Mes dernières aventures – 1001pas

Mes dernières aventures – 1001pas

Chaque année, la liste des projets de treks à réaliser s’allonge alors que celle des projets réalisés semble, en comparaison presque stagner. Néanmoins, chaque sortie, chaque voyage est l’occasion de découvre de nouveaux paysages, de tester du nouveau matériel, d’en sortir plus expérimenté.

Je vais revenir sur 3 belles randonnées pédestres réalisées dans l’année écoulée.

Népal : mes 3 treks au Népal

Le Népal est ce pays qui fait parti de la liste des souhaits de tout randonneur. On s’est tous imaginé au moins partir une fois au Népal sur la route de l’Annapurna ou du trek du Camp de base de l’Everest. J’avais déjà quelques treks difficiles à mon actif (le Gr20, le tour du Mont Blanc, le Waitakubuli trek) et je m’imaginais encore que ce n’était pas de mon niveau. C’est une promotion aérienne aux prix imbattables qui m’a fait me décider sur un coup de tête ! Il y avait aussi la surprise de découvrir que des collègues qui ne sont pas non plus des grands sportifs avaient réalisé l’un de mes projets : le Tour de l’Annapurna pour me décider !

Le Népal fut une belle aventure. J’y ai retrouvé, pour mon premier trek, mes collègues qui avait réalisé le tour de l’Annapuarna qui m’avait bien inspiré au départ. On a réalisé le trek de Gandruk ensemble puis je suis parti en solo sur le tour de l’Annapurna ainsi que le trek du Camp de base de l’Everest. J’ai avalé ces deux derniers treks en 7 jours. De quoi me donner du temps pour profiter de l’atmosphère de détente et de repos qui règne à Pokhara !
Le Népal a laissé en moi une impression indélébile. Des souvenirs magiques. De belles rencontres. Je sais déjà que je reviendrai. J’ai envie de réaliser le trek du Manaslu, réputé plus sauvage. J’ai envie de revenir pour réaliser de meilleures vidéos que celles faites avec ma gopro 4 silver et mon stabilisateur Feiyu.

A lire à ce sujet :

Suisse : le tour des Dents du Midi

Ce tour des Dents du Midi m’a surpris par la variété des paysages et des beaux points de vue photographiques offerts en l’espace de 4 petits jours sur près de 45 km. Vous pourrez découvrir un magnifique panorama depuis la Haute Cime a plus de 3000m et profiter de la vue sur le lac de Salanfe.

Ce beau trek suisse est facilement accessible par train depuis Paris : je n’ai pas testé depuis une autre destination mais à partir du moment où vous pouvez vous rendre facilement en Suisse, le reste est facile. Il y a également d’autres grands tours à réaliser dans le coin comme celui des Dents Blanches. Une prochaine fois peut-être !

Ce trek fut le premier où j’ai pu profiter de mon nouvel assistant photo : mon drone Mavic Pro. J’ai vraiment pu réaliser de nombreuses photos qu’il aurait été impossible de réaliser sans un collègue pour m’accompagner voir un trépied. Pour ceux qui souhaitent conjuguer plaisir photographique et montagne sans se lancer dans une randonnée trop longue ou difficile, je conseille fortement le tour des Dents du Midi.

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Autriche : le sentier de Haute Altitude de Stubai

Stubaier Hohenweg. Près de 100km et 8000m de dénivelés. Classé de rouge à noir, je vous dis tout de suite que les tronçons sont physiquement exigeants et certaines plaques dédiées à des randonneurs disparus sur ce sentier rappellent le marcheur à la prudence. Il vous faudra des bâtons pour ménager vos genoux et de bonnes chaussures de randonnée (si vous avez du mal, je vous conseille ce guide pour bien choisir sa chaussure de randonnée réalisée par Zalando) La météo un peu capricieuse avec des chutes de neige de 40cm m’a amené à décaler le départ de cette randonnée alpine.

Par conséquent, au lieu de partir depuis le refuge de Starkenburger Hütte, je suis parti de Sulzenau Hutte pour commencer à Desdner Hutter jusqu’à la fin du sentier de Stubai au refuge de  Innsbrucker Hutte. J’ai de nouveau été accompagné de mon fidèle assistant photo, mon drone Mavic Pro qui ne me lâche plus pour toutes mes randonnées.
En attendant, j’ai fait des randonnées pour découvrir 2 des 7 sommets de Stubai : le Serles qui culmine à 2717m ainsi que le Hoher Burgstall – 2611m.
Peut-être que j’aurai l’occasion d’y revenir l’an prochain afin de réaliser le chemin en entier !

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Carnet de voyage à la Dominique : conseils et bonnes adresses

Carnet de voyage à la Dominique : conseils et bonnes adresses

Située entre la Martinique et la Guadeloupe, l’île de la Dominique est la plus montagneuse des Caraïbes. Peu connue comparée à ses voisines, l’île nature des Caraïbes a beaucoup à offrir que ce soit pour sa nature exubérante, ses reliefs montagneux, ses cascades en pagaille ou son ambiance très authentique.

Si vous prévoyez un voyage à la Dominique, cet article devrait vous apporter quelques conseils pratiques et bonnes adresses !

Préparer son voyage sur l’île de la Dominique

  • Monnaie : Dollar des Caraïbes orientales – 1 EUR ≈ 3,4 XCD // On peut aussi payer en Dollar américain mais il est bien plus avantageux de payer avec la monnaie locale
  • Langue : l’anglais est la langue officielle de la Dominique et beaucoup parlent le créole dominiquais
  • Décalage horaire : -6 heures avec la France en été et -5 heures en hiver
  • Comment s’y rendre : pas de vol direct Paris-Roseau. Il faut transiter par les îles voisines : la Guadeloupe et la Martinique (le plus économique) ou Saint-Martin. Compter 8h30 de vol.
    Pour rejoindre Roseau, il faudra prendre un nouveau vol ou le bateau l’express des îles depuis les DOM-TOM
  • Document : passeport.
  • Climat : Avec des températures moyennes de 24 à 32 °C, c’est un climat tropical. Le relief montagneux de l’île provoque de nombreuses petites averses. Prévoir donc une veste imperméable !
    Pour vos vacances, privilégiez la saison sèche de janvier à mai.
  • Waitukubuli National Trail : l’achat d’un « Pass » est obligatoire avec des formules pour la journée ou pour la totalité du parcours.

Combien de temps rester à la Dominique ?

Une semaine peut-être suffisante pour voir les principaux sites de l’île et faire quelques activités mais idéalement j’aurais aimé rester une semaine de plus.
J’ai fait peu de randonnées et je pense que certains segments du Waitukubuli National Trail valent vraiment le coup. Et puis nous sommes dans les Caraïbes, ici on prend le temps et cela fait du bien !

Itinéraire

JOUR 1 – Arrivée à Roseau
JOUR 2 – Visite de Roseau + sortie en bateau
JOUR 3 – Fresh Water Lake + Papillote Garden + Wotten Waven
JOUR 4 – Emerald Pool + Village Kalinago
JOUR 5 – Waitukubili National Trail + Indian River
JOUR 7 – Snorkeling + Soufriere/Scott’s Head
JOUR 8 – Retour à Paris

préparer voyage Dominique

Hébergements sur l’île de la Dominique

Ici pas de chaînes ou de gros complexes hôteliers et c’est en partie ce qui fait le charme de cette île ! Les touristes se font assez rares et on vient d’ailleurs ici pour la tranquillité, la nature préservée et l’ambiance authentique. Nous avons testé 3 types d’établissements, tous ayant leurs particularités et donnant du choix selon les envies.

Le Cocoa Cottage :
Gros coup de coeur pour cet écolodge situé au coeur de la vallée de Roseau. Un peu excentré, il vous faudra forcément un taxi pour manger en ville par exemple.
Végétation luxuriante, chants d’oiseaux et de grenouilles, déco pleine de charme… Le cadre est superbe ! Comme l’impression de dormir en pleine jungle, confort en plus !
Un lieu parfait pour se détendre, arrêter le temps un moment et respirer du vert à bloc.

Les repas se font avec les autres clients autour d’une grande tablée, un bon moment pour échanger et partager conseils et bonnes adresses restaurant.
Pour la Dominique, le tarif des repas est assez élevé (30€) pour le dîner et 15€ pour le petit déjeuner.

