, on revient sur nos pas et éventuellement on trouve le bon repère ! Au final, on s’en sort pas trop mal mais niveau efficacité… on peut mieux faire !
Canoë J’en ai déjà fait à l’occasion mais toujours seule, ma coéquipière aussi. On se dit que ça devrait aller, on déchantera très vite ! Ca beau être un lac, il y a pas mal de vent ce jour-là. Non le canoë n’avance pas droit tout seul et je peine à l’orienter. Je suis frustrée, Manon à l’avant énervée. On switch les positions mais rien n’y fait à la différence que je comprends ce que je faisais mal en étant assise à la poupe.
On échange de nouveau et je parviens enfin à corriger la trajectoire du canoë pour avancer droit.
VTT
Dernier jour du Boot Camp, on part pour une sortie de 12km dans la forêt. Un peu de route, de la boue, des chemins cabossés et quelques côtes à grimper, l’itinéraire est bien complet ! Les jambes et les bras sont mis à rude épreuve, surtout quand on aime bien prendre de la vitesse dans les descentes en forêt.
Je fais rarement du VTT mais c’est toujours un plaisir, surtout dans ce cadre.
Quelques courbatures plus tard, le boot camp m’a donné un bon avant-goût de ce qui m’attendait et j’ai désormais hâte de découvrir la Californie… Les épreuves s’annoncent superbes, le tout dans des cadres spectaculaires et des grands espaces naturels que j’adore !
On se donne rendez-vous ce week-end à Los Angeles où je partagerai en live mes aventures sur instagram @madebymaider.
Les pays situés autour et au nord du cercle polaire arctique et les régions glacées vous fascinent ? Nous également ! Nous préférons l’appel glacé du nord à celuide la plage.
66° nord, une latitude mythique, de l’Alaska à la Laponie, en passant par la Sibérie… mais pas que ! Dans ces contrées recluses, certains s’y sont à jamais perdus. Quelques y sont restés. D’autres ont accompli des exploits durant de difficiles expéditions, réécrivant les limites du mot impossible. Le cercle polaire, c’est des paysages sublimes et des lumières particulières : aurores boréales qui illuminent le ciel durant la nuit polaire, soleil de minuit qui refuse de vous laisser dormir durant de longues semaines. C’est le tableau vivant des contrastes en noir et blanc. Terres de conditions extrêmes. Pays des rêves de tout aventurier.« Tant de choses à voir, à voir et à z-entendre », comme l’écrivait Boris Vian.
Amoureux du froid, découvrez notresélection de 15 régions glacées pour les aventuriers et vous aussi, vous murmurerez peut-être je voudrais pas crever, avant de…
1 … Passer du temps dans une cabane en Laponie suédoise
Un retour aux sources, où vos activités principales seront de prendre le temps de vivre, en retrouvant des gestes simples comme d’aller recueillir son eau dans une rivière, grâce à un trou percé dans la glace qu’il vous faudra entretenir ; de préparer et faire vivre le feu, qui servira à vous réchauffer ; de vous préparer à des ballets d’aurores boréales, spectacle nocturne unique. Nicolas pourra vous raconter son expérience dans le Camp Parakka, dans la taïga de La Laponie suédoise, où vous pourrez lire « Dans les forêts de Sibérie » de Sylvain Tesson, qui a vécu seul dans une cabane le long du lac Baïkal pendant 6 mois.
2 … Rendre visite au Père-Noël en laponie finlandaise
Sur le cercle polaire, à Rovaniemi en Laponie Finlandaise, vous aurez l’occasion d’aller rencontrer le père Noël. Si cette activité n’est pas très outdoor, pourquoi ne pas vous y rendre, tiré par un attelage de chiens de traîneaux ? Expérience qui vous placera au plus près de la nature, au son des halètements et des aboiements des chiens qui vous aideront à glisser sur les lacs enneigés des forêts de Laponie. Vous pourrez également découvrir le pays des Sames à la journée, comme Piotr a pu le faire, ou partir en raid plusieurs jours et dormir à la belle aurore (c’est comme à la belle étoile, mais sous les aurores boréales).
