La Norvège offre des paysages absolument extraordinaires à quelques heures seulement de la France. Les montagnes, les légendes et les couleurs ont nourri l’imaginaire de nombreux artistes et voyageurs. À mes yeux, la Norvège présente un terrain de jeu infini pour partir à l’aventure. Entre le gigantisme des fjords du Sud et la beauté arrogante des îles Lofoten, je vous emmène marcher sur un glacier, grimper une montagne, faire du packraft et bivouaquer au sommet d’une montagne. Je vous donne 5 microaventures à vivre en Norvège.
Marcher sur un glacier en Norvège
Vous avez toujours rêvé marcher sur un glacier en Norvège ? Le Jostedalsbreen est le plus grand glacier d’Europe continental. Ses bras glaciaires descendent loin dans les vallées. Ils offrent ainsi la possibilité de partir l’explorer et contempler l’extraordinaire glace bleutée. Parmi ceux-ci, le Nigardsbreen est sans doute le plus accessible et le plus impressionnant. Avec un guide ou en autonomie comme j’ai eu personnellement l’occasion de le faire, vous pourrez enfiler vos crampons et partir l’explorer. Cette expérience est sans doute l’une de mes plus belles vécues en Norvège. En savoir plus
Ascension d’une montagne dans le Jotunheimen
Le Jotunheimen est le massif montagneux le plus haut de Scandinavie. Parmi ces montagnes, le Kyrkja est un sommet en forme d’aileron de requin dont l’arête vertical et effilée est totalement vertigineuse. Ce sommet, magnifique, est comme vous vous en doutez à ne pas mettre sous la semelle de n’importe qui. Je suis parti avec son ascension avec l’ivresse des cimes. Je suis complètement passionné par les arêtes aériennes. J’y trouve une forme de liberté et de beauté absolue. Vous partez avec moi à son ascension ? En savoir plus.
Faire du packraft dans les Lofoten
Les Lofoten sont un archipel au nord du cercle polaire dont les montagnes semblent émerger à la vertical de l’océan. Lors de mon dernier séjour, j’ai pris mon packraft et ai traversé le Reinefjord, l’un des plus beaux fjords des îles. Arrivé au fond de ce Fjord, je n’ai pas pu résister à grimper l’une des plus belles montagnes des Lofoten. C’est sans doute l’une des expériences les plus riches que j’ai pu vivre. Après avoir pagayer pendant 5 km, monter le Veinestinden et, là haut, le bonheur à l’état pur. En savoir plus.
Bivouaquer sous le soleil de Minuit
L’été, en Norvège, le soleil ne se couche jamais. La nuit est un crépuscule permanent. Les couleurs deviennent alors complètement dingues. J’ai alors décidé de grimper au sommet d’une montagne pour profiter de cet opéra céleste. Il s’agit sans doute de ma plus belle expérience de bivouac. Être là haut seul au sommet et contempler le fjord est un spectacle que je souhaite à tous de vivre. Et si je vous disais que nous avons pu observer les orques toute la soirée, cette microaventure devient incontournable, non ? En savoir plus.
L’été dernier j’avais la chance de participer à un stage préparatoire en vue de tenter l’ascension du toit de l’Europe occidentale. Victime de son succès, le Mont Blanc est une course d’alpinisme facile populaire. Mais les raisons de monter « là-haut » sont aussi diverses que contradictoires… Je te raconte ici mon expérience personnelle jusqu’à l’ascension !
Mes craintes
Depuis que je randonne en montagne et plus particulièrement dans les Alpes, le Mont Blanc a toujours été un sommet qui m’inspirait autant de respect que de crainte. C’est difficile à expliquer, mais c’était viscéral. Je l’ai souvent contempler avec respect. Peut-être à cause d’un manque d’expérience et de connaissance du milieu ? Je ne sais pas trop comment l’interpréter mais j’ai toujours pensé sincèrement que je n’étais pas capable de grimper sur le plus haut sommet des Alpes.
Sa masse blanche a de nombreuses fois été la toile de fond de mes aventures sans jamais en devenir le décor tangible.
Mais ce n’était pas compter sans ma curiosité pour les activités outdoor… J’ai en effet eu la chance de faire quelques courses d’alpinisme faciles qui ont définitivement scellé ma relation avec les cimes : j’adorais la haute montagne.
J’aime cette façon de progresser au rythme du souffle et des coups de piolets bien marqués, cette manière franche et résolument volontaire de franchir les obstacles mais surtout de « s’élever vers les cieux » avec technique, prudence et dépassement de soi.
IL FAUT SELON MOI VIVRE L’EXPÉRIENCE AU MOINS UNE FOIS POUR SE RENDRE COMPTE DU PLAISIR QUE L’ON PEUT AVOIR À ÉVOLUER SI PROCHE DU ROYAUME DES CIEUX.
Faire le pas
Et puis au détour d’une discussion, on me soumet l’idée de « grimper sur le Mont Blanc »en me proposant d’abord de participer à un stage qui me permettrait de me préparermais surtout ensuite de tenter une ascension par la voie normale organisée avec des guides professionnels.J’ai senti que c’était la chance de ma vie de combattre mes appréhensions et j’ai donc directement accepté…
Un stage préparatoire
C’est donc avec la Compagnie des Guides de Saint-Gervais Les Contamines que je décide de me lancer à l’assaut de ce géant blanc. Victime de son succès, le Mont Blanc est malheureusement devenu une « attraction » et que les candidats sont nombreux en été. Mais il faut savoir que l’ascension du Mont Blanc ne se fait pas en un claquement de doigts et qu’elle peut malheureusement très vite tourner au drame (comme on a pu le voir ces tristes derniers mois).
Le fait est que même si l’itinéraire de la voie normale ne présente pas de grosse difficulté technique, le sommet culmine néanmoins à près de 5000 mètres d’altitude (4810 mètres pour être précis), ce qui en fait un objectif remarquable s’insérant dans une catégorie de course qui demande prudence, expérience et préparation physique !
Ce stage de 2-3 jours (5 pour nous) était donc être un bon moyen de me préparer à la progression en cordées, à appréhender le matériel, et surtout m’habituer à l’altitude. ILPERMET DONC SIMPLEMENT DE METTRE TOUTES LES CHANCES DE SON CÔTÉ POUR RÉUSSIR L’ASCENSION. Car tenter une ascension « aller/retour » sans s’acclimater et sans connaissances/guide est selon moi du suicide.
Jour 1 et 2 : Initiation alpine : Prise de connaissance du matériel et des techniques de base d’escalade et d’alpinisme, montée en refuge et ascension d’un petit sommet (Aiguille de la Bérengère).
Itinéraire :
Saint-Gervais > Refuge Tre-La-Tête (750 D+)
Refuge Tre-La-Tête > Aiguille de la Bérengère > Refuge des Conscrits (1455D+ / 850D-)
Refuges Conscrits > Saint-Gervais
Jour 3 : récupération et prise de décision : la météo est bonne et nos guides sont sereins. C’est officiel : demain nous tentons l’ascension !