Le Budget : autour de 70€ (+taxes) la nuit pour 2 mais il faut réserver au minimum pour 2 nuits
Site du Cocoa Cottage

Hébergement Dominique
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Anchorage Hotel

Situé au sud de l’île, au pied de l’océan, c’est l’hôtel idéal pour gagner du temps si l’on souhaite faire des excursions en bateau pour aller observer les baleines ou faire de la plongée.
Il y a une jolie piscine au centre de l’hôtel et c’est un spot de choix pour voir un beau coucher de soleil sur l’océan.
Le cadre fait pour beaucoup, l’hôtel est plutôt agréable mais les chambres manquent de charme et auraient besoin d’un coup de neuf.

Nous avons fait une superbe sortie en bateau et, à défaut de voir une baleine, nous avons navigué entourés de dauphins jouant dans les vagues du bateau. Un joli moment ! Nous étions un petit groupe sur le bateau, pas d’autres bateaux aux environs et nous avons appris beaucoup de choses sur les Cétacés.
Pour avoir fait d’autres sorties totalement irrespectueuses envers les animaux, voire dangereuses, c’est important de souligner l’aspect pédagogique de cette sortie.

Le Budget : autour de 100 € la nuit pour 2 personnes
Site de Anchorahe Hotel

hébergement dominique

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whale watching dominica

Fort Young Hotel :

Situé en plein centre ville de Roseau, cet hôtel 3 étoiles est idéal pour visiter la capitale car vous pouvez tout faire à pied.
Je préfère les hôtels plus petits, esprit chambre d’hôte mais il conviendra très bien à ceux qui recherchent du confort et un certain standing : spa et massages, piscine à débordement, salle de gym, bar, etc.
Il y a des options sympas pour dîner que ce soit en terrasse ou pour du snack avec le joli Bala’s bar. Pour le petit-déjeuner, cela se passe en terrasse avec vue sur l’océan. Plutôt agréable comme réveil !

Le Budget : autour de 170€ (+taxes) la nuit pour 2 personnes
Site de Fort Young Hotel

carnet voyage Dominique
Hébergement Dominique

Restaurants à la Dominique

Restaurant Pearl’s Cuisine : cuisine traditionnelle et plats copieux dans une ambiance authentique

Restaurant River Rock Cafe : cuisine typique et super adresse en chemin vers Trafalgar Falls

Restaurant Islet View : encore une très bonne table pour découvrir la cuisine dominicaine et des rhums fait maison ! Jolie vue sur l’océan au nord est près de Calibishie et de ses plages

Restaurant Wen Cuisine : cuisine fraîche avec livraison de poissons et de crustacés sur place – une jolie halte pour manger ou prendre un jus de fruits frais entre Soufrire et Scott’s Head.

Bala’s Bar : au centre du hall de Fort Young Hotel, c’est une adresse sympa pour prendre un verre ou manger sur le pouce en écoutant de la musique live !

restaurant dominique
préparer voyage Dominique
où manger en dominique

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Et pour tous les amateurs d’outdoor, retrouvez mon article 7 activités outdoor à faire absolument
Si vous avez besoin de plus d’informations pour organiser votre séjour à la Dominique, il y a tout plein de conseils sur le site de l’office de tourisme : Ile de la Dominique

 

Vous pouvez retrouver Maider sur les réseaux : son blog Made by Maiderson Facebookson Twitter & son instagram

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Activités outdoor en Amérique latine

Activités outdoor en Amérique latine

La montagne est partout. Les reliefs propices aux activités de montagne ne se trouvent pas que dans nos belles Alpes françaises. Pour les amoureux de la randonnée, il y a évidemment 10 magnifiques treks à découvrir en France mais certains pays exotiques, que l’on a davantage l’habitude d’associer aux plages, peuvent nous révéler bien des surprises !

CHILI

 

Quand on parle du Chili il vous vient forcément à l’esprit le splendide parc Torres del Paine. Avec deux boucles principales à découvrir, la boucle W (de 76km) ou le boucle O (de 150km), plus complète. L’objectif de ce périple est normalement d’apercevoir et de ramener une photo des tours depuis le Mirador de las Torres. Néanmoins, dans cette partie du monde, la météo peut-être plus que capricieuse et il est possible que durant toute votre traversée, qui peut prendre une dizaine de jours pour la boucle O, vous ne voyiez rien. Le vent et la pluie peuvent saper le moral des plus combatifs.

Après un trek en Patagonie, et si on s’attaquait au second plus haut sommet d’Amérique ? Difficile à deviner qu’il se trouve au Chili et pourtant. Les amoureux de la montagne connaissent bien l’Aconcagua, en Argentine (on y reviendra) mais connaissent l’Ojos del Salado qui se trouve dans la région d’Attacama ? Ce volcan assoupi, considéré comme encore actif, fait partie des 7 sommets secondaires et des 7 sommets volcaniques. Il n’a pas à rougir face à l’Aconcagua car il ne le précède que de peu avec ses 6 893m. Un sommet qui ne présente pas beaucoup de difficultés techniques mais qui peut être sujet à des vents violents atteignant les 160 km/h avec un froid intense qui peut descendre à -40.

BOLIVIE

source : Goulevitch Jérémie

La Bolivie est le Chili ont une frontière commune et si vous êtes dans la région de l’Attacama, le saut d’un pays à un autre pour réaliser des treks ou des sommets est des plus courants. On ne peut pas vous en vouloir, le Salar d’Uyuni n’est pas si loin et c’est une merveille à contempler.

Un trek dans la Cordillère Royale de Serata jusqu’à la Casa Blanca avec des 5000m ou des 6000m comme le plus emblématique de la Cordillère Royale, l’Illimani (6439 m), cela vous tente ? On voit sa silhouette briller comme un diamant depuis la capitale bolivienne de La Paz, ce joyau ne peut que nous attirer. Si l’Illinani et ses pentes à 45 degrés nécessitant de bonnes connaissances en alpinisme sont une trop grande difficulté pour vous, il y a toujours la possibilité de se « contenter » du Sairecabur, plus accessible car c’est un sommet de trek. Le Huayna Potosi, avec des pentes raides à 60 degrés voir 80 degrés présente des difficultés un cran au dessus.

EQUATEUR

source : wikipedia

Il y a de la neige au niveau de l’Equateur, si si ! Vous en doutiez, allez voir un peu du côté des géants de pierre comme le Cayambe qui est situé à l’est des Andes équatorienne, dans la province de Pichincha, sur la ligne de l’Equateur avec de la neige à son sommet toute l’année. Il fait partie, avec le mont Chimborazo (6268 m), point culminant du pays, des deux plus hauts volcans de l’Equateur. Il ne faut pas, dans cette équation qui nous pousse à pousser au-dessus des 5000m, oublier le non moins célèbre Cotopaxi (5897 m) qui, étant proche de Quito, la capitale du pays (il se trouve à 55km) est très prisé justement du fait de sa proximité qui le rend beaucoup plus accessible.

PANAMA

source : wikipedia

On peut penser qu’à part le canal qui porte le même nom, la farniente, siroter quelques cocktails et jouer quelques cartes font parties des seules activités à faire au Panama. Que neni ! Il y a un peu de montagne au Panama, on peut se mettre quelques milliers de mètres de dénivelés sous les pieds avec des sommets à 3000m d’altitude dont le plus haut, celui du volcan éteint de Baru qui culmine à 3 475 m. Certes ce n’est pas le Mont Blanc mais ces sommets de plus de 3000m et leurs vallées qui trouvent leur origine au Costa Rica avec la Cordillère Talamanca (ici nommée Cordillère de Chiriqui et de Serrania de Tabasara) font office de climatiseur naturel. Là-haut, la température descend sous zéro, de quoi se rafraîchir après la bronzette sous la plage et les premiers pas suffocant avec la marche d’approche.

ARGENTINE

source : wikipedia

On ne peut pas parler d’Argentine sans, naturellement, évoquer l’imposant Aconcagua, plus haut somme du continent américain et donc d’Amérique latine, avec son petit frère, l’Ojos del Salado qui lui se trouve au Chili. Le niveau technique requis pour l’Aconcagua par la voie normale reste facile sauf si souhaite s’élance face aux 3000m de la face sud. Néanmoins, cela reste de la très haute montagne, l’Aconcagua, le plus haut sommet des Andes, étant quasiment un 7000m. Cela en fait un trek de très haute altitude qui nécessite une excellente condition physique et une très bonne acclimatation. Dans tous les cas, il faut se prépare à des conditions rudes et une météo, comme c’est le cas en haute montagne, qui peut drastiquement augmenter le niveau de l’ascension voir la rendre impossible. Si c’est le cas, on peut toujours se rabattre sur une randonnée dans le massif du Fitz Roy si on souhaite repartir avec des étoiles plein les yeux.