Si l’idée d’associer pays nordiques et activités nautiques vous paraît incongrue, vous faites une grave erreur ! En effet, le kayak est une embarcation et un moyen de transport utilisé depuis des siècles par les Inuits. C’est aussi la meilleure manière d’aller observer au plus près les magnifiques icebergs bleutés en baie de Disko. Y découvrir la culture inuite et les villages de pêcheur, le long du fjord du Torssukatak. Ou, pourquoi pas, vous rendre sur la côte Est du Groenland, encore plus sauvage ?… Vous y rencontrerez peut-être l’ours polaire en écoutant le chant des baleines.
4… Effectuer un raid hivernal dans le Sarek, en Suède
Comme François l’a fait : en traversant ce qui est ni plus ni moins que le plus grand désert blanc d’Europe, en Laponie suédoise, à ski et en tirant une pulka. Objectif : y effectuer un raid en totale autonomie et y découvrir des paysages montagneux, infiniment blancs et fouettés par le blizzard, où vos seuls compagnons seront les lagopèdes et quelques renards à la recherche d’un peu de vos restes. Et pouvoir dire que vous avez gravi le Kebnekaise, plus haut sommet de Scandinavie et passage obligé pour qui veut parcourir la célèbre Kungsleden (voie royale suédoise).
De Kapisillit à Nuuk, c’est l’une des plus belles itinérances du Groenland. Des paysages arides tout du long et une arrivée marquante en bateau, au milieu des icebergs. C’est cependant un trek relativement difficile pour des non-initiés. Le couple chaleureux de Cloe et Clem ont ramené de superbes images de cette expérience, mais qui ont aussi rencontré de sérieuses difficultés. Leurs souvenirs demeurent néanmoins superbes et intacts car les paysages sont définitivement fascinants.
Oui, le Groenland fait partie intégrante de ces mythiques régions nordiques dont nous parlons. Une terre mystérieuse et rude, où se déroule tous les ans à Kangerlussuaq, fin octobre, par des températures encore clémentes qui avoisinent les -10°, le Marathon du cercle polaire. 42 kilomètres sur les chemins et la glace, dans des conditions pouvant être difficiles, au coeur de paysages magnifiques d’habitude plus fréquentés par des gens en raquettes qu’en chaussures de trail ! Nicolas fait partie de ces « amoureux du nord », préférant ce type de course à des épreuves plus classiques, et qui rêverait de se retrouver sur la ligne de départ.
Situé au nord de la Norvège (oui, l’archipel du Svalbard – le Spitzberg en est juste l’une des îles et un territoire norvégien), le Spitzberg est l’un des endroits les plus proches du pôle Nord. Accessible depuis la Norvège, c’est le pays des ours polaires. Impossible de sortir de Longyearbyen sans être armé : une condition obligatoire si vous avez l’idée de partir en autonomie à ski et à pulka vers le magnifique Isfjord et les glaciers qui l’entourent. Et davantage encore pour bivouaquer sous les aurores boréales, en plein désert blanc. Une exploration possible aussi en kayak, le long des fjords. Quel que soit votre choix, vous devriez en prendre plein les yeux et vivre l’aventure intensément.
Située dans le centre est du Québec, c’est une terre pittoresque entourée du fleuve Saint-Laurent. Ses paysages sont constitués de falaises accrochées au bout des montagnes Appalaches, de rivières et de vallées. Le territoire nord-américain tel qu’on l’imagine, entre images hivernales glacées et couleurs d’automnes, paradis du trek et des traversées en ski. Et pourquoi pas une traversée sur les 4 saisons ?
9 … Marcher sur les traces des chercheurs d’or en Alaska
Ils ont traversé le Yukon, franchi des montagnes et navigué sur des rapides, tout en faisant attention aux Grizzlys. Jack London l’a si bien conté. Si cependant vous trouvez cela trop facile à notre époque, le mont Mc Kinley, dans le parc Denali, vous ouvrira ses portes et, peut-être, serez-vous l’un de ces rares aventuriers qui réussira à gravir son sommet, le plus haut d’Amérique du Nord, à 6 194 mètres. C’est d’ailleurs le projet de Piotr dans le cadre de son défi des 7 sommets.