Jour 4 et 5 : Ascension…
J’espère que vous avez apprécié cette première partie de cette aventure dont le meilleur reste à venir…
Fin février, Maider du blog MadebyMaiderest partie avec la marque Merrell pour explorer l’île de Madère.
En tant que photographe aventurière, elle a été invitée pour tester les chaussures MQM flex autour de différentes activités outdoor. L’idée était aussi de partager un road trip entre filles pour montrer qu’il est facile de créer son aventure et transformer son environnement en terrain de jeu !
Au programme : randonnée, canyoning, descente en rappel, balades entre montagnes et océan, bivouac… mais aussi des découvertes culinaires, de l’artisanat local et de jolies rencontres.
De quoi faire le plein de souvenirs et d’adrénaline mais aussi donner des idées pour un futur voyage outdoor à Madère !
En arrivant à destination, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je connaissais son surnom d’île aux fleurs, sa légende vivante Cristiano Ronaldo ou encore le MIUT (Madeira Island Ultra-Trail). Cela fait peu !
En 5 jours, j’ai découvert des falaises qui tombent à pic, une végétation luxuriante, des piscines naturelles et volcaniques, des crêtes acérées… bref une île étonnante et des paysages vertigineux à couper le souffle !
Tant de richesse et de beauté pour une si petite île : 55 kilomètres de long pour 24 kilomètres de large.
La majorité de l’île de Madère est couverte de montagnes escarpées, aux pentes raides et aux vallées profondes. Mieux vaut ne pas avoir le vertige et aimer marcher !
Petit paradis pour le randonneur, l’île se découvre aussi en longeant les « levadas », ces fameux canaux d’irrigation qui amènent l’eau jusqu’aux cultures en terrasses. Entre ces vallées et contreforts montagneux, on profite aussi d’une forêt primaire magnifique avec ses plantes et animaux endémiques. Il n’y a pas de meilleur voyage pour celui qui souhaite se mettre au vert !
Petite île volcanique à la nature exubérante, Madère offre des paysages grandioses avec en prime une ambiance rurale d’outremer qui fait du bien et donne le sourire.
Mes coups de coeur outdoor à Madère
– Le trail et la descente en rappel autour de Pico do Arieiro
– La sortie canyoning dans le Parc forestier de Ribeiro Frio
– La vue sur les montagnes et les cascades depuis la petite chapelle de São Vicente (photo ci-dessous)
– La randonnée le long de la pointe de São Lourenço
« Un road trip entre amies avec l’île de Madère en terrain de jeu » je n’ai pas hésité une seconde lorsque Merrell m’a proposé ce projet !
Au-delà du super programme et de la découverte d’une destination, j’ai aussi accroché avec le message que souhaite véhiculer Merrell : Create Your Trail. Il appartient à chacun de créer son propre chemin, à son rythme et en suivant ses envies. Une manière de rendre l’outdoor accessible à tous, sans contraintes et sans histoire de performance. L’idée essentielle : se faire plaisir et profiter de son environnement !
Accompagnée de Sanna, Lina et Lonneke, ce voyage nous a emmené sur les plus beaux spots outdoor de Madère en montagne, au bord de l’océan et en ville. Nous avons créé notre chemin au gré des envies, des rencontres et des paysages. Courir le long des falaises, manger des fruits au marché couvert Dos Lavradores, sauter dans les rivières gelées, randonner au lever du soleil, apprendre à faire des paniers en osier…
Toutes nos aventures sont à retrouver dans les 4 épisodes ci-dessous :
Le Népal, j’en rêvais depuis longtemps… j’ai réalisé un rêve.
Lorsque j’ai commencé les treks et à publier mes aventures sur mon blog outdoor 1001-pas, je savais un jour que j’irai au Népal. C’est un peu le passage obligé. En tant que randonneur et amateur de belles images, on est attiré par ce pays comme un aimant. C’est un rite rêvé et idéalisé, non sans raisons…
Le projet personnel a été momentanément ajourné après le tremblement de terre en 2015 qui coûta la vie à de nombreux népalais. Mais il n’a pas été abandonné. Il était suspendu dans le temps sans que je sache vraiment quand je comptais le réaliser. Finalement, je n’ai pas attendu longtemps. C’est en début 2016, alors que j’étais en séjour chez ma famille que je reçois le mail de ma compagne Magda (que vous pouvez retrouver sur son instagram m.the.travelist) avec des offres exceptionnelles pour le Népal de la part de la compagnie Turkish Airlines. Heureux coup du sort. Un vol AR pour 300e depuis Berlin pour le Népal. Une offre immanquable. Je n’ai pas vraiment réfléchi, je souriais déjà. Alea jacta est. 🙂
J’ai immédiatement sorti ma CB et réserver 45j sur place de fin octobre à mi-novembre. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je ne souhaitais pas parcourir des articles de confrères blogueurs pour me faire une idée à l’avance (oui je suis comme cela :). Je voulais simplement découvrir, comme à mon habitude, l’atmosphère une fois sur place.
Serait-ce difficile ? Quel matériel prendre ? Et la préparation physique ? furent des questions accessoires. Mais questions que l’on m’a posé et j’y ai répondu dans un article : vos questions concernant un trek au Népal. Certains aiment se préparer, tout planifier à l’avance, moi je déteste cela. Je fais toujours mon sac à le dernière minute, parfois à peine quelques heures avant mon train/bus/taxi pour l’aéroport.
J’ai appris que des collègues, Pauline et Benoit, du blog Worldelse seraient également début novembre sur place. Ils comptaient faire un petit trek, ouvert récemment, celui de Khopra. Ils étaient déjà venu quelques années plus tôt faire le tour de l’Annapurna. Or le Khopra trek est justement dans le parc de l’Annapurna et vu que je comptais également faire le circuit de l’Annapurna, cela tombait bien. Une petite mise en jambe. Ils m’ont proposé de les accompagner. Je suis de nature plutôt solitaire, surtout en trek, j’aime contempler et aller à mon rythme. Mais on avait un bon ressenti online (on ne s’était rencontré que brièvement à une soirée de blogueurs) et j’appréciais (j’apprécie toujours d’ailleurs) la qualité de leur travail et leur personnalité. De fait, j’ai mis mes habitudes de côté. Et puis je savais que j’aurai tout le temps nécessaire pour réaliser d’autres treks solo par la suite.
Est-ce que j’ai réalisé d’autres treks ? Oui. Après les quelques jours sur le Khopra trek, j’ai réalisé la promesse que je m’étais faite en faisant le tour de l’Annapurna en solo en 8j. Revenu, je comptais rapidement enchaîné sur un ou deux treks autour de l’Everest. Malheureusement, une nouvelle personnelle, la perte de mon grand-père, me fit reconsidérer ce projet. Je pris le temps de me poser et de souffler à Pokhara. Après quasiment deux semaines durant lesquelles j’ai pu faire une partie de mon deuil personnel, je me suis lancé. J’aurai aimé rapporté le souvenir à mon grand-père de ce trek d’exception qu’est le trek du camp de base de l’Everest mais je sais qu’il me regardait de là-haut.