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Voyage à la Dominique : 7 activités outdoor à faire absolument

Voyage à la Dominique : 7 activités outdoor à faire absolument

Cette semaine nous vous emmenons avec nous sur l’île de la Dominique ! 

Au programme : randonnée, snorkeling, observation des baleines, balades entre rivières et cascades… Maider du blog MadeByMaider est parti avec Discover Dominica pour faire un reportage sur l’île et tester toutes ses activités outdoor.
Voici son carnet de bord pour ce séjour de 5 jours à la découverte de la Dominique, l’île nature aux 365 rivières.

Jour 1 : Arrivée sur l’île de la Dominique 

Commençons par localiser l’île de la Dominique : située au coeur de l’archipel des Caraïbes, elle se trouve juste entre la Guadeloupe au nord et la Martinique au sud. L’île fait 46 kms de long, sur 25 kms de large pour une superficie totale de 754 km2 et un grand nombre de sentiers de randonnée !

Partis tôt le matin depuis Paris, il nous aura fallu seulement deux avions pour arriver sur la Dominique avec une rapide escale à Saint Martin. Dans un petit avion, nous survolons l’archipel, ses eaux turquoises et ses îles au vert émeraude… nous arrivons juste à temps pour regarder notre premier coucher de soleil sur Roseau, la capitale de la Dominique.

Sortie en voilier pour observer les baleines 🐳 

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Jour 2 : visite de la capitale Roseau et sortie en bateau 

Cette première matinée, nous débutons par visiter Roseau avec son marché, ses monuments officiels, son port, son jardin botanique… Rien de mieux pour nous imprégner du lieu et nous faire découvrir  le mode de vie des Dominicains.

Pour continuer tout en douceur cette journée, nous partons faire une sortie en voilier pour tenter de voir des baleines. L’île de la Dominique est le meilleur endroit dans les Caraïbes pour observer baleines à bosse cachalots et dauphins. Cette année les courants froids ont amenés beaucoup d’orques, il est donc plus difficle de voir les baleines… nous aurons en revanche beaucoup plus de chance avec les dauphins qui ont assurés le spectacle durant plusieurs minutes. Quel bonheur de les voir sauter et jouer avec les vagues formées à l’avant du bateau !

Plus d’infos par ici : observation des baleines avec Anchorage

Naviguer sur la mer des Caraïbes entourée de dauphins, le plus beau des spectacles pendant mon voyage à la Dominique 👌

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Jour 3 : Cascades et sources d’eaux chaudes

Ce matin, les nuages sont bas et l’ambiance tropicale à souhait : chaud et humide !
Nous prenons la route pour Laudat pour visiter la Gorge de Titou, Fresh Water Lake et les sources d’eau chaudes naturelles qui longent le chemin. Le temps n’est vraiment pas de la partie et le brouillard épais sur les hauteurs de l’île. Nous comprenons alors pourquoi l’île est si verte et luxuriante !

Nous continuons notre route vers Trafalgar en prenant le temps de visiter Papillote Garden, un superbe jardin tropical avec cascades et sources d’eau chaude. Très représentatif de la biodiversité de la Dominique, j’aurais pu y passer ma journée tant on s’y sent bien !
Viens enfin la découverte de Trafalgar Falls, l’un des sites les plus connus de l’île avec ses deux immenses cascades dont la plus haute s’élève à 38 mètres ! Les derniers jours ayant été assez pluvieux, le débit est impressionnant et le bruit de l’eau résonne d’autant plus fort.

Nous finissons la journée au village de Wotten Waven considéré comme la «Sulphur Spa Capital». Situé en pleine forêt tropicale et à deux pas du Parc National Morne Trois Pitons, on y trouve six spots proposant des spas aux eaux sulfurisées et des piscines naturelles. Il pleut légèrement pendant que nous nous baignons dans une eau à plus de 30 degrés, le bonheur !

Au pied de Trafalgar Falls et de ses deux chutes d’eau qui se jettent de 38 mètres de hauteur 😳 

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Jour 4 : Emerald Pool et le village Kalinago 

Découverte d’un nouveau spot connu de l’île : Emerald Pool. Le nom fait rêver et nous n’allons pas être déçus : situé au coeur de la rainforest, nous découvrons cascade et piscine naturelle entourées d’une végétation très dense. Les odeurs de bois mouillé, les sons des oiseaux et des grenouilles, ce vert si intense, l’eau qui donne vie à tout… même sur un site touristique comme Emerald Pool la nature parvient toujours à s’imposer et garder son esprit sauvage.

Autre particularité de la Dominique, son côté authentique avec entres autres le territoire des Kalinagos sur la côte est, les derniers indiens des Caraïbes. C’est un véritable retour dans le temps que nous faisons avec notre guide sur place. Nous retraçons l’histoire des Kalinagos  sur Waitukubuli (« grand est son corps » le nom amérindien donné à l’île) avec ses traditions, son mode de vie et ses croyances mais aussi son lourd passé colonial entre blessures, pertes et succès.

Plus d’infos par ici : visite et séjour chez les Kalinagos

Not so easy to access but the swimming pools are pretty cool in Dominica ✌️#shotoniphone

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Jour 5 : Randonnée sur le Waitukubuli National Trail et sortie sur l’Indian River

Aujourd’hui nous avons rendez-vous avec Thierry aussi connu sous le nom de Dr Birdy, en gros l’encyclopédie vivante des oiseaux sur la Dominique ! Avec 162 espèces d’oiseaux recensées sur l’île, on en prend tout le temps plein les yeux et plein les oreilles. La faune et la flore c’est vraiment ce qui fait la richesse et la particularité de la Dominique dans les Antilles.

J’avoue que je n’y aurais pas songé mais faire une randonnée avec un guide ornithologue apporte  une toute autre dimension à notre balade. Les chants, les traces au sol, les nids dans les arbres, le bruit des battements d’ailes, tous nos sens sont en alerte. C’est aussi l’occasion de faire un segment du  Waitukubuli National Trail, le plus long sentier de randonnée de l’archipel des Caraïbes, soit 185 km à travers la jungle ! Le WNT traverse toute l’île et donne sérieusement envie de revenir pour un prochain séjour dédié totalement à ce trek… Piotr de la Team Aventuriers a d’ailleurs fait ce trek en solo : son récit du Waitukubuli.

Après Dr Birdy, nous rencontrons une autre légende locale : Bond, James Bond. Pas d’armes et de combats, juste un grand sourire et des répliques magiques qui sortent presque à chaque coup de pagaie. On part en promenade en barque à la découvert de l’Indian River et des spots filmés dans « Pirates des Caraïbes 2 ». L’activité est très touristique mais il faut avouer que le décor est très beau et dépaysant !

Plus d’infos par ici : Balade sur Indian River avec la compagnie Cobra Tours

Rowing boat trip down the Indian River – Tour en barque au cœur des décors de Pirate des Caraïbes ✨ 📷@madebymaider

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Jour 6 : Snorkeling à Champagne Reef et coucher de soleil sur Scott’s Head

Dernier jour sur l’île de la Dominique, c’est le moment ou jamais de se baigner dans la Mer des Caraïbes ! Pour ça, rien de mieux qu’une session snorkeling direction Champagne Reef qui fait partie d’une réserve marine et abrite tout un tas d’espèces. Tout proche du rivage, le spot est très facilement accessible et pleins de surprises : on nage dans le cratère effondré d’un volcan entre bulles d’eau chaude, coraux et poissons tropicaux ! Je conseille aux novices comme aux passionnés.

Plus d’infos par ici : sortie snorkeling à Champagne Reef

 

On sort la tête du bocal pour filer au sud de l’île vers Soufriere. En route nous découvrons les sources Soufriere Sulphur, la plage de Bubble Beach Spa puis nous dégustons un homard en regardant les pêcheurs ramener leur butin du jour !
17h, le soleil descend rapidement, il est temps de partir pour la promenade piétonne de Scott’s Head.
Le point de vue est magnifique et permet de prendre conscience de la beauté luxuriante de l’île. Nous n’aurions pas pu espérer mieux pour notre dernier coucher de soleil sur la Dominique !

Snorkeling at Champagne Reef nearly made me lose my head 😜 

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Participez au jeu-concours « Qui est Dominique » et tentez de gagner deux billets d’avion Paris / La Dominique pour deux adultes et pleins d’autres cadeaux !  

