La route des Grandes Alpes est une route mythique qui traverse toute les Alpes de Thonon-les-bains, sur les rives du Lac Léman, à Nice, au bord de la Méditerranée. Avec ses cols de haute montagne et ses 16 000 mètres de dénivelé, c’est l’une des routes les plus impressionnantes dans le monde du cyclisme.
Itinéraire pour faire la Route des Grandes Alpes en 14 jours
Pour les cyclistes chevronnés, la Route des Grandes Alpes se fait en plus ou moins 7 jours en fonction de votre capacité physique et du temps journalier que vous souhaitez passer sur les vélos.
Pour Claudia et Clément, pas question de se presser. Ils veulent prendre leur temps pour combiner le voyage à vélo et les activités dans les stations. Ils ont donc décidé de parcourir la Route des Grandes Alpes en 2 semaines avec des vélos à assistance électrique. Ils pédalent ainsi le matin et profitent de l’après-midi pour faire des randonnées, du rafting, du canyoning, du parapente…
Grâce à l’assistance électrique, les cols mythiques des Alpes ne sont plus réservés aux cyclistes professionnels du Tour de France. La Route des Grandes Alpes est également accessible aux voitures et aux motos mais, avec la démocratisation des VAE, la pratique du vélo séduit de plus en plus de personnes.
Notre itinéraire de la route des Grandes Alpes en VAE :
Jour 1 : De Thonon-les-Bains aux Gets, 40km, dénivelé positif : 1000 mètres. Passage du Col des Gets (1170 m).
Jour 2 : Des Gets au Grand Bornand, 48km, dénivelé positif : 1300 mètres. Passage du Col de la Colombière (1613 m).
Jour 3 : Du Grand Bornand à Beaufort, 51km, dénivelé positif : 2100 mètres. Passage du Col des Aravis (1486 m) et du col des Saisies (1650 m).
Jour 4 : De Beaufort à Bourg-Saint-Maurice, 40km, dénivelé positif : 1445 mètres. Passage du Cormet de Roselend (1968 m).
Jour 5 : De Bourg-Saint-Maurice à Val d’Isère, 33km, dénivelé positif : 1400 mètres.
Jour 6 : De Val d’Isère à Termignon, 55km, dénivelé positif : 1050 mètres. Passage du Col de l’Iseran (2764 m).
Jour 7 : De Termignon à Valloire, 52 km, dénivelé positif : 1090 mètres. Passage du Col du Télégraphe (1566 m).
Jour 8 : De Valloire à Monêtier-les-Bains, 40km, dénivelé positif : 1280 mètres. Passage du Col du Galibier (2677 m) et du Col du Lautaret (2058 m).
Jour 9 : De Monêtier-les-Bains à Guillestre, 65km, dénivelé positif : 1450 mètres. Passage du Col d’Izoard Variante : De Monêtier-les-Bains à Risoul, 72km, dénivelé positif : 2400 mètres. Passage du Col d’Izoard (2360 m) + montée jusqu’à la station de Risoul. Il faudra ensuite redescendre à Guillestre le lendemain.
Jour 10 : De Guillestre au Sauze, 52km, dénivelé positif : 1490 mètres.
Jour 11 : Du Sauze à Valberg, 80km, dénivelé positif : 2500 mètres. Passage du Col de la Cayolle (2326 m) et du Col de Valberg (1669 m).
Jour 12 : De Valberg à La Colmiane, 42km, dénivelé positif : 1160 mètres. Passage du Col de la Couillole (1678 m).
Jour 13 : De La Colmiane à Nice, 80km, dénivelé positif : 1000 mètres. Passage du Col Saint Martin (1500 m).
Il est possible de rajouter un 14ème jour en passant par le superbe col de Turini et en faisant étape à Sospel avant de repartir pour Nice en passant par Menton.
Equipement pour voyager en itinérance sur la Route des Grandes Alpes
L’assistance électrique des vélos ne permet pas de monter les cols comme sur un scooter car il faut tout de même pédaler et, en fonction du niveau d’assistance souhaité, la montée peut être plus ou moins difficile. Il faut vraiment bien gérer sa batterie pour ne pas tomber en panne car, lorsque l’assistance ne fonctionne plus, la montée est beaucoup plus difficile car les vélos sont plus lourds qu’un vélo classique !
Comme à chaque voyage en montagne, il faut bien s’équiper été comme hiver pour voyager en toute sécurité. La météo est changeante et, en été, les orages ne sont pas rares. Il vous faut donc un équipement adapté.