Je ne ferai par le récit de ces treks (le Khopra Trek, le tour de l’Annapurna ainsi que le camp de base de l’Everest) ici.
Fuir la grisaille de l’automne pour partir faire un raid entre copines dans les îles ? Découvrir la Martinique en voyageant au fil de défis sportifs ? Gravir la montagne Pelée, faire du VTT dans la jungle, pagayer en canoë sur la mer des Caraïbes ?
Plutôt sympa comme programme, non ! Contre vents et marées, voici le compte rendu de mon expérience sur le Raid des Alizés.
Du 14 au 19 novembre 2017, Anne, Christelle, et moi avons eu la chance de participer à la troisième édition du Raid des Alizés.
Venues des quatre coins de la France, chaque équipe est formée de 3 femmes et défend une cause caritative ou sociétale. Avec notre team « Dubndiducrew » formée par Anne, nous avons décidé de soutenir l’Association Solidarité Femme tout au long de la compétition.
Plus qu’une compétition, le Raid des Alizés est une belle aventure sportive 100% féminine et solidaire !
Le programme des épreuves du Raid des Alizés :
Jour 1: Journée d’Acclimatation Jour 2 : Run&Bike 17km + Canoë-kayak 6,6km – Grande Anse Jour 3 : Trail 17km – Montagne Pelée Jour 4 : Course d’orientation en VTT 22,5km – Pointe Marin
Quoi mettre dans son sac pour le Raid des Alizés ? (quelques petits conseils perso en plus de la liste de matériel fournie par le Raid des Alizés)
– les chaussures de sport : je n’ai utilisé qu’une seule paire de trail durant tout le raid. Le modèle Akyra chez LA SPORTIVA qui est léger avec un super maintien de la cheville et une grosse accroche.
J’ai souvent couru avec les chaussures encore moites de la veille mais, après 5 minutes de course, vos chaussures finissent mouillées dans tous les cas !
– Fil pour étendre et faire sécher son linge entre les épreuves
– une paire de gants antidérapant et antichoc type pour protéger vos mains en cas de chute, pour le VTT ou le canoë-kayak
– des grands sacs poubelle pour au choix : mettre ses affaires sales, protéger son sac de la pluie, faire un tapis de sol à l’entrée de sa tente…
– des shorts ou des capris auxquels vous ne tenez pas trop ! Chutes, frottements, boue, humidité ambiante… pas le meilleur mix pour garder ses vêtements intacts.
– un cuissard de VTT pour les épreuves de vélo
– les ravitaillements sont assez réguliers (eau – fruits et fruits secs) mais si besoin embarquez quelques barres de céréales salées par exemple pour varier
– une bonne paire de tongs pour les après-courses et la vie en bivouac : j’ai utilisé des sandales Teva super agréables
– Savon BIO (demandé par l’organisation) – un super 2 en 1 à essayer le « Shampoing douche sans sulfate » de la marque EQ et pleins d’autres soins sportifs pour bien récupérer (une marque bio et française!)
– des vêtements longs et légers pour les soirées et un bon anti-moustique
– une caméra sportive GoPro pour immortaliser vos épreuves sans vous arrêter !
Jour 1 du Raid des Alizés : Journée d’Acclimatation
« Réveil en musique, réveil tonique » il est 5h du matin et Steve se charge de notre réveil qu’on le veuille ou pas ! Grand sourire et énergie à bloc, difficile de lui en vouloir même sans être du matin.
Pas de grasse matinée sur le Raid des Alizés, on commence les épreuves tôt pour se préserver un peu du soleil. A 7h, camelbak sur le dos et dossards épinglés, nous partons en bus direction Le François.
Histoire de nous mettre dans le bain, les organisateurs nous ont concocté un programme spécial pour cette journée d’acclimatation : canoë-kayak, course dans la mangrove et parcours nautique. Parfait pour découvrir le terrain et tester notre esprit d’équipe.
Sans trop savoir ce qui nous attend, nous embarquons pour 4km de canoë-kayak aka l’épreuve que nous redoutons le plus… et aimons le moins ! Surprise à l’arrivée, nous accostons dans un camp militaire où tout un parcours d’obstacles nous attend : filets à grimper dans la mangrove et chemins à se frayer enfoncées jusqu’à la taille puis course d’obstacles nautiques avec des sauts, des murs à monter ou des tonneaux à traverser sans tomber !
19h il est temps de rentrer… en canoë, sinon la journée aurait été trop simple !
Entre courses, obstacles et canoë, cette journée ambiance parcours du combattant aura été bien complète. Beaucoup d’eau, tout autant de boue et un soleil de plomb… on réalise que les conditions de course ne seront pas toujours faciles à gérer et qu’il faudra plus que tout s’entraider.
Jour 2 du Raid des Alizés : Run&Bike + Canoë-kayak – Grande Anse
Toujours en musique, tout le monde se prépare pour le premier jour d’épreuve avec au programme : trail, vélo et canoë dans un décor mélangeant jungle, montagne et plage. Un beau baptême du feu !
Le parcours prévoit une grande boucle autour de la commune des Anses-d’Arlet : plage du diamant, anse cafard, petite anse et même le Morne Larcher.
Une course parfaite pour découvrir les beaux paysages de la côte sud caraïbe de la Martinique !
Départ depuis la plage de la Grande Anse, nous enchainons rapidement par de grosses montées pour finalement récupérer nos vélos. Des vélos que nous allons pousser plus que pédaler tant les pentes sont abruptes et le terrain chaotique. Du VTT avec plus de 20 % de pente nous n’étions pas préparées !
Deuxième ravitaillement, nous déposons les VTT et prenons quelques forces avec en prime une poche de glace sur la tête et les épaules.
Les idées fraîches, nous attaquons la grosse partie Trail pour grimper le Morne Larcher, un ancien volcan culminant à 478m. L’ascension est courte mais rude avec des blocs de pierres glissants et une forêt luxuriante assez étouffante. Au sommet, la récompense est au rendez-vous avec un superbe point de vue sur la baie du Diamant.
On respire un bon coup avant d’entamer la descente tout aussi compliquée. En bas du Morne Larcher, c’est le dernier tronçon de course avant de récupérer notre meilleur ami… le canoë !
C’est parti pour 6,6km (en théorie) qui se transformeront plutôt en 8km en pleine mer. Passée la première pointe, le vent se lève et le courant devient de plus en plus fort. Il est difficile de garder le cap tout comme son calme… Entre crises de nerfs et de rires, on avance petit à petit en se défoulant dans les coups de pagaie ! 45 minutes plus tard, on aperçoit enfin les fanions du Raid des Alizés, l’arrivée est toute proche.
A peine le temps d’accoster, nous partons dans un sprint final sur la plage de la Grande Anse.
Après 24km de course, la boucle est bouclée et ce triathlon local nous en a mis plein les jambes et les yeux !
Jour 3 du Raid des Alizés : Trail – Montagne Pelée
A l’annonce de cette nouvelle étape, notre Team est déjà impatiente d’y être ! Nous espérions vraiment traverser la Montagne Pelée durant nos épreuves.