 

Cocoa Cottages : coup de coeur pour cette maison d’hôtes au coeur de la jungle avec ses cabines en bois pleines de charme et une super cuisine. Anchorage Hotel : un hôtel assez basique mais le cadre avec vue sur l’océan vaut le détour si vous cherchez un logement sur Roseau Fort Young Hotel : un hôtel assez chic avec une décoration d’esprit colonial, une bonne adresse pour ceux qui aiment les hôtels avec un certain standing. Restaurant River Rock Cafe : cuisine typique et super adresse en chemin vers Trafalgar Falls Restaurant Islet View : encore une très bonne table pour découvrir la cuisine dominicaine et des rhums fait maison ! au nord est près de Calibishie et ses plages Restaurant Wen Cuisine : cuisine fraîche avec livraison de poissons et de crustacés sur place – une jolie halte pour manger ou prendre un jus de fruits frais entre Soufrire et Scott’s Head

 

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Voyage outdoor en Irlande : le comté de Mayo

Voyage outdoor en Irlande : le comté de Mayo

Retour sur un beau voyage en Irlande dans le comté de Mayo.
Je suis partie avec Allibert Trekking et l’Office du tourisme d’Irlande autour d’un super programme outdoor entre randonnées, vélo et sports d’eau. Située sur la côte ouest de l’Irlande, c’est une des plus belles régions de l’île et le parfait terrain de jeux pour les amoureux des grands espaces.

 

Randonnée sur Croagh Patrick

Cruach Phádraig de son vrai nom est considérée comme la montagne sainte de l’Irlande après que Saint Patrick, patron des Irlandais, ait jeûné et prié ici pendant quarante jours et quarante nuits en 441 après J-C. Réputée pour son pèlerinage en l’honneur de Saint Patrick, elle attire aussi amateurs de rando et sportifs pour son magnifique panorama sur la campagne du County Mayo et la baie de Clew Bay.

Certains se lancent dans un trail très matinal. Pour moi, ce sera une randonnée tranquille, je suis là pour me balader et faire des photos avant tout ! Certains passages sont assez raides mais c’est une randonnée accessible à tous pourvu que l’on ait de bonnes chaussures et un peu de motivation.
Le sommet se trouve à 760 mètres mais à mi-chemin on découvre déjà une très belle vue sur Clew Bay et toutes ses îles qui semblent s’étendre à l’infini.

Compter environ 3h pour faire la randonnée sur Croagh Patrick – nous eux étions aux aurores mais la vue et les couleurs au coucher de soleil doivent être magnifiques.

Départ depuis le parking du « Visitor Center » à Murrisk

 

 

 

La Great Western Greenway en vélo

Le vélo, une bonne option pour ceux qui n’aiment pas les longues marches ! Adeptes du deux-roues, il y a de quoi se régaler sur la Great Western Greenway, une piste cyclable de 42 km à l’écart du trafic. Inaugurée en 2011, le parcours suit l’ancienne ligne de chemin de fer reliant Westport à l’île d’Achill.

En balade ou à un rythme plus sportif, le parcours est à la portée de tous et permet de découvrir en quelques tours de roue de jolis spots dans la région du Comté de Mayo : la péninsule de Currane, la baie de Clew, la plage de Mulranny…
Les plus motivés peuvent aussi se lancer sur une autre route : la Wild Atlantic Way. Après notre nuit sur Clare Island (lire plus bas), nous avons emprunté cette route jusqu’à Ashleigh Falls. Au programme : routes escarpées, tourbières, lacs, et même une cascade pour clore le trajet !

Le circuit suivi était organisé par Paul et son agence locale Electric Escapes qui organise pleins d’itinéraires autour du comté de Mayo. Options d’une journée ou plusieurs jours avec le vélo de votre choix – le vélo électrique restant une option très sympa pour se promener tout en douceur. 

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Surf the Wild Atlantic Waves

On ne le sait pas forcément mais la côte ouest de l’Irlande est un petit coin de paradis pour le surf. Un paradis plutôt froid mais qui vaut le détour pour tous les amateurs de vagues et ceux qui veulent s’initier au surf. Le littoral est superbe, autant en profiter un maximum !
Et pour ceux qui souhaitent se mettre à l’eau plus en douceur, il y a toujours l’option Paddle ou Canoë-kayak avec une balade le long de la rivière Moy ou dans Clew Bay.

.quoi faire comté mayo irlande

Randonnée sur Clare Island 

C’est un MUST DO dans le comté de Mayo, gros coup de coeur pour cette petite île montagneuse de 160 habitants.
Située dans la baie de Clew Bay, elle est la plus grande des 365 îles et certainement l’une des plus belles. Paysages vallonnés, plages et petit port de pêche, falaises à pic, le décor est parfait, l’ambiance magique et sereine à souhait. Sur cette petite île vivant du tourisme et de la pêche, le temps semble s’être arrêté.

Ce matin, nous sommes quasi les seuls à embarquer depuis la jetée de Roonagh. L’île est encore préservée, surtout à cette période de l’année, et nous avons vraiment le sentiment d’être seuls au monde une fois sur l’île. Nous randonnons une bonne partie de l’après-midi depuis la plage jusqu’au Phare puis en longeant la côte jusqu’à atteindre le mont Knockmore.
Le vent s’est levé au cours de la journée. De là-haut cela souffle fort pendant que nos yeux se baladent sur toute l’île. Le panorama est superbe, on surplombe tout. 

Bed & Breakfast O’Grady’s Guest House : cuisine maison, ambiance familiale et cosy avec une superbe vue sur la petite plage de Clare Island. Restaurant Sailor’s Bar : fish and chips, guiness et grand choix de whisky irlandais sont au menu.

Prendre le ferry pour Clare Island : infos et horaires sur clareislandferry.com

Faire un séjour yoga et bien-être : pendant tout le voyage nous avons été accompagnés par la géniale Rachel et son énergie à toutes épreuves. Originaire du Comté de Mayo, elle connaît parfaitement sa région, les meilleurs spots à visiter… et les meilleurs whisky à goûter ! Elle organise des séjours très sportifs autour de Westport mais aussi un séjour yoga sur Clare Island si vous cherchez avant tout du repos. Plus d’infos sur son site Rachel’s Irish Adventures

 

Speed Boat & Coasteering

Depuis le petit port de Clare Island, il est possible de faire une sortie en Speed Boat autour de l’île pour se rapprocher au plus près des falaises et observer la faune locale. Les mouettes jouent avec les vagues, on découvre des criques sauvages et l’on voit le Phare nous narguer tout en haut.  Embruns et cheveux au vent, on en prend littéralement plein les yeux ! Une sortie fun et des points de vue à couper le souffle pour visiter Clare Island d’un point de vue original.
Et pour ceux qui voudraient une dose d’adrénaline supplémentaire, il y a également l’option Coasteering : un mix entre escalade, sauts de falaises et jeux d’eau ! Une occasion d’explorer le littoral de Clare Island de manière encore plus aventureuse et tester ses limites depuis les plus beaux spots de plongeon !

Toutes les infos sur votre séjour sur Clare Island par ici : http://www.clareisland.ie

Sentiers de crêtes, collines de bruyères, fjords et plages désertes, îles de pêcheurs…. le Comté de Mayo a beaucoup à offrir et se trouve tout près du Connemara ! Pour tous ceux qui souhaitent s’organiser un séjour rando en Irlande, c’est la région parfaite pour se balader entre côtes sauvages, lacs immenses et montagnes au vert infini.

Découvrez l’itinéraire « Des îles au mont Saint-Patrick à pied et à velo » et d’autres idées de voyage sur Allibert Trekking.

Continuez le voyage sur l’île émeraude sur le site de l’Office du tourisme d’Irlande 

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La Winter Spartan Race de Valmorel

La Winter Spartan Race de Valmorel

Pour ceux qui me suivent sur instagram @madebymaider, vous avez certainement vu passer quelques images : le 28 janvier je participais à la Spartan Race de Valmorel dans les Alpes. Comment mieux débuter 2017 qu’en courant dans la neige !

Invitée par Reebok et Anne à rejoindre sa Team, je n’ai pas hésité une seconde pour réaliser ce nouveau challenge et retrouver ma partenaire de course durant le Raid Amazones Californie !
Aujourd’hui je vous fais un petit débrief sur la course avec quelques conseils pour ceux qui voudraient tenter l’aventure mais avant petit retour en vidéo sur notre préparation.

Petit rappel concernant la Reebok Spartan Race : c’est la course d’obstacles la plus importante au monde avec plusieurs versions suivant la saison et le pays ! La course est mixte et peut se réaliser en solo ou en équipe avec au programme : boue, barbelés, murs à grimper, poids à soulever, etc. Bref, tout pour tester votre force, votre résistance mais aussi votre adresse à l’image des Spartiates qui étaient les guerriers les plus complets.

spartan valmorel

Expérience Spartan Race : à quoi s’attendre pendant la course ? 