Liste du matériel pour voyager en itinérance :
Porter un casque adapté à la pratique du vélo.
Deux sacoches étanches à mettre à l’arrière du vélo.
Un pantalon convertible.
Un short.
4 T-shirts techniques à manches courtes.
1 T-shirt Merinos à manches longues.
2 cyclistes.
Un pantalon de pluie.
Chaussettes/sous-vêtements.
Une paire de chaussures fermées
Une polaire.
Un coupe vent imperméable.
Un tour du cou.
Des gants.
Un maillot de bain.
Lunettes de soleil.
Crème solaire.
Deux grandes gourdes.
Votre trousse d’hygiène (brosse à dent…).
Un anti-vol si vous voulez vous arrêter pour faire des randonnées sur la Route?
Une bâche de 2m pour s’abriter et protéger le vélo rapidement en cas de grêle ou de grosse pluie.
De quoi réparer le vélo (pompe, chambre à air, bombe anti-crevaison, graisse pour la chaîne, outil multifonction, plaquettes de freins).
Le guide papier « La Route des Grandes Alpes à vélo et vélo électrique« par la GTA Move Your Alps.
Pensez à bien répartir le poids dans les sacoches pour ne pas vous déséquilibrer dans les virages. Les affaires les plus utiles doivent être rangées au dessus afin de pouvoir les attraper plus facilement.
Notre bilan de la Route des Grandes Alpes
Grâce aux différents aménagements pour les VAE le long de la Route des Grandes Alpes, le voyage en itinérance est grandement facilité. On peut maintenant recharger les batteries tout le long du parcours sans difficulté.
Les paysages des Alpes sont magnifiques et cette route de 720km permet de découvrir toute la diversité de la montagne d’une vallée à l’autre.
Claudia et Clément ont ainsi traversé de grandes forêts et des paysages désertiques. Ils ont profité de magnifiques vues sur des glaciers et ont pu se baigner dans des lacs d’altitude…
Et vous, est-ce qu’un tel voyage vous donne envie ?
Lorsque l’on se lance ou que l’on souhaite se lancer dans la pratique du trail après une longue période sans activité sportive de la sorte, on commence en général par une petite sortie running en forêt ou en ville histoire de se décrasser et on se rend compte vite d’une chose : notre ville paire d’adidas usée ne fait plus vraiment l’affaire.
Le choix de la bonne paire de chaussure de trail
Il y a de multiples facteurs qui font influencer le choix de la bonne chaussure de trail.
Tout d’abord votre morphologie et votre poids.
Une personne qui fait moins de 75kr n’aura pas les mêmes besoins qu’une personne qui fait plus de 90kg. L’impact sur vos articulations, sur votre voûte plantaire ne sera pas le même. Il faut que le choix de la chaussures de trail soit bien adaptée.
C’est un critère dont on fait peut attention au d’abord, surtout quand on débute une activité nouvelle mais une fois que l’on a entendu de la part de coureurs plus expérimentés les blessures subies par une mauvaise connaissance de ses besoins, notre regard change rapidement.
Il y a 3 termes scientifiques pour décrire le type de foulée, on ne va pas rentrer dans les détails (pour cela, mieux vaut consulter un expert en la matière : un podologue) et pour faire court, il y a quelques indicateurs :
une foulée pronatrice : elle utilise davantage la partie intérieure de le semelle
une foulée universelle : elle utilise davantage la partie centrale de la semelle
une foulée supinatrice : elle use davantage la partie extérieur de la semelle
Voir un podologue permet de déterminer votre foulée et de répondre à un besoin de correction, si nécessaire, via des semelles orthopédiques afin de prévenir (ou d’éviter la poursuite) de blessures chroniques.
Maider, membre de la Teamaventuriers, du blog Made By Maider sur la Winter spartan race
Le type de terrain envisagé.
Personnellement, je ne sors pas avec les mêmes chaussures si je vais courir sur un chemin avec une partie du trajet goudronné, sur simple sentier forestier ou si on est sur un terrain divers, avec du dénivelé et en montagne. En clair, un terrain meuble, rocailleux, dure influera fortement sur le choix le plus adapté pour votre chaussure. Le type de terrain modifie l’absorption du choc de la foulée par votre organisme et le type de chaussure en ce cas a toute son importance.