Départ à 8h depuis Le Prêcheur, le soleil tape déjà très fort et la Montagne Pelée est visible comme jamais ! La première partie de l’ascension est dure mais plutôt agréable avec ses zones ombragées. C’est plutôt sur la seconde partie que nous allons déchanter. Le ventre est douloureux pour moi et nous grimpons en plein soleil. 35 degrés au compteur, je me couvre la tête car je commence vraiment à souffrir de la chaleur.
Sur la montée, nous en profitons tout de même pour admirer le paysage et faire quelques photos. La vue est dingue ! Tout en-haut, on longe la caldeira qui descend à pic et on entame la descente. Nous sommes de nouveau à l’ombre, cela fait du bien. Le ravitaillement vient à point car nous sommes à court d’eau. On s’asperge et l’on repart de plus belle pour le dernier tronçon qui sera difficile pour moi. Le corps est fatigué mais j’ai surtout la tête qui tourne jusqu’à en avoir la nausée. C’est la première fois que cela m’arrive… en fait je fais une insolation. Je continue à trottiner tant bien que mal mais avec le recul j’aurais dû prendre le temps de m’arrêter et faire retomber la température… Du coup, pensez bien à vous hydrater et surtout vous protéger le crâne.
A l’arrivée, des enfants nous accueillent grand sourire en tapant nos mains. On oublie les jambes lourdes et la tête qui cogne !
Amoureuse des montagnes, ce fut sans aucun doute la plus belle épreuve tant pour les paysages que pour les efforts que cela nous a demandé !
Jour 4 : Course d’orientation en VTT – Pointe Marin
Pour le dernier jour de course, c’est une nouveauté du Raid des Alizés qui nous attend : une course d’orientation en VTT. Plus de 20 balises sont réparties autour de la Pointe Marin, à nous de les retrouver aidées d’une carte.
Départ à 8h depuis la Pointe Marin, tout le monde s’active pour trouver son trio de VTT et vite se placer sur la ligne de départ. Faux-départ pour nous : le pneu arrière du vélo de Anne est déjà crevé… un signe annonciateur pour la suite du circuit.
Un bénévole règle vite le problème et nous voilà parties pour 22,5km de VTT. Encore une fois le terrain est compliqué pour rouler. Boue, épines et trous, il est facile de s’enliser ET de crever. Gros couac sur cette épreuve, beaucoup vont en faire les frais durant la course et l’orga s’est vite retrouvée à cours de roue ou de chambre à air. De notre côté pas de crevaison mais le dérailleur va casser en milieu de course sur le vélo d’Anne. Heureusement un bénévole nous bricole un nouveau vélo grâce aux roues qui sont toujours intactes !
La deuxième partie du parcours sera beaucoup plus agréable : on prend le sentier du littoral et l’on roule en longeant l’océan. Les derniers kilomètres se font dans la bonne humeur et on termine par un sprint sur la plage de Pointe Marin !
Toutes les Alizés fêtent la fin de l’épreuve avec musique, noix de coco fraîche et un bain bien mérité !
Après cette course de (dés)orientation, place au réconfort direction la résidence de Pierre et Vacances St Luce. On retrouve douche chaude, climatisation et lit douillet avec en prime un supberbe coucher de soleil !
Ce soir on clôture le Raid des Alizés avec une soirée de Gala. Tenue de soirée blanche exigée pour fêter ensemble la fin de notre raid féminin. Ce sera aussi l’occasion de découvrir un mini-film récapitulatif de notre aventure et de féliciter l’équipe gagnante de l’édition 2017 : Les Sapeuses. Une équipe de trois pompiers qui couraient pour supporter l’Œuvre des Pupilles Sapeurs-Pompiers.
Le Raid des Alizés : prix – financement de l’équipe- préparation physique
Trois questions qui reviennent souvent auxquelles je vais répondre ou du moins donner quelques pistes. Niveau prix : il faut compter près de 9000 euros par équipe au départ de Paris-Orly. La participation au Raid Alizés n’est pas donné mais tous les frais sont inclus pour les 6 jours du raid (transport, logement, épreuves, restauration…) Comment financer le projet Raid Alizés : la plupart des équipes se font financer par des entreprises et collectivités locales alors la première étape est de créer un dossier de sponsoring pour démarcher autour de vous. Certaines équipes vont aussi financer le projet par des actions locales (vente d’objets, organisation d’événements…) ou en faisant une cagnotte de financement participatif, etc…
Plus d’infos sur le site du Raid des Alizés : financer le projet Association : chaque équipe soutient l’association de son choix et le classement déterminera la dotation faite à l’association défendue. Préparation physique pour le Raid Alizés : toutes les épreuves sont réalisables quel que soit le niveau mais, comme toute course, il vaut mieux s’y préparer : courses, randonnées, sorties kayak et VTT… Les courses ayant lieu en novembre, profitez de l’été pour vous entraîner sous la chaleur. Plus que les kilomètres, c’est le climat que j’ai trouvé difficile à gérer par moments entre l’humidité ambiante et les fortes températures.
La préparation est importante tout comme l’esprit d’équipe fera votre force durant les courses.
Plus d’infos sur le site du Raid des Alizés : préparation physique
Le Bilan du Raid des Alizés :
Nous terminons 47ème du classement et ravies de notre expérience Raid des Alizés 2017.
Si certaines équipes jouent la gagne, notre objectif était surtout de s’amuser ensemble ! Découvrir une nouvelle destination, faire du sport dans un cadre et des conditions différentes, vivre une expérience originale entre amies, courir pour une association, faire de belles rencontres… tant de raisons de faire le Raid des Alizés !
J’ai également adoré les circuits concoctés par l’organisation et le cadre nature très sauvage tout au long des épreuves ! Des épreuves réalisables par toutes avec de l’entraînement. Le vrai challenge étant pour moi la capacité d’adaptation voire la résistance à la chaleur et l’humidité constantes.
« Une aventure nature, sportive et solidaire » le Raid des Alizés a rempli toutes ses promesses !
Le gros plus du Raid des Alizés : l’ambiance et l’engouement pour cette course en Martinique !
Gros travail en amont, tout est bien orchestré par l’organisation mais, le capital sympathie/motivation des bénévoles et spectateurs apporte vraiment un gros plus.
Petit bémol : les nuits en tente parfois un peu compliquées car notre premier bivouac était sur un terrain totalement détrempé. D’autant plus dommage que le premier spot était vraiment sympa, tout entouré de champs de bananes.
Un grand merci à l’organisation de nous avoir invitées à participer au Raid des Alizés 2017 !
Si vous avez envie de voyager, vous dépasser et vous créer de beaux souvenirs avec une bande d’amies, il y a de fortes chances que le Raid des Alizés vous plaise !
Découvrez les prochaines éditions et toutes les infos pour vous inscrire sur le site http://www.raiddesalizes.com/fr
On prolonge le séjour en Martinique
Même si le raid nous fait voyager à travers les courses, la Martinique méritait bien que l’on poursuive notre séjour.