Définitivement à pas mal de surprises… et c’est ce qui fait tout l’intérêt et la folie de cette course !

Quelques chiffres pour vous donner une idée :
– Parcours de 13km dans la neige avec une superbe vue sur le domaine de Valmorel
– +600m de dénivelé
– 26 obstacles incluant des bûches, de l’eau froide, des barbelés et pas mal de murs à grimper
– 30 burpees dans la neige à réaliser pour chaque obstacle raté
– 1 super Team de 3 filles avec Anne et Emma

Alors ça pourrait en refroidir certains mais en vrai c’était vraiment une course agréable avec une super ambiance !

Dans le SAS de départ, on s’échauffe avec la musique à fond, les AROO résonnent (le cri de ralliement de la Spartan) et l’excitation monte…. Go c’est parti, cela monte sec dès le départ jusqu’à rencontrer les premières épreuves.  Quelques obstacles à grimper, cela débute assez soft, presque trop soft et c’est là que les organisateurs ont eu la bonne idée de nous faire traverser une rivière – PAR-FAIT !
Une eau autour des 3 degrés, pour le coup ça réveille enfin ça pique même !  Petit conseil, bougez bien vos orteils ensuite pour vous réchauffer les pieds 😉

A mi-parcours, il y a une bonne montée à faire et ensuite les obstacles s’enchaînent jusqu’à la ligne d’arrivée : barbelés, murs à escalader, bûches à porter, pneus à déplacer, cordes à grimper…
Je ne détaille pas trop, je suis arrivée sans avoir aucune idée de ce qui m’attendait et c’était très bien comme ça ! Au final je ne m’en suis pas trop mal sortie, j’ai échoué sur 2 obstacles : les Monkey Bars et le monter de corde.

On termine en sautant le mythique feu de bois… Grand sourire et médailles autour du coup, WE ARE SPARTAN !

vetement winter spartan race

Équipement et conseils : comment s’habiller pour la Winter Spartan Race ?

Forcément j’étais bien équipée puisque je portais les tenues Reebok spécialement crées pour les évènements Spartan Race à commencer par les chaussures de trail All Terrain Super 3.0 : crampons avec super accroche, semelle amortissante bien confortable et joli look, c’est un sans-faute pour moi !

Les chaussures, c’est certainement le plus indispensable pour cette course dans la neige donc s’il y a un investissement à faire, c’est celui-là !

Pour le reste, prenez vos vieilles fringues de course car elles n’en ressortiront pas forcément vivantes : barbelés, cailloux, neige… on met aussi nos vêtements à rudes épreuves !
Pour info, voici ma tenue Reebok :
– legging de compression Spartan Race
haut de compression manches longues Spartan Race
– haut de running Zip

Même si on court dans la neige, rien ne sert de trop se couvrir… j’avais peur d’avoir froid mais on se réchauffe au final très vite. J’ai dû enlever une couche assez rapidement (je portais une première couche en laine mérinos Icebreaker => l’erreur!)

Les accessoires à ne pas oublier :
– les gants : je n’ai pas eu froid pendant la course à l’exception des mains qui se refroidissaient très vite dans la neige lors des épreuves et obstacles. J’ai couru avec des gants en laine faute d’avoir autre chose mais ça a bien fait le job ! Idéalement portez des gants en soie ou gants de running.
– les chaussettes : j’ai couru avec des chaussettes de trail assez épaisses, parfait pour ne pas trop garder l’humidité.
– un cache-cou : vraiment top pour rester bien au chaud surtout en altitude ou dans les zones ombragées (il peut aussi se transformer en cache-nez)
– une barre de céréales : le ravitaillement est un peu light donc si vous êtes du genre à avoir besoin d’une petite dose de sucre en course, cela peut être une bonne idée !

équipement femme Spartan Race
expérience spartan race
équipement vetement spartan race valmorel
conseil spartan valmorel

Spartan Race expérience fille
équipe filles Spartan Race

Compte Rendu de la Winter Spartan Race de Valmorel

A l’exception de 2-3 obstacles, je n’ai pas trouvé les épreuves trop compliquées. Moins physique que d’autres Spartan Race, la principale difficulté reste peut-être le dénivelé pour ceux qui n’ont pas l’habitude de courir dans ces conditions. C’est tout bon pour les runners et ça m’arrangeait bien car le grimper de corde ou le monkey bar, c’est loin d’être ma spécialité !
Arrivez en forme mais la course reste accessible sans trop d’entraînement spécifique.

Un autre point fort de cette course : la team spirit ! J’ai l’habitude de courir seule mais j’ai vraiment apprécié faire cette course en équipe en s’entraidant et s’encourageant tout au long du parcours. Couples, amis, collègues, il y avait toutes sortes d’équipes sur la course !

Pour résumer : ambiance au top, beaux paysages, obstacles fun et une super médaille à l’arrivée !
Je ne peux que vous recommender de faire la Spartan Race de Valmorel (surtout pour les amateurs de rando et de trail) !

Merci à Reebok pour l’invitation, AROO !
Dates des prochaines courses par ici : Spartan Race

spartan race feu

médaille Spartan Race

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27e édition de l’ICE Climbing Ecrins

27e édition de l’ICE Climbing Ecrins

La 27ème édition de l’un des rendez-vous des plus anciens et plus connus concernant l’escalade de glace en France a pris fin ce 15 janvier. Sur 4 jours, autour du camp de base de l’Argentière la Bessée, ce fut plus de 400 participants aux différentes ateliers réparties sur une dizaine de sites avec des centaines de voies d’escalades, un encadrement de 42 guides de haute montagne et plus de 14 nationalités présentes. -18°c dans la vallée de la Fressinière, dimanche, où je me trouvais d’ailleurs. -18°c une très bonne raison pour se retrouver autour d’un petit feu avec mes collègues (Gil Mckenzie du blog TheBackPack et Olivier Pineda  du blog Men are delicious) lorsque notre piolet ne tâtait pas de la glace.

activités Ice climbing 2

image Jan Novak

Avec un prix d’entrée fort attractif de 45 €, le festival a même du refuser des participants, victime de son succès.

En bref, l’Ice Climbing c’est des chiffres qui vous donnent le tournis. Etant à la même période sur un autre reportage, toujours dans les Hautes Alpes mais dans l’Oisans, où j’ai d’ailleurs pu faire une belle cascade de glace dont j’ai fait une vidéo, c’est avec plaisir et une certaine appréhension (vais-je ou non me ridiculiser ?) que je participais, pour la première fois, à cet événement.

action

moi, en pleine action sur une de mes trois voies dans la vallée de la Fressinière

Je n’ai malheureusement pu pleinement prendre part aux festivités. Je ne fus présent qu’au 2 derniers jours du festival. Malgré tout, j’ai tout de même pu me joindre aux activités concernant l’initiation à l’escalade de glace dans la vallée de la Fressinière, avec 3 voies à mon actif, je serai bien resté plus longtemps mais un train m’attendait, et j’ai également pu m’initier au ski de randonnée lors d’un autre atelier (c’était ma première fois d’ailleurs), la veille au Puy Saint Vincent. Vous pouvez voir la vidéo ci-dessous.

Car, même si durant l’Ice Climbing l’accent est évidemment mis sur la découverte et le perfectionnement des techniques d’escalade de glace, l’Ice Climing ne se résume pas qu’à cela.

Pour ceux qui avaient assez goûté à la glace ou à a roche, il y avait également comme ateliers :

  • Découverte Freeski avec SALOMON à Puy saint Vincent.
  • Les ateliers Sécurité encadrés par le PGHM, l’ANENA et les CRS de montagne dans la vallée de Fressinière.
  • Les ateliers Rando raquettes pour découvrir le Pays des Ecrins.

Ce que j’aimé à l’Ice Climbing

Ice climbing fete

ici, le spectacle de feu et de pyrotechnie au pied des cascades de glace du Fournel samedi soir – image Jan Novak

L’ambiance. Chose amusante, il s’est avéré que parmi les jeunes grimpeurs qui m’avaient pris en covoiturage depuis l’Oisans, l’un d’entre eux a fini sur le podium lors de la finale de l’épreuve de Dry Tooling. Félicitations aux gagnants et à Octave, sur la deuxième marche du podium ! Adresse, technique et puissance  faisaient parti de la combinaison pour se hisser au plus haut.