Dans mon cas, je n’apprécie pas vraiment les terrains goudronnés et lorsque je dois me les infliger dans le cadre de mes sorties quotidiennes, je vais choisir une chaussure avec un gros amorti (comme les hooka) histoire de courir tout en douceur. A l’opposé, en terrain montagneux et sec, je vais avoir tendance à vouloir « sentir » le terrain donc je prendrai des chaussures avec un amorti bien plus faible. Enfin, si le terrain est boueux, il faut accrocher donc il faut de gros crampons (plus gros que ceux sur un terrain forestier par ex) et il ne faut pas non plus que ces derniers soient trop nombreux et rapprochés au risque d’accrocher la boue au lieu de faciliter justement son évacuation.
Nicolas, membre de la TeamAventuriers, auteur du blog carnet nordique
La fréquence d’utilisation
Il y a un mot qui va vous faire grincer les dents c’est l’usure. Certains paires de chaussures de trail s’usent très vite et le modèle de compétition de votre champion (celui de Kilian Jornet par exemple) qui vous faisait tant rêver n’est pas forcément adapté pour vos sorties quotidiennes mais correspond davantage à un besoin spécifique : la compétition.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que cela a un coût. Une bonne paire de chaussure de trail c’est tout de même un investissement qui se monte en centaines d’euros donc son utilisation et sa bonne exploitation pour la faire durer au maximum a de l’importance. Si une paire « suffit » à vos besoins de 2 sorties par semaine en forêt, nul besoin d’user prématurément celle que vous souhaitez réserver pour les compétitions par exemple.
Quoiqu’il en soit, suivant votre type d’usage, qu’il soit régulier (plusieurs fois par semaine), plus rare (1 fois par semaine) ou spécifique (pour une compétition), là aussi, ce n’est pas la même paire qu’il faudra prendre avec vous.
Petite interview avec Nicolas, membre de la TeamAventuriers et amoureux de trail
Comment te prépares-tu pour une sortie trail ?
Je passe du temps à choisir ma tenue, en fonction du temps, ainsi que mes différents accessoires (sac d’hydratation si je pars longtemps, veste coupe-vent, matos photo (et oui…), et bien sûr mes chaussures de trail, car j’en ai un certain nombre, et chacune a ses spécificités. –
Sur quelles critères détermines-tu une bonne paire de chaussures trail à tes yeux ?
Une bonne accroche, pas trop lourde, un drop inférieur à 4mm (pour moi), pas trop d’amorti (j’aime bien sentir le sol), et une toebox assez large; maintenant, tout va dépendre du terrain, et du temps, car courir sur des sentiers larges par temps sec ne sera pas pareil que courir sur des zones plus techniques et mouillées, de même que courir en forêt n’est pas pareil que courir à la montagne. –
Où peut-on te retrouver pour tes entraînements et quels sont tes prochains projets trails ?
On peut venir courir avec moi le midi à Paris (entre Montmartre et les Quais de Seine), dans la Forêt de Fontainebleau…tôt le matin ! Actuellement, j’ai (toujours) le projet du Marathon du Groënland, et j’aimerais participer à 1 ou 2 trails en montagne (Marathon du Mont-Blanc, OCC, ou autre…)
Comment te prépares-tu pour une sortie trail ?
Je ne prépare pas. Je veux dire par là que le trail, c’est la liberté. J’ai abandonné tout type d’entrainement depuis deux ans. Je cours au feeling. Je maintiens simplement une activité minimale par semaine afin d’être capable de courir 40km sans avoir la nécessité de suivre un plan d’entrainement.
Sur quelles critères détermines-tu une bonne paire de chaussures trail à tes yeux ?
Il n’y a pas une bonne chaussure de trail. Cela dépend de tellement de paramètres. Personnellement, j’ai mes goûts personnels. J’aime les chaussures dynamiques avec un drop faible qui permet de respecter ma foulée naturelle. J’aime particulièrement le fit des Salomon car il maintient mon pied correctement (j’ai le pied fin). Après, c’est surtout le type de terrain qui va déterminer quelle chaussure je vais prendre. Si c’est de la boue, sur rocher en montagne ou sur terrain sec, la semelle aura toute son importance comme on s’en doute. La longueur de la course est aussi un autre paramètre à prendre en compte. J’aurai tendance à prendre des chaussures un peu plus amortie sur du long. Elles perdent en dynamisme mais je gagne en confort.
Où peut-on te retrouver pour tes entraînements et quels sont tes prochains projets trails ?