Basées au Pierre et Vacances St Luce, nous avons profité de la piscine et des plages alentours pour un jour de repos bien mérité !
Le lendemain, nous partons faire une croisière en catamaran sur le « Bwa Drésé » au départ du Robert. Un bon moyen de découvrir la Martinique autrement avec ses fonds blancs et ses îlets : l’îlet Madame, l’îlet Chancel et ses iguanes, la baignoire Josephine et ses étoiles de mer… Une sortie un peu trop touristique pour moi mais sympa à faire si vous voyagez avec un bon groupe d’amis.
Pour notre dernier jour, nous restons tranquilles dans le sud-ouest de la Martinique, dans la commune des Anses d’Arles. Baignades, snorkeling et émergence de bébés tortues, un super moment sur ces deux petites plages coupées du monde : Anse Dufour et Anse Noire.
Plages paradisiaques, gastronomie et ti’ punch, du vert et des sourires à perte de vue, si vous pouvez rester quelques jours de plus en Martinique, n’hésitez pas !
Chaque année, la liste des projets de treks à réaliser s’allonge alors que celle des projets réalisés semble, en comparaison presque stagner. Néanmoins, chaque sortie, chaque voyage est l’occasion de découvre de nouveaux paysages, de tester du nouveau matériel, d’en sortir plus expérimenté.
Je vais revenir sur 3 belles randonnées pédestres réalisées dans l’année écoulée.
Népal : mes 3 treks au Népal
Le Népal est ce pays qui fait parti de la liste des souhaits de tout randonneur. On s’est tous imaginé au moins partir une fois au Népal sur la route de l’Annapurna ou du trek du Camp de base de l’Everest. J’avais déjà quelques treks difficiles à mon actif (le Gr20, le tour du Mont Blanc, le Waitakubuli trek) et je m’imaginais encore que ce n’était pas de mon niveau. C’est une promotion aérienne aux prix imbattables qui m’a fait me décider sur un coup de tête ! Il y avait aussi la surprise de découvrir que des collègues qui ne sont pas non plus des grands sportifs avaient réalisé l’un de mes projets : le Tour de l’Annapurna pour me décider !
Le Népal fut une belle aventure. J’y ai retrouvé, pour mon premier trek, mes collègues qui avait réalisé le tour de l’Annapuarna qui m’avait bien inspiré au départ. On a réalisé le trek de Gandruk ensemble puis je suis parti en solo sur le tour de l’Annapurna ainsi que le trek du Camp de base de l’Everest. J’ai avalé ces deux derniers treks en 7 jours. De quoi me donner du temps pour profiter de l’atmosphère de détente et de repos qui règne à Pokhara !
Le Népal a laissé en moi une impression indélébile. Des souvenirs magiques. De belles rencontres. Je sais déjà que je reviendrai. J’ai envie de réaliser le trek du Manaslu, réputé plus sauvage. J’ai envie de revenir pour réaliser de meilleures vidéos que celles faites avec ma gopro 4 silver et mon stabilisateur Feiyu.
Ce tour des Dents du Midi m’a surpris par la variété des paysages et des beaux points de vue photographiques offerts en l’espace de 4 petits jours sur près de 45 km. Vous pourrez découvrir un magnifique panorama depuis la Haute Cime a plus de 3000m et profiter de la vue sur le lac de Salanfe.
Ce beau trek suisse est facilement accessible par train depuis Paris : je n’ai pas testé depuis une autre destination mais à partir du moment où vous pouvez vous rendre facilement en Suisse, le reste est facile. Il y a également d’autres grands tours à réaliser dans le coin comme celui des Dents Blanches. Une prochaine fois peut-être !
Ce trek fut le premier où j’ai pu profiter de mon nouvel assistant photo : mon drone Mavic Pro. J’ai vraiment pu réaliser de nombreuses photos qu’il aurait été impossible de réaliser sans un collègue pour m’accompagner voir un trépied. Pour ceux qui souhaitent conjuguer plaisir photographique et montagne sans se lancer dans une randonnée trop longue ou difficile, je conseille fortement le tour des Dents du Midi.
Stubaier Hohenweg. Près de 100km et 8000m de dénivelés. Classé de rouge à noir, je vous dis tout de suite que les tronçons sont physiquement exigeants et certaines plaques dédiées à des randonneurs disparus sur ce sentier rappellent le marcheur à la prudence. Il vous faudra des bâtons pour ménager vos genoux et de bonnes chaussures de randonnée (si vous avez du mal, je vous conseille ce guide pour bien choisir sa chaussure de randonnée réalisée par Zalando) La météo un peu capricieuse avec des chutes de neige de 40cm m’a amené à décaler le départ de cette randonnée alpine.
Par conséquent, au lieu de partir depuis le refuge de Starkenburger Hütte, je suis parti de Sulzenau Hutte pour commencer à Desdner Hutter jusqu’à la fin du sentier de Stubai au refuge de Innsbrucker Hutte. J’ai de nouveau été accompagné de mon fidèle assistant photo, mon drone Mavic Pro qui ne me lâche plus pour toutes mes randonnées.
En attendant, j’ai fait des randonnées pour découvrir 2 des 7 sommets de Stubai : le Serles qui culmine à 2717m ainsi que le Hoher Burgstall – 2611m.
Peut-être que j’aurai l’occasion d’y revenir l’an prochain afin de réaliser le chemin en entier !
Cette semaine nous vous emmenons avec nous sur l’île de la Dominique !
Au programme : randonnée, snorkeling, observation des baleines, balades entre rivières et cascades… Maider du blog MadeByMaider est parti avec Discover Dominica pour faire un reportage sur l’île et tester toutes ses activités outdoor.
Voici son carnet de bord pour ce séjour de 5 jours à la découverte de la Dominique, l’île nature aux 365 rivières.
Jour 1 : Arrivée sur l’île de la Dominique
Commençons par localiser l’île de la Dominique : située au coeur de l’archipel des Caraïbes, elle se trouve juste entre la Guadeloupe au nord et la Martinique au sud. L’île fait 46 kms de long, sur 25 kms de large pour une superficie totale de 754 km2 et un grand nombre de sentiers de randonnée !
Partis tôt le matin depuis Paris, il nous aura fallu seulement deux avions pour arriver sur la Dominique avec une rapide escale à Saint Martin. Dans un petit avion, nous survolons l’archipel, ses eaux turquoises et ses îles au vert émeraude… nous arrivons juste à temps pour regarder notre premier coucher de soleil sur Roseau, la capitale de la Dominique.
Une publication partagée par TeamAventuriers (@teamaventuriers) le
Jour 2 : visite de la capitale Roseau et sortie en bateau
Cette première matinée, nous débutons par visiter Roseau avec son marché, ses monuments officiels, son port, son jardin botanique… Rien de mieux pour nous imprégner du lieu et nous faire découvrir le mode de vie des Dominicains.