On félicite, chez les hommes, pour l’épreuve de Dry Tooling :

1 Symon Welfringer
2 Octave Garbolino
3 Antonin Cecchini
Et chez les femmes :
1 Camille Margo
2 Méris Petit
3 Alexia Ederle
dry tooling
 image Jan Novak
Les débats. C’est dommage que Ueli Steck n’ait pas pu participer, coincé sur les routes de suisse. J’espérais apercevoir cette grande figure de l’alpinisme. Néanmoins, cela n’a pas empêché aux discussions, co-animées par Cathy Jolibert, organisatrice de l’événement et par le grimpeur et skieur Tony Lamiche, d’aborder comme sujets : la féminisation de l’alpinisme, l’engagement ou encore  la prise de risques glace ou en expédition, en attirant plus de 300 personnes autour des têtes d’affiche tel l’alpiniste Mathieu Maynadier, l’himalayiste et aventurier Lionel Daudet, Marion Poitevin membre des CRS de montagne, la grimpeuse suisse Nina Caprez, le guide Fred Degoulet, Max Bonniot membre du GMHM.
debat ice climbing
image Jan Novak

L’initiation à l’Escalade de glace. Forcément, on vient un peu -beaucoup- pour cela. Force est de constater que je ne suis pas un grand et bon grimpeur. N’étant pas né près des montagnes, n’ayant pas non plus de prédisposition naturelle, j’ai tout de même pu apprécier l’approche fort ludique et immédiate de cette discipline. Une fois assuré, après avoir appris les mouvements de base, à nous les frissons sur les parois bleutées. Très vite, on se prend au jeu, au milieu de paysages époustouflants, et l’ivresse de la progression sur les parois nous poussent à en vouloir toujours plus. En tout sécurité, évidemment, car il est rare d’avoir une telle concentration de guides de haute montagne au mètre carré. Loin d’être inaccessible, c’est cet esprit d’ouverture et de découverte dans le but de faire vivre et s’épanouir cette belle discipline de plein air qui m’a réellement charmé. S’il est encore difficile de vous convaincre, regardez la belle vidéo de l’événement !

Vous pouvez également retrouver photos et informations concernant l’événement sur :


Vous pouvez retrouver Piotr sur les réseaux : son blog outdoor 1001 pas, son Facebook, son Twitterson instagram

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Séjour Dévoluy : carnet de bord de la Team Aventuriers

Séjour Dévoluy : carnet de bord de la Team Aventuriers

Cette semaine nous vous emmenons avec nous dans le Dévoluy !

Au programme : ski de fond, escalade de glace, ski et snowboard, randonnée, chiens de traîneau… et le stock de neige et de bonne humeur ! Voici notre carnet de bord pour ce séjour de 5 jours à la découverte du massif du Dévoluy :

Jour 1 : Arrivée dans le Dévoluy

Après un trajet en train de Paris à Grenoble, nous sommes accueillis par Pierrick qui va nous accompagner durant les 5 prochains jours. Hop, on repart vite en voiture pour arriver au Dévoluy pour le coucher de soleil… Plus l’on avance, plus les montagnes se rapprochent et la route devient enneigée, ça sent bon tout ça ! A peine le temps de poser nos affaires à l’Hôtel Le Refuge de l’éterlou, on file sur la piste de la Joue du Loup pour voir les derniers rayons de soleil sur les sommets des montagnes. On a déjà hâte d’être au lendemain !

 

Jour 2 : Randonnée et Chiens de traîneau

Chez la Team Aventuriers, on adore la randonnée alors quoi de plus normal qu’une petite balade pour débuter notre séjour ! Départ depuis le complexe sportif du SuperDévoluy, on tombe vite sur plusieurs sentiers de randonnée. Pour nous, ce sera direction le Collet du Tât. Une jolie balade qui fait la liaison entre les stations du Dévoluy et la Joue du Loup. Un classique à faire et un superbe point de vue en plein centre du massif !

Collet du Tât

 

Vers 15h, nous retrouvons Inès pour une sortie en chiens de traîneau. Une activité que nous attendions avec impatience ! Après avoir fait connaissance avec la meute et pris quelques selfies avec ces peluches vivantes, il est temps de nous expliquer le maniement du traîneau, les bons réflexes à avoir et l’utilisation du frein. Les chiens sont impatients, nous aussi. Nous partons pour 30 minutes de balade sur le plateau de Rioupes, juste aux portes de Joue du Loup.

 

Plus d’infos par ici : Les Traineaux du Dévoluy

Les chiens, le décor, les lumières de fin de journée… L’ambiance est magique mais le mieux reste encore de regarder notre vidéo :

Jour 3 : Escalade de Glace et Ski

Aujourd’hui on attaque la journée plutôt fort avec piolets et crampons ! Notre guide de haute montagne François aka « Fanou » va nous emmener sur la cascade de glace des Gorges des Etroits. Nous sommes partis pour 2h d’escalade de glace. Si Piotr a déjà eu l’occasion d’en faire à deux reprises, ce sera une totale découverte pour moi : maniement des piolets, cramponnage, installation d’un relais, descente en rappel… Pas mal d’informations à retenir au départ mais l’on prend assez vite le pli.

Une superbe expérience avec ce sport combinant escalade et alpinisme !

Plus d’infos par ici :
Sortie Escalade de Glace dans le Dévoluy

Session escalade de glace dans les Gorges des Étroits ! La @teamaventuriers se régale dans le @ledevoluy 👌

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Cet après-midi, il est temps de découvrir le domaine skiable en testant les pistes de la Station du Dévoluy. Grand ciel bleu et récentes chutes de neige, tout est parfait ! De 14h à 17h30, les pistes bleus et rouges s’enchaînent en ski pour Piotr et en snowboard pour moi avec ma toute nouvelle tenue Columbia.
5 ans que je n’en avais pas fait… je l’ai senti à la fin de la journée !
La descente finale s’est accompagnée d’un beau coucher de soleil sur la Joue du Loup, on ne pouvait pas mieux terminer cette après-midi de ski.

 

  Jour 4 : Tout schuss sur les pistes du Dévoluy 

Encore un beau soleil, la journée s’annonce prometteuse sur les pistes du Dévoluy ! Nous profitons pleinement de cette journée de ski pour faire le plein de photos, de vidéos et de bons souvenirs.

Bon plan pour ceux qui cherchent où casser la croûte : le meilleur spot de la station se trouve en haut du télémix Fontettes, il y a même un grand hamac pour s’accorder une petite sieste !

Voici un résumé de nos aventures sur les pistes du Dévoluy  :

 

Jour 5 : Ski de fond et Raquettes

Dernier jour au Dévoluy, c’est l’occasion de tester une nouvelle activité : le ski de fond au Col du Festre ! Les débuts sont assez hésitants, pour ne pas dire maladroits, mais petit à petit la technique s’affine. L’itinéraire se prête bien aux débutants car l’on profite de la « Fête du Nordique » qui permet de s’initier à différents sports d’hiver : biathlon, snowkite, raquettes, etc.

Après 4 jours de grand ciel bleu, l’ambiance est aujourd’hui totalement différente et permet de découvrir le Dévoluy sous une facette différente. Il fait aussi bien plus doux et ça je ne vais pas m’en plaindre. C’est parfait pour aller faire une balade en raquettes depuis Superdévoluy avec le Pic de Bure qui nous nargue au loin… Il nous faudra revenir aux beaux jours, il y a de quoi se régaler en escalade !

Demain matin c’est le départ. On se lance tout de même un petit défi avec Piotr : faire une session running très matinale avant de partir. Pas de meilleur remède pour oublier les courbatures et chutes en ski ! On monte, on descend, on glisse pas mal aussi et on photographie la Joue du Loup sous un autre angle.
On ne pouvait pas mieux terminer ce séjour au Dévoluy !

Hôtel Le Refuge de l’éterlou : joli chalet au pied des pistes, ambiance familiale et tranquille qui convient à tous (couple, famille et groupe d’amis). Bonus Spa pour les amateurs ! Restaurant Chez Patras : ambiance familiale et cuisine généreuse, une super adresse. Après une bonne journée de ski, testez la raclette au brebis et le petit vin local ! Restaurant Le Schuss : ambiance cosy, cuisine délicate avec des produits locaux de qualité. Restaurant O’Patou : notre restaurant coup de coeur ! Une bonne table près de la station, on vous recommande les côtelettes d’agneau 😉

 

Suivez nos aventures en direct sur Instagram : 
Piotr sur http://instagram.com/1001pas/ Maïder sur http://instagram.com/madebymaider/

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Raid Amazones : expérience et conseils

Raid Amazones : expérience et conseils

La Californie en terrain de jeu, des épreuves sportives, un raid nature mélangeant sport et voyage ?
Je n’ai pas hésité une seconde lorsque j’ai été invitée par l’Office du tourisme de Californie pour participer au 15ème Raid Amazones !