Je ne partage plus mes entrainements que sur Strava. Comme je l’ai dit, comme je ne suis plus vraiment un entrainement classique, cela ne sera pas très utile aux personnes. Je suis tellement touche à tout que mon entrainement comporte de la course à pied, du vélo (beaucoup en ce moment) mais aussi de la randonnée. Sur ce point, beaucoup rigolent de moi quand je dis ça mais la randonnée peut être un très bon entrainement en course à pied. En effet, certes, on ne travaille pas la VMA mais marcher 30km en montagne avec 1200 D+ et 10kg sur le dos, je peux vous assurer que ça vous muscle les jambes comme jamais. Dans cette perspective, je n’ai plus de projets trail. La compétition me lasse. J’ai envie de choses plus engagées, plus personnelles aussi et surtout loin de la foule. Cela ne veut pas dire que je ne ferai plus de compétitions mais elles ne sont pas du tout programmées. J’ai quelques courses prévues ici en Belgique. J’aimerais aussi refaire une course en montagne l’été prochain mais je n’ai encore aucune idée de laquelle.
Fondateur de la TeamAventurier, Piotr partage ses aventures outdoor sur 1001 pas ainsi que ses voyages sur Bien Voyager. Son gros projet est la conquête des 7 sommets et de longs treks en solitaire.
En dehors de la capitale Irlandaise, Dublin, et de sa myriades de ruelles et des pubs centenaires qui remontent au XIIème siècle pour les plus vieux d’entre eux, il y a au sud de la ville le parc national des montagnes de Wicklow qui offre la possibilité de belles sorties pour aller brûler un peu de ces calories accumulées à coup de Guinness assis aux comptoirs des meilleurs pubs de la ville.
Les montagnes de Wicklow
Les montagnes de Wicklow se trouvent dans le conté du même nom et constituent la plus vaste région de plateaux d’Irlande. Bien que le climat de l’Irlande soit doux tempéré, assez pluvieux, un peu comme ceux en Ecosse, grâce au Guld Streem, avec des sommets avoisinant quasiment les 1000m, la neige peut se maintenir pendant 1 mois sur les plus sommets du massif. Le parc qui protège ce joyau irlandais est assez récent, il date des années 90 et est constamment agrandi afin de préserver de l’attrait croissant et du tourisme grandissant des dublinois et régions alentous cet écosystème unique en Irlande.
La randonnée du grand pain de sucre : Le great sugar loaf
Cette petite montagne qui a l’aspect d’un volcan dont on aura pu imaginé les coulées de lave il y a fort longtemps est nommée ainsi car le quartz clair qui la recouvre lui donne un air de pain de sucre. On la nomme « great » car il ne fois absolument pas la confondre avec sa petite sœur, qui a la même forme et les mêmes caractréristiques et que l’on nomme : la Little Sugar Loaf:)
Dénivelé positif : 500m
Situation : à l’est du parc de Wiclow, prendre la E01 pour la trouver
La balade du phare de Wicklow : Wicklow Head lightouse
Ce n’est certes pas le plus beau phare d’Irlande avec sa couleur grise, plutôt terne et austère, mais cette courte balade jusqu’aux portes de l’océan offrira déjà quelques bonnes raisons de sortir son appareil et, au pire, on peut toujours lui ajouter de la couleur sur photoshop.
Durée : 1h max
La plus difficile, la randonnée de la montagne Lugnaquilla
Elle se lit Log na Coille en gaélique (sans « u », s’il vous plaît, restons courtois!).. Treizième sommet d’Irlande avec ses 925m, le plus haut du conté, monter jusqu’au plateau final est l’une des randonnées les plus difficiles des Wiclows. La récompense depuis le plateau summital est une belle vue sur le massif tout entier et, par temps très clair et dégagé, on aperçoit également la mer.
Durée : 8h aller, 6h retour (en théorie)
Accès direct : via le Glen of Imaal
Le plus long, un tour en vélo sur la old military road
S’enfonçant au cœur même du parc, c’est une route militaire datant du XIXème siècle qui a été initialement construite par les anglais pour pouvoir facilement traquer les rebelles irlandais qui se cachaient dans les contreforts du massif de Wicklow. Sur votre route vous attendent une vue sur les lacs glaciaires (dur à s’imaginer des glaciers en Irlande et pourtant, avec toute cette pluie, quelques degrés de moins et vous avez un tas de neige qui tombe et qui ne fond pas sur le massif, un peu comme les terres intérieures d’Islande) de Kippure Mountain : le Lower Lough Bray ainsi que le le Upper Lough Bray. Vous traverserez le village de Laragh avec ses maisons colorées ainsi que la verdoyante vallée de Glenmacnass. Pour clore le tout, il y a le mystique site monastique de Glendalough, coin perdu avec ses églises en ruine, son cimetière, tous droits sortis d’un conte fantastique !