Pour continuer tout en douceur cette journée, nous partons faire une sortie en voilier pour tenter de voir des baleines. L’île de la Dominique est le meilleur endroit dans les Caraïbes pour observer baleines à bosse cachalots et dauphins. Cette année les courants froids ont amenés beaucoup d’orques, il est donc plus difficle de voir les baleines… nous aurons en revanche beaucoup plus de chance avec les dauphins qui ont assurés le spectacle durant plusieurs minutes. Quel bonheur de les voir sauter et jouer avec les vagues formées à l’avant du bateau !
Une publication partagée par Maïder Oyarzabal (@madebymaider) le
Jour 3 : Cascades et sources d’eaux chaudes
Ce matin, les nuages sont bas et l’ambiance tropicale à souhait : chaud et humide !
Nous prenons la route pour Laudat pour visiter la Gorge de Titou, Fresh Water Lake et les sources d’eau chaudes naturelles qui longent le chemin. Le temps n’est vraiment pas de la partie et le brouillard épais sur les hauteurs de l’île. Nous comprenons alors pourquoi l’île est si verte et luxuriante !
Nous continuons notre route vers Trafalgar en prenant le temps de visiter Papillote Garden, un superbe jardin tropical avec cascades et sources d’eau chaude. Très représentatif de la biodiversité de la Dominique, j’aurais pu y passer ma journée tant on s’y sent bien !
Viens enfin la découverte de Trafalgar Falls, l’un des sites les plus connus de l’île avec ses deux immenses cascades dont la plus haute s’élève à 38 mètres ! Les derniers jours ayant été assez pluvieux, le débit est impressionnant et le bruit de l’eau résonne d’autant plus fort.
Nous finissons la journée au village de Wotten Waven considéré comme la «Sulphur Spa Capital». Situé en pleine forêt tropicale et à deux pas du Parc National Morne Trois Pitons, on y trouve six spots proposant des spas aux eaux sulfurisées et des piscines naturelles. Il pleut légèrement pendant que nous nous baignons dans une eau à plus de 30 degrés, le bonheur !
Une publication partagée par TeamAventuriers (@teamaventuriers) le
Jour 4 : Emerald Pool et le village Kalinago
Découverte d’un nouveau spot connu de l’île : Emerald Pool. Le nom fait rêver et nous n’allons pas être déçus : situé au coeur de la rainforest, nous découvrons cascade et piscine naturelle entourées d’une végétation très dense. Les odeurs de bois mouillé, les sons des oiseaux et des grenouilles, ce vert si intense, l’eau qui donne vie à tout… même sur un site touristique comme Emerald Pool la nature parvient toujours à s’imposer et garder son esprit sauvage.
Autre particularité de la Dominique, son côté authentique avec entres autres le territoire des Kalinagos sur la côte est, les derniers indiens des Caraïbes. C’est un véritable retour dans le temps que nous faisons avec notre guide sur place. Nous retraçons l’histoire des Kalinagos sur Waitukubuli (« grand est son corps » le nom amérindien donné à l’île) avec ses traditions, son mode de vie et ses croyances mais aussi son lourd passé colonial entre blessures, pertes et succès.
Une publication partagée par Maïder Oyarzabal (@madebymaider) le
Jour 5 : Randonnée sur le Waitukubuli National Trail et sortie sur l’Indian River
Aujourd’hui nous avons rendez-vous avec Thierry aussi connu sous le nom de Dr Birdy, en gros l’encyclopédie vivante des oiseaux sur la Dominique ! Avec 162 espèces d’oiseaux recensées sur l’île, on en prend tout le temps plein les yeux et plein les oreilles. La faune et la flore c’est vraiment ce qui fait la richesse et la particularité de la Dominique dans les Antilles.
J’avoue que je n’y aurais pas songé mais faire une randonnée avec un guide ornithologue apporte une toute autre dimension à notre balade. Les chants, les traces au sol, les nids dans les arbres, le bruit des battements d’ailes, tous nos sens sont en alerte. C’est aussi l’occasion de faire un segment du Waitukubuli National Trail, le plus long sentier de randonnée de l’archipel des Caraïbes, soit 185 km à travers la jungle ! Le WNT traverse toute l’île et donne sérieusement envie de revenir pour un prochain séjour dédié totalement à ce trek… Piotr de la Team Aventuriers a d’ailleurs fait ce trek en solo : sonrécit du Waitukubuli.
Après Dr Birdy, nous rencontrons une autre légende locale : Bond, James Bond. Pas d’armes et de combats, juste un grand sourire et des répliques magiques qui sortent presque à chaque coup de pagaie. On part en promenade en barque à la découvert de l’Indian River et des spots filmés dans « Pirates des Caraïbes 2 ». L’activité est très touristique mais il faut avouer que le décor est très beau et dépaysant !
Une publication partagée par TeamAventuriers (@teamaventuriers) le
Jour 6 : Snorkeling à Champagne Reef et coucher de soleil sur Scott’s Head
Dernier jour sur l’île de la Dominique, c’est le moment ou jamais de se baigner dans la Mer des Caraïbes ! Pour ça, rien de mieux qu’une session snorkeling direction Champagne Reef qui fait partie d’une réserve marine et abrite tout un tas d’espèces. Tout proche du rivage, le spot est très facilement accessible et pleins de surprises : on nage dans le cratère effondré d’un volcan entre bulles d’eau chaude, coraux et poissons tropicaux ! Je conseille aux novices comme aux passionnés.
On sort la tête du bocal pour filer au sud de l’île vers Soufriere. En route nous découvrons les sources Soufriere Sulphur, la plage de Bubble Beach Spa puis nous dégustons un homard en regardant les pêcheurs ramener leur butin du jour !
17h, le soleil descend rapidement, il est temps de partir pour la promenade piétonne de Scott’s Head.
Le point de vue est magnifique et permet de prendre conscience de la beauté luxuriante de l’île. Nous n’aurions pas pu espérer mieux pour notre dernier coucher de soleil sur la Dominique !
Participez au jeu-concours « Qui est Dominique » et tentez de gagner deux billets d’avion Paris / La Dominique pour deux adultes et pleins d’autres cadeaux !
Cocoa Cottages : coup de coeur pour cette maison d’hôtes au coeur de la jungle avec ses cabines en bois pleines de charme et une super cuisine. Anchorage Hotel : un hôtel assez basique mais le cadre avec vue sur l’océan vaut le détour si vous cherchez un logement sur Roseau Fort Young Hotel : un hôtel assez chic avec une décoration d’esprit colonial, une bonne adresse pour ceux qui aiment les hôtels avec un certain standing. Restaurant River Rock Cafe : cuisine typique et super adresse en chemin vers Trafalgar Falls Restaurant Islet View : encore une très bonne table pour découvrir la cuisine dominicaine et des rhums fait maison ! au nord est près de Calibishie et ses plages Restaurant Wen Cuisine : cuisine fraîche avec livraison de poissons et de crustacés sur place – une jolie halte pour manger ou prendre un jus de fruits frais entre Soufrire et Scott’s Head
Retour sur un beau voyage en Irlande dans le comté de Mayo.