Fondé en 2001 par Alexandre Debanne, Gil Mention, Jean-Louis Conesa et Nadia, le Raid Amazones est un raid aventure 100% féminin et solidaire qui fait voyager les femmes dans le monde entier.
Après Bali en 2015, le raid nous emmène cette année en Californie pour une nouvelle aventure dans la région de Greater Palm Springs. Une semaine où notre Team Caliventurers (avec Manon du site Melty.fr et Anne du blog Annedubndidu.com) va relever plusieurs challenges sportifs autour d’un super programme !

 

Le programme des épreuves du Raid Amazones :

Jour 1 : Trek 11km – Pipes Canyon Road
Jour 2 : VTT 30km – Anza Borrego Desert
Jour 3 : Canoë 16km – Salton Sea
Jour 4 : Chasse aux Trésors – Los Angeles
Jour 5 : Triathlon 27 km (VTT, canoë, course d’orientation) – Moreno Valley Lake Perris
Jour 6 : Course à pied 13 km – Joshua Tree Park

 

 

Jour 1 : Trek 11km – Pipes Canyon Road 

Départ à 7h du matin, la grasse matinée il faudra définitivement oublier durant notre séjour californien !
Décor aride de fin du monde et champs d’éoliennes à perte de vue, je découvre en bus les paysages de la région de Palm Springs… et je commence à me dire que les conditions de course ne seront pas évidentes !

Sur la ligne de départ, l’orga met l’ambiance et nous explique le déroulé de la course. Toutes les minutes et par équipes de 5, on part chacune à notre tour. Notre vague arrive, on part super motivées et curieuses de savoir ce que nous réserve ce trek dans le désert !
Les premiers kilomètres sont tranquilles, peu de dénivelé et même quelques zones d’ombre. A mi-parcours, cela se corse, on grimpe et enchaîne les montées pour arriver au sommet du Canyon. La récompense est belle avec une vue plongeante sur toute la vallée ! On prend alors vraiment conscience du décor dans lequel on se fraye un chemin et l’on aperçoit la ligne d’arrivée au loin. Allez, le plus dur est fait !

Air sec, lumière aveuglante, terrains entre roche et sable… ce trek fut une bonne première épreuve pour se mettre en jambes et découvrir notre terrain de jeu pour la semaine !

raid amazones
épreuve trek raid amazones

Jour 2 : VTT 30km – Anza Borrego Desert

Moi qui avais du mal à émerger la veille, je vous laisse imaginer ce que cela a donné pour un départ à 4h du matin ! Ce matin on part direction le désert d’Anza Borrego pour un circuit de 30 km et à ce que l’on nous a dit, cela va être « corsé »… Ca tombe bien, je ne fais jamais de VTT !

En arrivant, tout le monde court pour trouver son trio de VTT et vite avancer vers la ligne de départ. Ce sera un faux-départ pour nous : le pneu arrière du vélo de Manon est déjà crevé… On commence bien !

Tout rentre dans l’ordre, c’est le moment de s’élancer littéralement car l’on débute par une grosse descente. On fait de notre mieux pour avancer mais l’on va très vite déchanter. Dérapages, chutes et enlisement, le terrain est tellement sablonneux que l’on se croirait à la plage. On ne mouline pas, on s’enfonce !
Par moments, on se retrouve forcées de marcher avec notre VTT. Plutôt frustrant. Il n’y a pas de piste et le fait d’être en fin de course n’a clairement pas dû nous faciliter les choses.
Peu avant le ravitaillement de mi-parcours, comme je suis une fille pleine de surprise, j’ai trouvé le moyen de crever. Juste histoire de tester nos nerfs un peu plus !

Kilomètre 15, je n’ai jamais été aussi heureuse de voir un ravitaillement. On ne tarde pas trop mais l’on prend quelques forces et surtout on s’asperge d’eau. Il est à peine 9h mais le soleil est déjà très haut.

La deuxième partie du parcours sera beaucoup plus agréable : un décor lunaire, quelques zones d’ombres, un passage dans un joli canyon, les montagnes au loin qui rendent le décor moins monotone et surtout une piste enfin cyclable !

Au final, j’ai pris du plaisir surtout sur la fin de la course et ce malgré les 40 degrés ! Ah quelle expérience !
J’avais peur de souffrir du dénivelé avec cette épreuve mais au final je n’ai jamais roulé sur aussi plat. La vraie difficulté, ce fut le sable. Usant pour les jambes et surtout le mental.
Avec le recul, ce fut sans nul doute la plus belle épreuve tant pour le décor que pour les efforts que cela nous a demandé.

Le VTT est l’épreuve emblématique du Raid Amazones et bien cette année, nous avons été servies !

raid amazones
Raid Amazones VTT desert

VTT raid amazones
anza borrego desert

Jour 3 : Canoë 16km – Salton Sea

16 km de canoë en trio, autrement dit l’épreuve que je redoute le plus… et de loin !

Le petit cours d’initiation en duo lors du Boot Camp Raid Amazones m’avait prédit que cette matinée allait être galère ! Cette fois-ci nous sommes trois et cela ne devrait que compliquer la tâche. La force est inutile si la technique n’est pas présente…
Notre objectif principal ne sera donc pas le chrono mais d’avancer droit !

Les deux premiers kilomètres vont d’ailleurs être vraiment galère… Les Amazones, pour la plupart super entrainées, prennent le large très vite pendant que nous, on rame enfin on zigzague !
Je suis à l’arrière donc la pression repose en grosse partie sur moi. Ca râle, ça crie, ça rigole, on passe par tous les états ! Je prends sur moi, j’essaye de comprendre comment orienter ce fichu canoë et je donne de la voix pour que l’on soit synchronisées. Alléluia on parvient enfin à avancer droit !

C’est une épreuve sur laquelle on aurait bien pu exploser mais, au final, la difficulté nous a rassemblé. On en est sorties plus fortes et plus unies.

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pourquoi faire raid amazones
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raid amazones avis et compte rendu
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Jour 4 : Chasse aux Trésors – Los Angeles

Aujourd’hui, changement radical de décor : Los Angeles ! Notre aventure devait forcément nous amener fouler la ville star de la Californie.
Histoire de garder cet esprit de challenge, le Raid Amazones nous a organisé une chasse au trésor pour nous faire découvrir de façon originale LA. Une visite guidée aurait été trop simple !

Quizz, jeux de piste et défis sportifs, nous arpentons la ville de long en large et passons par tous les spots touristiques de LA : Hollywood, Downtown LA, Santa Monica et Venice Beach. Nous terminons la journée sur le fameux Pier de Santa Monica et la belle balade jusqu’à Venice Beach. Tout est fidèle à l’image que j’en avais : les surfers qui prennent la pose parfaite, l’ambiance street art colorée, les jolies fille en rollers, l’odeur de cannabis, les postes de surveillance sur la plage, les hauts palmiers, le skatepark si photogénique… Tout y est et quel plaisir de retrouver l’océan !

Pier Santa Monica
sunset los angeles

 

Jour 5 : Triathlon 27 km – Moreno Valley Lake Perris

Maintenant que nous sommes passées par toutes les épreuves, c’est le moment idéal pour le triathlon. Un programme spécial rassemblant les trois sports emblématique du Raid Amazones : le vélo, le canoë et la course. C’est parti pour 27km de course dans un cadre nature très sauvage !

Pour la première étape, nous voici parties pour 10km de Run and Bike : Manon sur le vélo, on assure la course avec Anne et on profite un max du paysage de Moreno Valley !
Nous sommes sur un bon rythme et arrivons assez vite à la seconde étape où notre cher ami le canoë nous attend ! La technique est sans conteste meilleure mais cette fois-ci nous avons à nous battre non seulement avec la pagaie mais aussi avec le vent et le courant. Double challenge ! Niveau efficacité c’est encore loin d’être ça mais nous parvenons à faire le circuit sans trop de problème.
C’est maintenant la dernière étape qui nous attend avec la course d’orientation sur une petite île en plein centre du Lac Perris. Armées de la carte, nous partons à la recherche des 6 balises réparties sur l’île. On s’entraide entre équipes, la bonne ambiance règne et l’on boucle assez vite la course.
Dernière ligne droite de l’épreuve, on retourne sur notre canoë pour retrouver la plage du Lac Perris. On se donne à fond, encouragées par les Amazones qui forment une ola le long de la ligne d’arrivée !