Durée : plusieurs jours
La plus haute cascade d’Irlande : Powerscourt Waterfall
Avec 121 d’altitude, c’est la plus haute cascade d’Irlande. Elle se trouve dans la dans la propriété de Powerscourt où se trouve également un magnifique manoir paladien, dans la localité de Enniskerry. C’est une partie du fleuve de Dargle en provenance des montagnes de Wicklow qui s’t déverse
Quand on pense camping, il y a différentes expériences qui nous viennent à l’esprit. Tout dépend de notre âge, des choix et goûts des parents, des destinations envisagées. Il y a ceux pour qui le camping est une tradition, avec leur emplacement favori, les connaissances qu’ils retrouvent chaque année avec qui ils partagent apéros quotidien et le sourire détendu qui illumine le visage de ceux qui profitent de la douceur estivale, un peu comme la comédie bon enfant « Camping » avec Franck Dubosq, il y a d’autres pour qui le mot camping rime aussi avec le camping plus sauvage. Un lieu à soi, que l’on imagine protégé, caché, bien à l’écart des hommes, du bruit, de la civilisation.
Un lieu où l’on voit les étoiles la nuit. Inspiré et émerveillé par notre petitesse face à la grandeur de la voie lactée. Un lieu où notre tente posée près du feu où cuit le repas du soir est notre unique refuge pour la nuit alors que Dame Nature nous laisse entrevoir ses merveilles.
Il y a cette très belle vidéo qui a été réalisée par un collègue en montagne qui y a emmené son enfant qui découvrant les joies du camping en montagne pour la première fois. On sent la magie dans ces images. Un enthousiasme et les doux premiers souvenirs de cette expérience.
J’aime les campings nature. Que ce soit en montagne, en forêt, au bord d’un lac si possible, afin de profiter des premières lueurs pour un saut matinal. En été, je crois qu’il n’y a pas réveil plus vivifiant que de plonger dans l’eau fraîche qui vous met une bonne claque de bon matin. J’ai pu le faire nu en Finlande, on se sent comme replongé dans l’insouciance de l’enfance. Bon, c’était dans un endroit assez reclus donc je déconseille d’essayer cette pratique n’importe où au risque d’écourter votre séjour pour atteinte à la pudeur.
Avec le camping sauvage, il faut néanmoins prendre tout le nécessaire avec soi. Trouver un point d’eau, prendre assez de nourriture pour profiter du lieu. On ne peut pas rester éternellement sur place à moins de prendre un sac de 20kg, surtout si on est également venu prendre quelques photos avec son matériel photo. Cela implique pas mal de contraintes et en vacances, surtout avec sa petite famille, ce n’est pas évident d’imposer toutes ces restrictions. Et puis, malheureusement, tout le monde ne laisse pas le lieu aussi intact qu’ils l’a trouvé. C’est triste de voir que certains qui disent aimer la nature ne la respectent pas. Certains ne sont pas faits pour apprécier les simples bienfaits de poser sa tente dans la nature.
Pour ceux qui aiment profiter d’un séjour camping sans faire totalement abstraction de son confort, il y a des sites qui peuvent vous faciliter la recherche comme fr.camping-and-co.com. On sélectionne par tarif, par situation (au bord d’un lac ou en montagne pour ma part), par région… tiens, avec mes préférences, je déniche ce camping de 90 emplacements, les Rives de l’Ardèche en région Rhône-Alpes, près d’une rivière et pas loin du parc régional des Monts d’Ardèche… de quoi faire de jolies balades.
On peut faire sélection de multiples options forts utiles : type de confort, les infrastructures présentes, sélections par la taille… et on peut aussi vérifier si notre animal de compagnie y est le bienvenue. Pour ceux qui aiment partir en vacances avec leur compagnon fidèle à 4 pattes, il n’y a pas dire, cela facilite la vie avec un gain de temps pour les recherches considérable !