10 … Traverser l’Islande au-dessus de ses cratères et glaciers
En parcourant le trek du Laugavegur, certainement le plus connu sur cette île, et l’un des plus beaux du monde. Une aventure au pays qui fume, avec le géotherme à quelques centaines de mètres sous vos pied, le tout au coeur d’un paysage de volcans et de chaînes montagneuses rhyolitiques. Une autre planète qui ravira les aventuriers géologues ! Peut-être aurez-vous la chance, par une nuit à la belle étoile, d’observer des aurores boréales ? Ne ratez pas pour votre retour à la civilisation la baignade dans le Blue Lagoon, hammam de rêve à ciel ouvert, car même les aventuriers ont le droit de se reposer !
Situées quelque part en Atlantique nord, ce n’est pas la destination nordique à laquelle on pense forcément en premier. Et pourtant, les Îles Féroés regorgent de paysages tragiques, entre Islande et Lofoten. Rendez-vous à Tórshavn pour parcourir les 21 kilomètres du trek allant jusqu’à Kirkjuboeur, réputé difficile, mais avec de nombreux passages sublimes. Cet archipel regorge d’itinéraires, avec des conditions climatiques difficiles : du pain béni pour les amoureux de l’outdoor et les aventuriers que vous êtes, mais moins touristique que l’Islande ou encore les Lofoten. Melissa en a ramené de superbes récits et photos !
Par l’Argentine ou le Chili, peu importe, mais Ushuaïa et le parc naturel de Karukinka me font rêver. Les routes souvent interminables aux paysages arides, pendant lesquels votre esprit aura tout le temps de divaguer… Pourquoi pas alors le trek de Torres del Paine et la boucle O ? Ou encore ces sommets trop souvent méconnus que sont l’Ojos del Salado, au nord du Chili, qui a fait tourner la tête de Piotr, avant d’aller voir les icebergs et de rejoindre l’Antarctique pour le traverser, comme l’ont fait Stéphanie et Jérémy à skis et à pulka, en passant par le Pôle Sud.
Situées au nord-ouest de la Norvège, cet archipel de rêve au nord du cercle polaire, vous offrira la possibilité de faire du surf (oui oui), mais aussi des treks et des randonnées, le long de fjords vertigineux avec toujours la mer et les montagnes en toile de fond. Pêcher le crabe si vous êtes plutôt mer, dormir dans des cabanes de pêcheurs et vous enfoncer dans les vallées profondes, que ce soit en été ou en hiver…
Qui est le plus grand réservoir d’eau douce du monde, et parfois surnommé « La perle de Sibérie ». Là où des routes sont tracées en hiver sur la glace, là où des hommes passent en chien de traîneau ou en camion l’hiver, et où la nature montre toute sa puissance. Comme Sylvain Tesson, passez-y quelques mois auprès des attachants Russes. Vous pourrez aussi y effectuer un trek sur l’île d’Olkkon.
À l’extrême nord de l’Inde, à la frontière du Tibet, l’ancien royaume du Zanskar est l’une des plus vieilles vallées peuplées de l’Himalaya, isolée du reste du monde près de six mois par an par la neige. La région devient alors inaccessible… à moins de suivre à pied le cours de la rivière gelée, appelée Chadar. Au cœur de l’hiver, vous pouvez vous aventurer sur cet itinéraire d’envergure, mais accessible plus facilement qu’on ne le pense, comme en témoigne Anne qui y a passé un hiver au complet. C’est une marche absolument unique, au cours de laquelle on suit, plusieurs jours durant, un « sentier » de glace, se créant et se dérobant au gré des humeurs de la météo.
Passionné des régions nordiques, mais aussi d'activités outdoors et d'aventures, sportif (running, trail dans ma forêt), j'adore avant tout la nature et les grands espaces. Un peu geek, J'écris aussi sur Carnets Nordiqueset Escales Nordiques, où j'y partage mes photos, mes récits de voyages et ce qui me touche.