Je suis partie avec Allibert Trekking et l’Office du tourisme d’Irlande autour d’un super programme outdoor entre randonnées, vélo et sports d’eau. Située sur la côte ouest de l’Irlande, c’est une des plus belles régions de l’île et le parfait terrain de jeux pour les amoureux des grands espaces.
Randonnée sur Croagh Patrick
Cruach Phádraig de son vrai nom est considérée comme la montagne sainte de l’Irlande après que Saint Patrick, patron des Irlandais, ait jeûné et prié ici pendant quarante jours et quarante nuits en 441 après J-C. Réputée pour son pèlerinage en l’honneur de Saint Patrick, elle attire aussi amateurs de rando et sportifs pour son magnifique panorama sur la campagne du County Mayo et la baie de Clew Bay.
Certains se lancent dans un trail très matinal. Pour moi, ce sera une randonnée tranquille, je suis là pour me balader et faire des photos avant tout ! Certains passages sont assez raides mais c’est une randonnée accessible à tous pourvu que l’on ait de bonnes chaussures et un peu de motivation.
Le sommet se trouve à 760 mètres mais à mi-chemin on découvre déjà une très belle vue sur Clew Bay et toutes ses îles qui semblent s’étendre à l’infini.
Compter environ 3h pour faire la randonnée sur Croagh Patrick – nous eux étions aux aurores mais la vue et les couleurs au coucher de soleil doivent être magnifiques.
Départ depuis le parking du « Visitor Center » à Murrisk
Le vélo, une bonne option pour ceux qui n’aiment pas les longues marches ! Adeptes du deux-roues, il y a de quoi se régaler sur la Great Western Greenway, une piste cyclable de 42 km à l’écart du trafic. Inaugurée en 2011, le parcours suit l’ancienne ligne de chemin de fer reliant Westport à l’île d’Achill.
En balade ou à un rythme plus sportif, le parcours est à la portée de tous et permet de découvrir en quelques tours de roue de jolis spots dans la région du Comté de Mayo : la péninsule de Currane, la baie de Clew, la plage de Mulranny…
Les plus motivés peuvent aussi se lancer sur une autre route : la Wild Atlantic Way. Après notre nuit sur Clare Island (lire plus bas), nous avons emprunté cette route jusqu’à Ashleigh Falls. Au programme : routes escarpées, tourbières, lacs, et même une cascade pour clore le trajet !
Le circuit suivi était organisé par Paul et son agence locale Electric Escapes qui organise pleins d’itinéraires autour du comté de Mayo.Options d’une journée ou plusieurs jours avec le vélo de votre choix – le vélo électrique restant une option très sympa pour se promener tout en douceur.
Une publication partagée par Maïder Oyarzabal (@madebymaider) le
Surf the Wild Atlantic Waves
On ne le sait pas forcément mais la côte ouest de l’Irlande est un petit coin de paradis pour le surf. Un paradis plutôt froid mais qui vaut le détour pour tous les amateurs de vagues et ceux qui veulent s’initier au surf. Le littoral est superbe, autant en profiter un maximum !
Et pour ceux qui souhaitent se mettre à l’eau plus en douceur, il y a toujours l’option Paddle ou Canoë-kayak avec une balade le long de la rivière Moy ou dans Clew Bay.
.
Randonnée sur Clare Island
C’est un MUST DO dans le comté de Mayo, gros coup de coeur pour cette petite île montagneuse de 160 habitants.
Située dans la baie de Clew Bay, elle est la plus grande des 365 îles et certainement l’une des plus belles. Paysages vallonnés, plages et petit port de pêche, falaises à pic, le décor est parfait, l’ambiance magique et sereine à souhait. Sur cette petite île vivant du tourisme et de la pêche, le temps semble s’être arrêté.
Ce matin, nous sommes quasi les seuls à embarquer depuis la jetée de Roonagh. L’île est encore préservée, surtout à cette période de l’année, et nous avons vraiment le sentiment d’être seuls au monde une fois sur l’île. Nous randonnons une bonne partie de l’après-midi depuis la plage jusqu’au Phare puis en longeant la côte jusqu’à atteindre le mont Knockmore.
Le vent s’est levé au cours de la journée. De là-haut cela souffle fort pendant que nos yeux se baladent sur toute l’île. Le panorama est superbe, on surplombe tout.
Bed & Breakfast O’Grady’s Guest House : cuisine maison, ambiance familiale et cosy avec une superbe vue sur la petite plage de Clare Island. Restaurant Sailor’s Bar : fish and chips, guiness et grand choix de whisky irlandais sont au menu.
Faire un séjour yoga et bien-être : pendant tout le voyage nous avons été accompagnés par la géniale Rachel et son énergie à toutes épreuves. Originaire du Comté de Mayo, elle connaît parfaitement sa région, les meilleurs spots à visiter… et les meilleurs whisky à goûter ! Elle organise des séjours très sportifs autour de Westport mais aussi un séjour yoga sur Clare Island si vous cherchez avant tout du repos. Plus d’infos sur son site Rachel’s Irish Adventures
Depuis le petit port de Clare Island, il est possible de faire une sortie en Speed Boat autour de l’île pour se rapprocher au plus près des falaises et observer la faune locale. Les mouettes jouent avec les vagues, on découvre des criques sauvages et l’on voit le Phare nous narguer tout en haut. Embruns et cheveux au vent, on en prend littéralement plein les yeux ! Une sortie fun et des points de vue à couper le souffle pour visiter Clare Island d’un point de vue original.
Et pour ceux qui voudraient une dose d’adrénaline supplémentaire, il y a également l’option Coasteering : un mix entre escalade, sauts de falaises et jeux d’eau ! Une occasion d’explorer le littoral de Clare Island de manière encore plus aventureuse et tester ses limites depuis les plus beaux spots de plongeon !
Sentiers de crêtes, collines de bruyères, fjords et plages désertes, îles de pêcheurs…. le Comté de Mayo a beaucoup à offrir et se trouve tout près du Connemara ! Pour tous ceux qui souhaitent s’organiser un séjour rando en Irlande, c’est la région parfaite pour se balader entre côtes sauvages, lacs immenses et montagnes au vert infini.
C’est après avoir passé quatre jours de randonnée sur le GR10 que, afin de ne pas perdre le rythme, je suis parti grimper à nouveau le mont Baïgura. Situé entre deux régions du Pays Basque, le Labourd et la Basse Navarre, ce mont prend place au nord de la chaine pyrénéenne. Il se retrouve donc désenclavé des contreforts et offre une vue claire sur l’océan Atlantique ainsi que sur la chaine montagneuse.
Accessibilité
La randonnée commence à Ossés. En venant de la côte sur la D918, prendre la première à gauche juste avant la D8. La route s’appelle Gahardou.
Il faut rouler quelques minutes jusqu’à passer au dessus d’un cours d’eau via un petit pont. Le départ de la marche sera sur votre gauche. Juste après ce pont, la route tourne à droite où vous trouvez une entrée de champ pour vous garer. Suivre le cours d’eau pour trouver les premières balises ainsi qu’un panneau jaune marqué « Haltzamendi ».