A chacun de se faire son expérience à partager entre amis ou en famille. Ce qu’il y a de bien, c’est que l’on trouve pour tous les budgets et tous les goûts. Moi je suis plutôt montagne mais les sportifs qui préfèrent les vagues ou ceux qui apprécient le calme de la campagne au bord d’une piscine trouveront aussi leur bonheur.
Envie de grands espaces et de shots d’évasion? Besoin d’inspiration, voire de motivation ?
Voici 8 photographes outdoor français que l’on vous conseille de suivre sur Instagram. Des photographes de talent avec de belles histoires à raconter, des défis sportifs et des aventures excitantes à suivre ! De quoi en prendre pleins les yeux et nous donner envie à notre tour de filer en montagnes, surfer ou partir en road trip.
Sebastien Zanella @sebzanella Ambiance iodée, couleurs pastels et photos avec grains de sable, Sébastien nous embarque dans son univers dès la première vague. C’est le compte apaisant, à la cool qui donne envie de partir en surf trip entre potes à la recherche de tubes parfait.
Une photo publiée par Sebastien Zanella (@sebzanella) le
Maider Oyarzabal @madebymaider
Maider est une amoureuse des grands espaces et adore photographier le lien unissant Homme et Nature. Vous la trouverez souvent entre océan et montagnes avec un appareil à la main ! Véritable photographe aventurière, Maider a voyagé un peu partout dans le monde et adore tout autant le Pays basque dont elle est originaire.
Jon Sanchez
Entre photos d’océan et de montagnes assez minimalistes, Jon nous balade dans les beaux paysages du Pays Basque et des Pyrénées. Une bonne dose d’évasion au quotidien.
Une photo publiée par Jon Sanchez | @frenchfolks (@platoux) le
Romain Corraze @romainworldtour
Kitesurf, mountain bike, snowboard, skate, stand up paddle… Romain ne s’arrête jamais, c’est un accro de sensations fortes. Prenez votre shot d’adrénaline à chacune de ses photos!
Céline Ducrettet
Avec les Alpes comme terrain de jeu favori, Céline partage ses aventures dans les montagnes avec beaucoup de poésie. Jeux de textures, et couleurs pastels, un bel univers à découvrir.
Une photo publiée par Céline Ducrettet (@pixceline) le
Pierre Vignaux @pvignaux
Sous la neige, la brume ou dans les nuages, Pierre va vous donner envie de partir explorer les Pyrénées et plus précisément la région de l’Ariège où il est basé. Un compte parfait pour les passionnés de montagne et ceux qui cherchent de nouvelles idées rando dans les Pyrénées.
Sébastien Montaz @sebmontazstudio
Sebastien raconte ses défis comme personne et nous fait vivre ses aventures avec toujours beaucoup de générosité. On a l’impression d’y être ! Il accompagne souvent Kilian Jornet dans ses courses folles alors autant dire que l’on ne s’ennuie jamais en le suivant.
Team Aventuriers @teamaventuriers
Le compte à suivre pour suivre toutes les actus des membres de la Team Aventuriers que vous pouvez aussi retrouver sur leurs comptes personnels : Piotr, Nicolas et Maider.
Autant l’été, les bâtons de randonnée ou de trail sont facultatifs (bien que très utiles), autant l’hiver il sont indispensables à la pratique de la raquette et des différentes formes de ski. Mais attention à ne pas choisir n’importe quel bâton sous peine de déboires. Imaginez-vous en ski de randonnée avec un bâton cassé ? Pas facile de poursuivre l’ascension qu’on avait programmé. Pour éviter ce type de complications, on vous explique comment bien choisir vos bâtons pour vos activités outdoor hivernales ; et la Boutique du Bâton, spécialisée dans la vente de bâtons et d’équipements pour sports outdoor, vous conseille sur quelques références garanties sans tracas.
Bâton en aluminium ou en carbone ?
On trouve deux grandes familles de matériaux : les bâtons en aluminium et les bâtons en composite (fibre de verre, carbone ou alliage des deux). Les premiers ont la réputation d’être solides, légers et abordables. Les seconds sont plus légers, plus fins, bien équilibrés, tout aussi costauds lorsque le carbone est associé à la fibre de verre mais sont aussi plus chers.
Le nombre de brins va différer selon l’activité. reportez-vous aux chapitres par activité pour plus de détails sur cette question.
Autres critères de choix
La poignée
Le choix d’une poignée est une question de confort. La forme est-elle bien adaptée à votre main ? On distingue trois grands types de matière :
Caoutchouc : souple et résistant dans le temps avec une bonne sensation dans la main.