C’est encore une belle épreuve qui se termine, j’ai adoré ce mix sportif et le cadre sublime dans lequel on évoluait !

raid amazones conseil
expérience raid amazones

Raid Amazones expérience

Jour 6 : Trail 13 km – Joshua Tree Park

Pour notre dernier jour de course, on termine en beauté dans le mythique Joshua Tree Park !

Le début de course ressemble beaucoup à notre course dans Pipes Canyon Road avec tout de même un peu plus de dénivelé. On enchaîne canyon et grimpées pour surplomber le parc à mi-parcours. La vue est dingue !
Le paysage se met à changer et, peu à peu, les Joshua Trees apparaissent. Il y a tant de beauté, tant d’histoire dans ses arbres sortis du désert. Le désert semble s’étendre à l’infini, seuls les cactus géants nous donnent un repère. Les derniers kilomètres se font dans la bonne humeur, on profite et on immortalise à plusieurs reprises notre dernière course ensemble.
Nouvelle ola pour notre fin de course et musique à fond, toutes les Amazones fêtent la fin de cette semaine d’épreuves ensemble sur la ligne d’arrivée !

Après le trek, il est déjà temps de préparer notre sac et d’y ranger tous nos souvenirs : les étapes de galère, les fou-rires, les courbatures, les paysages lunaires du désert californien, les moments d’entraide et surtout deux nouvelles amies sans qui ce raid n’aurait pas été le même !
Notre dernière soirée se passera autour d’un repas de gala. Tenue de soirée exigée pour la remise des médailles et visionnage d’un mini-film récapitulatif de notre aventure, la soirée parfaite pour clôturer ce Raid Amazones 2016 !

raid amazones

raid amazones

raid amazones

expérience raid amazones
Un grand merci à Visit California et Air Tahiti Nui de m’avoir invitée à participer au Raid Amazones 2016.

Ce n’est pas le type de course/voyage auquel j’aurais participé naturellement mais j’ai apprécié l’expérience et j’ai surtout une grosse envie de repartir en Californie !
Je rêve déjà d’un gros road trip nature qui m’emmènerait le long des beaux parcs nationaux californiens : Yosemite, Redwood, Sequoia, Point Reyes…tant de beaux lieux à découvrir pour les amoureux des grands espaces!

        

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Notre sélection de chaussures de trail

Notre sélection de chaussures de trail

Au sein de la Teamaventuriers, nous courrons tous un peu, même si pour certains c’est un peu plus que d’autres.
C’est mon cas, et si en terme de compétition je n’ai participé qu’à quelques courses (dont le Trail de Cortina et ses 47km pour 2650m de dénivelés), je cours de manière bien régulière, et j’ai ainsi le besoin d’être bien équipé en terme de chaussures de trail.

Des chaussures de trail pour chaque type de sortie

Voici donc une review de mes modèles favoris que j’ai pu tester ces derniers mois :

La plus imperméable

Les Asics Fujiattack 5

Gore-tex, mais assez légères (309g), c’est l’une de mes préférées, et plutôt polyvalente, je l’utilise cependant lorsque le temps est humide, afin de garder les pieds au sec. Cependant attention car en cas de grosses flaques, l’eau n’en ressortira pas, dans ces cas je préfère privilégier des chaussures non imperméables mais qui sèchent rapidement.

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Cette paire comme je le disais est polyvalente : elle possède un bon dynamisme, et reste confortable à la fois sur des terrains caillouteux et durs que sur des sols plus souples. Le Gel Cushioning System d’Asics apporte un bon amorti, et elle possède un drop assez important de 10mm que en fait une bonne chaussure pour les terrains escarpés. Son accroche sur terrain humide n’est pas la meilleure, mais reste correcte. Elle est très solide, car après plusieurs mois d’utilisation elles n’ont pas bougé.
Le petit plus, c’est le « lace pocket », système de rangement du nœud des lacets, hyper pratique pour éviter qu’ils ne se défassent.

Vous pouvez les acheter chez I-Run (en promo en ce moment), ou sur Amazon.

Pour les trails longs

Les Ultra Endurance de The North Face

C’est la paire de chaussure qui m’a accompagné sur le Lavaredo en Italie. Développée en collaboration avec Sébastien Chaigneau, ce qui frappe au départ c’est leur confort : on est dans des chaussons ! Ce qui vient ensuite, c’est leur accroche. Elles sont en effet équipées de la semelle Megagrip développée par Vibram, et c’est un vrai plus. Elles sont très résistantes (normal, elles sont faites pour les trails longs) et protègent très bien grâce à leur protection Snake Plate sur l’avant du pied.

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Bien aérées, avec un mesh résistant, elles sèchent vite, vous pouvez traverser une rivière et ne pas craindre les ampoules ensuite ! Le drop est de 8mm, l’amorti est assez important et efficace, et elles restent bien stables sur les parties techniques. Une très bonne paire de chaussure, un peu plus imposante que d’autres modèles, mais restant assez légère, et je l’utilise même sur des sorties de 2/3 heures.
Elles existent également en version Gore-Tex.

Vous pouvez les acheter chez I-Run, ou sur Amazon.

Pour les trails court et dynamiques

Les Ultra MT de chez The North Face

C’est l’une de mes préférées pour les sorties dynamiques, sur les chemins techniques. Très réactives, elles accrochent très bien (on est sur une très bonne semelle Vibram avec des crampons efficaces), et permettent de vraiment s’amuser sur les descentes bien difficiles, entre cailloux et racines !

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C’est une paire que j’apprécie beaucoup, mais qui est très rigide (et peut donc ne pas plaire à tout le monde), et elle n’est pas du tout agréable lorsque vous devez avoir des parties route. Je sais aussi que certaines personnes ne les apprécient pas à cause de ça, mais personnellement elles me plaisent. Je vous conseille cependant de les essayer dans la mesure du possible pour vous faire une idée.
Si vous voulez aller plus loin, retrouvez mon test plus précis des Ultra MT.

Vous pouvez les acheter chez I-Run, ou sur Amazon.

Les Speed Instinct de chez Hoka

Hoka est connu pour leurs chaussures surcompensées. Les speed Instinct vont dans une toute nouvelle direction : un drop assez faible (3mm), et surtout une semelle bien plus fine. Tout en restant confortable, c’est une paire de chaussures de trail qui est très dynamique, et vraiment agréable sur les sorties techniques. L’accroche est bonne, mais je n’ai pas eu l’occasion de la tester sur des terrains trop boueux pour l’instant.chaussures-trail-hoka-oneone-speed-instinct

 

Cependant, sur des sorties techniques, en forêt avec des racines et pierres humides, elles tiennent bien la route, et autant j’avais du mal sur ce type de terrains techniques avec les Hoka Speed Goat, autant là j’apprécie ces Speed Instinct.
Retrouvez mon test plus précis des Hoka Speed Instinct.

Vous pouvez les acheter chez I-Run, ou sur Amazon.

Les plus polyvalentes

Les Peregrine 5 de Saucony

Si vous ne savez pas quelle paire de chaussure de trail acheter, que vous courrez sur des terrains variés, et aimez le confort, vous pouvez vous jeter sur les Peregrine 5 de Saucony. Un drop de 4mm seulement et une semelle légère, en font une chaussure près du sol et dynamique, tout en restant confortable. Les crampons multidirectionnels permettent une bonne accroche, sans pour autant être trop imposants. Légères et bien respirantes, elles sèchent rapidement, restant confortables. chaussures-trail-saucony-peregrine-5

C’est la paire que j’utilise quand je n’ai pas envie de me prendre la tête, que je vais varier les terrains, car elle sera autant à l’aise sur des zones techniques que d’autres plus roulantes, voir même sur route.
Si vous voulez aller plus loin, retrouvez mon test des Saucony Peregrine 5.

Vous pouvez les acheter chez I-Run ou sur Amazon.

Bien sûr il y a d’autres modèles, notamment chez Salomon qui est le leader sur le monde du trail, Altra pour les paires à 0 mm de drop, et les Fivefingers pour les minimalistes, et nous aurons sûrement l’occasion de traiter ces modèles d’ici quelques mois.running-tenue-de-trail-the-north-face

A propos de Nico

Passionné des régions nordiques, mais aussi d'activités outdoors et d'aventures, sportif (running, trail dans ma forêt), j'adore avant tout la nature et les grands espaces. Un peu geek, J'écris aussi sur Carnets Nordiqueset Escales Nordiques, où j'y partage mes photos, mes récits de voyages et ce qui me touche.