J’ai déjà effectué l’ascension de ce mont par le village d’Hélette. Curieux de découvrir une nouvelle facette de ce dernier, je prends un autre chemin depuis Ossès. Je commence ma rando à la frontale, j’ai gardé en mémoire les vues imprenables sur la naissance de la chaine pyrénéenne depuis le sommet. Je veux donc atteindre ce dernier le plus tôt possible afin d’avoir les meilleurs clichés et montrer ce spectacle à ma pote Candice qui m’accompagne.
Sur ce chemin il y a deux sommets, Le Baïgura qui est le principal et, juste avant, l’Haltzamendi légèrement moins élevé d’une dizaine de mètres. Après avoir laissé derrière nous un corps de ferme, nous attaquons la montée en longeant un ruisseau. Les premiers kilomètres s’effectuent dans la forêt où les Pottoks enlèvent les bogues de châtaignes afin de les manger. Puis rapidement, le chemin devient plus clair et nous laissons derrière nous les arbres pour emprunter une pente sèche et caillouteuse.
Après avoir longé le reste de ce qui devait être une bergerie, il nous reste quelques kilomètres avant d’arriver au premier sommet situé à 818m, l’Haltzamendi. C’est sur cette partie que nous rencontrons les plus belles lumières et, bien décidé à avoir les meilleurs clichés, je décide de ne pas suivre le chemin et de monter droit au « pic ».
En haut, nous prenons une première pause pour admirer ce qui nous entoure. En face de nous la chaîne pyrénéenne plonge ses racines sous les champs qui s’étendent a perte de vue. Au sud on observe les Crêtes d’Iparla rougies par le lever du soleil, vers l’ouest l’océan dominé par la Rhune et enfin au nord, nous avons le Baïgura qui nous nargue.
En reprenant le chemin, nous commençons à apercevoir les antennes hertziennes caractéristiques de ce mont. Souhaitant continuer à profiter de la lumière pour shooter et, malgré l’absence de chemin, nous préférons arpenter le versant Est. Ce dernier nous livre un tapis de fougères pas évident à dompter puisque nous ne voyons pas où l’on marche. Le dénivelé sur notre droite n’est pas monstrueux mais tomber ne serait pas la meilleure chose qui puisse arriver !
Avec le soleil levant, l’activité thermique créé par ce dernier génère par beau temps un vent qui vient longer les versants exposés et c’est à ce moment de la journée que les vautours viennent jouer avec les courants ascendants et descendants. Sur le chemin, la roche forme une extrémité qui me permet de me mettre juste au dessous d’eux. Je n’ai même pas le temps de sortir une grande focale, le spectacle est beau et rapide. Par le biais d’un col, nous retrouvons les balises jaunes qui nous mènent sur les derniers mètres du parcours et, après quelques minutes, nous voici au sommet admirant l’océan qui court à l’horizon.
Si vous avez la chance d’avoir une visibilité comme la notre, vous pourrez observer les villes de bord de mer et détailler les pics alentours jusqu’en Espagne.
Une randonnée facile qui est faisable en famille (tant que l’on ne sort pas des balises) ou comme nous entre potes. Pas de risque et rien de technique. Pour avoir croisé quelques coureurs, le parcours semble parfait pour préparer une course mais aussi pour ceux habitués aux routes plates qui souhaitent quelques chose de plus physique… Le tout avec une belle vue !
Test du Sac à dos Vertical – Aventure 40L FFRandonnée Lady lors de ma randonnée de 4 jours sur le GR10.
Avant de me lancer en randonnée sur le GR10, j’ai reçu début octobre un sac à dos Vertical en test ainsi qu’un couvre-sac imperméable Vertical. Sachant que 60 kilomètres de marche m’attendait, mieux valait que j’ai un sac qui tienne la route et moi avec ! Pour ce qui est du couvre-sac, le Pays Basque est vert pour une raison et qui plus est en montagnes où la météo peut être très changeante.
Après ces 4 jours de marche, voici quelques détails techniques et mes impressions sur le terrain.
CARACTERISTIQUES
– Sac léger (750g)
– Volume de 40L (grand compartiment principal de 30L et 10L pour le rabat)
– Plusieurs poches pratiques (latérales, sur les bretelles ou sur la ceinture)
– Tankas élastiques pour le portage des bâtons à l’arrière.
– Système de fixation des sangles avec élastique pour éviter le ballottement.
– Dos rigidifié par 2 barres alu & Pads mousse pour le confort
– Sangle pectorale ajustable en hauteur
– Demi Zip sur le bas du sac pour accéder au bas du sac
– Emplacement pour stocker la poche à eau
– Système D-Ring : 4 boucles sous le bas du sac à dos pour fixer des accessoires type tente, sacs de couchage, etc.
– Elastique de compression pour fixer des objets à l’avant du sac
– Sifflet de sécurité et éléments réfléchissants
MES IMPRESSIONS
Première prise en main Le sac est super léger, c’est mon premier constat et sachant que j’aime voyager et marcher léger c’est un gros point positif. Mon sac fait une dizaine de kilos, le portage semble confortable même si relativement simple techniquement. Les bretelles s’ajustent vite et tout se clippe rapidement. Parfait, je n’aime pas passer des heures à me préparer !
Design Préférant les design assez sobres, je ne suis pas fan de l’imprimé à fleurs et des poches latérales bleu ciel mais c’est une histoire de goûts ! Autre bémol, le rabat ne se tient pas vraiment lorsqu’il est très peu rempli comme c’était le cas pour moi. Cela ne gêne pas la marche pour autant, plus une histoire d’esthétique qu’autre chose. Le gros plus du sac : le rangement ! Il est bien conçu à ce niveau et très pratique pour ranger ses affaires dans différents compartiments.
A l’utilisation Passés ces 4 jours de randonnée, je suis globalement satisfaite.Le sac est stable, assez confortable même si j’aurais aimé que le système de rappel des charges soulage un peu plus le dos. Le sac doit aussi sa légèreté à cet aspect, difficile de tout avoir…
Autre gros point fort du sac à dos Aventure lady : il est très fonctionnel. J’ai tendance à être assez désorganisée donc j’ai vraiment apprécié toutes les possibilités de rangement qu’offre le sac ! On peut stocker énormément sur les grandes poches mesh latérales, mettre les éléments de valeur dans la grande poche du rabat et sa poche zippée intérieure, placer son portable sur la ceinture pour vite prendre une photo… Les poches sur les bretelles ou la ceinture permettent de vite accéder à ses affaires.
Pour cette randonnée de courte durée, le sac à dos Aventure Lady a bien joué son rôle. Léger, confortable et pratique, je le conseille à celles qui partent pour quelques jours de marche et n’ont pas trop de poids à porter.
Vous pouvez trouver le Sac Aventure FFRandonnée et lecouvre-sac imperméable Vertical (qui n’a pas servi) sur le nouveau site monGR.fr.
En plus de sa partie boutique qui permet de s’équiper de la tête aux pieds, je vous conseille d’y jeter un oeil pour vous renseigner sur les différents sentiers du GR ou trouver quelques conseils pratiques pour vous préparer dans vos prochaines randonnées.