Plastique : moins agréable au toucher, bon isolant et durable dans le temps.
Liège : léger, très bon isolant, excellente sensation avec la main mais moins durable dans le temps.
La dragonne
On distingue les dragonnes à sangle et les enveloppantes. Les enveloppantes permettent d’améliorer considérablement la poussée. On les utilisera donc plutôt pour le ski de fond. Elles restent agréables à utiliser avec des gants fins. Avec des moufles ou des gants chauds, on préfère l’usage des dragonnes à sangle qu’on utilisera de toute façon pour les autres activités.
La rondelle
Le choix de la rondelle se pose surtout pour la raquette et le ski de randonnée. Attention à bien utiliser une rondelle suffisamment large pour ne pas enfoncer le bâton trop profondément dans la neige. Les bâtons de ski sont équipés en général d’une rondelle large.
Le système de serrage
Les bâtons à 2 et 3 brins disposent d’un système de verrouillage. On distingue :
le système à vis : hauteur réglable par simple rotation d’un brin sur l’autre. Mais par expérience, peut coincer ou se desserrer avec le temps. Les bâtons équipés de ce système de verrouillage sont les moins chers.
le système à clip : hauteur ajustable par clip, rapide, précis et pas de souci de desserrage.
le système pliable : Léger, taille réduite pliée mais ne sont pas tous ajustables en hauteur.
Le prix
Le prix d’une paire de bâtons est forcément un critère de choix. Il peut varier de 20 à 160 € selon l’activité et la technicité du produit.
Quelle taille pour vos bâtons ?
Votre taille
Ski de piste
Ski de fond
(classique / skating)
Rando / Raquettes
1,50 m
105 cm
125 / 135 cm
105 cm
1,60 m
110 cm
135 / 145 cm
110 cm
1,70 m
120 cm
145 / 155 cm
120 cm
1,80 m
125 cm
150 / 160 cm
125 cm
1,90 m
135 cm
160 / 170 cm
135 cm
2 m
140 cm
170 / 180 cm
140 cm
Pour le ski de piste et le freeride
Les bâtons de ski de piste et freeride n’ont qu’un brin. Il ne se règlent pas en hauteur. Il faut donc choisir la taille de son bâton en fonction de sa propre taille (voir le tableau plus haut).
Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :
Léki Spark S (59,95 €) : beaux bâtons en aluminium ultrarigide et léger. Poignée Trigger S en mousse à correction angulaire intégrée et dragonne Trigger S Vario. Pointe acier avec rondelle Cobra. Très bon rapport qualité/prix.
Léki Carbon 11 S (119,95 €) : bâtons 100% carbone, léger, dynamique et flexible. Poignée Speed et système TriggerS. Du très haut de gamme pour les disciplines speed et freeride.
Pour le ski de fond
Comme pour le ski de piste, les bâtons pour le ski de fond n’ont qu’un seul brin. La taille du bâton est donc primordiale pour se propulser efficacement sans se fatiguer inutilement. Pour calculer la taille du bâton, il est d’usage d’utiliser le rapport votre taille X 0,83 pour du classique et votre taille X 0,89 pour du skating.
Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :
Swix Rc Pro 2016 (69,00 €) : un super rapport qualité / prix. Pour tout type de ski de fond et randonnée.
Léki Genius Carbon (99,95 €): léger, racé, poignée Trigger Shark. Conçus pour des pistes exigeantes.
Swix Carbon Ct3 2016 (179,00 €) : léger, solide, dynamique, c’est le bâton idéal pour le skating et le classique.
Pour le ski de randonnée
Pour le ski de randonnée, il y a les adeptes des bâtons 1 brin, plus solides et ceux qui préfèrent les 2 brins, plus polyvalents. Au sein de la Team Aventuriers, on a une préférence pour les seconds qui sont aujourd’hui tout aussi increvables. Un bâton 3 brins de randonnée prend certes moins de place mais il est en général plus fragile. Voilà pourquoi on ne les utilise pas en ski de randonnée au sein de la Team Aventuriers.
Autre difficulté ? Quelle longueur pour le bâton de ski de randonnée ? Contrairement au ski de piste, à la randonnée ou au ski de fond, il n’y a pas de règle purement établie. Nous avons pour usage d’utiliser une longueur à peu près équivalente au ski de piste pour la descente. En montée, cela dépend du degré de pente et de l’enneigement. Voilà pourquoi, nous préférons des bâtons à 2 brins qui permettent de régler la hauteur du bâton.
Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :
Léki Aergolite 2 (99,95 €) : bâtons 2 brins en aluminium hautement résistant. Réglage facile par clip speed Lock entre 110 et 150 cm. Longue poignée pour les mains.
Léki Aergonlite 2 Carbon SL (119,95 €) : bâtons 2 brins en aluminium (partie supérieure) et carbone (section inférieure) réglable de 98 à 145 cm. Léger, solide et bien équilibré. Longue poignée pour les mains. Le parfait bâton de randonnée hivernale pour les randonneurs engagés.
Pour la randonnée et la raquette à neige
Les bâtons de randonnée estivale peuvent être utilisés pour la raquette. Il faudra seulement s’assurer que les rondelles soient suffisamment larges pour vous éviter d’enfoncer démesurément les bâtons dans la neige. Plus les rondelles sont larges, plus elles porteront dans la neige. Une rondelle de 90 mm et plus est à conseiller pour l’hiver.
Les bâtons 2 et 3 brins peuvent convenir.
Les conseils de Jérôme de la Boutique du Bâton :
Guidetti B-Light Carbon (99,99 €) : bâtons 3 brins ultralégers en carbone avec système de serrage Speed Lock. Ajustable de 65 à 135 cm. Vendus avec une paire de rondelles de 60 mm. En option : rondelles 90 mm Guidetti pour la raquette.
Léki Micro Vario Ti System (119,99 €) : bâtons 3 brins pliants en aluminium léger avec serrage Speed Lock. Ajustable de 110 à 130 cm. En option pour la raquette : rondelles Leki de 95 mm.
Bâtons Black Diamond Alpine Carbon Z (139,00 €) : bâtons 3 brins Z pole en carbone conçus pour toutes les saisons. Longueur de 110 à 130 cm. Taille replié de 38 à 45cm. Vendus par paire avec petite et grosse rondelle.
Il y a deux ans de ça, je ne sais pas quelle idée saugrenue m’a pris de demander un stage de survie grand froid.
Ok j’aime la Laponie et le Grand Nord.
Ok je ne suis pas frileux.
Ok j’ai toujours eu envie de dormir dans un igloo ! Pourquoi pas…
Après avoir reçu avec étonnement et ricanement les remarques familiales et moqueries les collègues doutant me revoir le lundi matin, je partis dans le grand nord seul avec mon duvet grand froid, mon couteau et ma ****, et quand même quelques affaires (vêtements techniques, gourde, mais pas de nourriture ni de briquet ou allumettes).
De longues heures de voitures plus tard, arrivant dans la neige, sous une presque tempête, la Laponie est à moi, prêt à m’offrir ce qu’elle a de plus dure, les températures et l’isolement les plus extrêmes, m’aider à me forger une expérience et un moral d’acier.
Passionné des régions nordiques, mais aussi d'activités outdoors et d'aventures, sportif (running, trail dans ma forêt), j'adore avant tout la nature et les grands espaces. Un peu geek, J'écris aussi sur Carnets Nordiqueset Escales Nordiques, où j'y partage mes photos, mes récits de voyages et ce qui me touche.
Nathalie Courtet qui a traversé la Laponie dans le cadre de son dernier projet : « 71 degrés solitude nord » est venue parler sur Un Monde d’aventures de sa préparation physique.
Comment en effet se préparer physiquement à résister à des températures qui peuvent descendre très bas, mais aussi à tirer, porter, ou pousser un poids très important de matériel, dans des conditions climatiques qui sont très différentes de nos conditions tempérées.
Passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J’ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J’aime partager ma passion à travers les sites de la TeamAventuriers et d'Un Monde d'Aventures
A force de nous demander quel était le sous-vêtement idéal pour une randonnée, on s’est penché sur la question. Il existe deux grandes écoles côté matière : le synthétique d’un côté et la laine mérinos de l’autre. De ces deux types de sous-vêtement, quel est le plus performant ?
Pour répondre à la question, I-Trekkings a réalisé un dossier sous forme de match synthétique contre mérinos autour de 9 critères de comparaison :
Gestion des odeurs
Thermorégulation
Temps de séchage
Confort
Look
Entretien du produit
Durée de vie
Impact écologique
Prix
Pour chaque critère, I-Trekkings vous dévoile quelle est la meilleure matière !